Députés
:
Groupe UMP
(3 / 318) : MM. Patrick Labaune, Franck Marlin et Jacques Myard.
Groupe SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS GAUCHE
(91 / 204) : Mme Sylvie Andrieux, MM. Jean-Paul Bacquet,
Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques
Bascou, Christian Bataille, Christophe Bouillon, François
Brottes, Thierry Carcenac, Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve,
Jean-Paul Chanteguet, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Gilles
Cocquempot, Pierre Cohen, Pascal Deguilhem, Marc Dolez,
Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Mme
Laurence Dumont, MM. Jean-Paul Dupré, Philippe Duron, Olivier
Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Laurent Fabius,
Albert Facon, Mme Martine Faure, MM. Hervé Féron, Pierre Forgues,
Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean-Claude Fruteau,
Mme Geneviève Gaillard, MM. Daniel Goldberg, David Habib, Mme
Sandrine Hurel, MM. Christian Hutin, Jean-Louis Idiart, Mme
Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Serge Janquin, Régis
Juanico, Jean-Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. Jérôme
Lambert, Jean Launay, Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Mme
Catherine Lemorton, MM. Jean-Claude Leroy, Serge Letchimy,
Michel Liebgott, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. François
Loncle, Jean Mallot, Mme Marie-Lou Marcel, M. Philippe Martin,
Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon,
Didier Mathus, Kléber Mesquida, Jean Michel, Didier Migaud,
Arnaud Montebourg, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri,
Michel Pajon, Christian Paul, Germinal Peiro, Jean-Luc Pérat,
Jean-Claude Perez, Mme Catherine Quéré, M. Simon Renucci, Mmes
Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo, M. Patrick Roy, Mme
Odile Saugues, M. Christophe Sirugue, Mme Christiane Taubira,
MM. Pascal Terrasse, Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel
Vergnier, Alain Vidalies et Jean-Michel Villaumé.
Groupe GAUCHE DEMOCRATE ET REPUBLICAINE
(21 / 24) : Mme Marie-Hélène Amiable, M. François Asensi, Mmes
Huguette Bello, Martine Billard, MM. Alain Bocquet, Patrick
Braouezec, Jean-Pierre Brard, Mme Marie-George Buffet, MM.
Jean-Jacques Candelier, André Chassaigne, Jacques Desallangre,
Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Gosnat, Maxime
Gremetz, Jean-Paul Lecoq, Alfred Marie-Jeanne, Roland Muzeau,
Daniel Paul, Jean-Claude Sandrier et Michel Vaxès.
Groupe NOUVEAU CENTRE
(2 / 22) : MM. Philippe Folliot et Jean-Christophe Lagarde.
Non inscrits
(4 / 9) : Mme Véronique Besse (MPF), MM. Nicolas Dupont-Aignan
(Debout la République), Jean Lassalle (Modem) et François-Xavier
Villain (divers droite).
Sénateurs
:
Groupe UMP
(4 / 159) : MM. André Lardeux, Roland du Luart, Mme Lucette
Michaux-Chevry et M. Charles Pasqua.
Groupe SOCIALISTE
(30 / 96) : MM. Bernard Angels, David Assouline, Mmes Maryse
Bergé-Lavigne, Alima Boumediene-Thiery, MM. Jean-Louis Carrère,
Michel Charasse, Pierre-Yves Collombat, Roland Courteau, Jean
Desessard, Michel Dreyfus-Schmidt, Mme Josette Durrieu, MM.
Charles Gautier, Jean-Pierre Godefroy, Claude Haut, Mmes Annie
Jarraud-Vergnolle, Bariza Khiari, MM. André Lejeune, Alain Le
Vern, Jean-Pierre Masseret, Marc Massion, Jean-Luc Mélenchon,
Jean-Pierre Michel, Michel Moreigne, Daniel Percheron, Marcel
Rainaud, Gérard Roujas, Claude Saunier, Jean-Marc Todeschini,
Robert Tropeano et André Vantomme.
Groupe COMMUNISTE REPUBLICAIN ET CITOYEN
(23 / 23) : Mme Eliane Assassi, M. François Autain, Mme
Marie-France Beaufils, MM. Pierre Biarnès, Michel Billout, Mme
Nicole Borvo Cohen-Seat, MM. Robert Bret, Jean-Claude Danglot,
Mmes Annie David, Michelle Demessine, Evelyne Didier, MM. Guy
Fischer, Thierry Foucaud, Mmes Brigitte Gonthier-Maurin, Gélita
Hoarau, MM. Robert Hue, Gérard Le Cam, Mme Josiane Mathon-Poinat,
MM. Jack Ralite, Ivan Renar, Odette Terrade, Bernard Vera et
Jean-François Voguet.
Groupe RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE ET SOCIAL EUROPEEN
(1 / 16) : M. Bernard Seillier (MPF)
Non-inscrits
(2 / 6) : MM. Philippe Darniche (MPF) et Bruno Retailleau (MPF).
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Déshonneur !
Par Nicolas Dupont-Aignan, Député gaulliste et
républicain
Les parlementaires français se rendent-ils compte
à quel point ils ont, ce 4 février, déshonoré leur fonction,
affaibli notre démocratie et rendu illégitime l’Union
européenne ?
Comment ceux qui sont censés représenter, servir
et défendre le peuple, peuvent-ils ainsi le trahir ?
Hélas, ce lundi 4 février 2008 restera comme le
jour où pour la première fois dans l’histoire de notre pays, le
Parlement s’érige en censeur du peuple.
Pour préserver les formes et se donner bonne
conscience, certains font encore semblant de croire que ce
traité de Lisbonne est différent de la Constitution Giscard
rejetée par le peuple français le 29 mai 2005. Mais tous ceux
qui ont lu le traité de Lisbonne savent qu’il n’en est rien....
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Construction de l'UE «frappée
d'illégitimité»
Jean-Pierre Chevènement
a prévenu lundi que la construction européenne fondée sur "un
déni de démocratie apparaîtra vite comme frappée
d'illégitimité", après l'adoption par les parlementaires de la
révision constitutionnelle, préalable à la ratification du
traité de Lisbonne.
"181 voix contre la révision
constitutionnelle", dont "près de 120 parlementaires
socialistes, c'est mieux qu'un baroud d'honneur qui a été livré
au Congrès de Versailles", estime dans un communiqué le
président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen
(MRC)....
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Le Traité de Lisbonne, ou le déshonneur des démocrates
Le Congrès a adopté lundi 4
février la réforme de la Constitution qui permettra l'adoption
du Traité de Lisbonne. Histoire d'une défaite… en chantant.
L'affaire est entendue :
l'adoption par le Congrès du Traité de Lisbonne montre que les
élites ont bien intégré le «non» au référendum de 2005. Mais
cela ne signifie pas pour autant que les leçons tirées soient
favorables au peuple et à la démocratie.
Du côté des médias, à la notable exception près de Libération et
de France Inter, en nette rupture avec leur européisme béat qui
avait choqué leurs lecteurs en 2005, l'affaire du référendum a
été traitée avec l'indifférence et la discrétion souhaitée par
le pouvoir et l'opposition désireux d'éviter tout débat. Ainsi
Le Figaro du 4 mai ne traite le vote du Congrès que comme une
sorte de « vote technique » et Le Monde quant à lui ne mentionne
même pas le vote.
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