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Communiqué du 08 décembre 2006

 

France Europe Express :  Les perles de l'émission du 3 décembre 2006

 

Participaient notamment à cette émission consacrée à l'UMP Patrick Devedjian pour Sarkozy, Georges Tronc pour de Villepin, Nicolas Dupont-Aignan pour les gaullistes, Rachid Kaci pour les libéraux.

Quelques remarques :

1.  Le projet de l'UMP a été adopté par 98% des militants UMP affirme, péremptoire, Christine Ockrent. Pas 98% des militants, mais 98% des votants, sans aucun débat dans les fédérations, et un vote bloqué sur l'ensemble faut-il lui rappeler. Drôle de démocratie ! Et Georges Tronc d'acquiescer : "Il n'y a pas de véritable débat". Dont acte.

2.  Le Gaullisme de l'UMP. Patrick Devedjian avoue : "L'UMP n'est pas un mouvement gaulliste". Dont acte.

3.  Le Président de la République. Justifiant les modifications de la constitution de la Vème république proposée par le Président de l'UMP, Patrick Devedjian rappelle (sans rire !) qu'avant le quinquennat, le "Président de la République était en seconde zone". De Gaulle doit se retourner dans sa tombe. Dont acte.

4.  Après l'intervention de Charles Tannock Député européen britannique PPE (Groupe politique du parlement européen auquel appartiennent les députés UMP) considérant Nicolas Sarkozy comme candidat "conservateur", Devedjian, toujours disposé à user (ou abuser) de son droit de parole identifie, pour rendre la politesse à Charles Tannock, Sarkozy au "Thatchérisme fait homme"…Dont acte.

 

Et pendant ce temps, malgré des coupures de parole intempestives de la part de l'animatrice de l'émission, Nicolas Dupont-Aignan (Photo AK : conférence de presse du 6 décembre 2006) confirme :

- que sa candidature est libre de toute attache avec l'UMP, et qu'il ne se prêtera pas à des primaires internes au parti majoritaire, ceci étant incompatible avec une application saine de la constitution gaulliste de 1958 corrigée 62 (Election du Président de la République au suffrage universel). "Comment pourrais-je participer (...) à des primaires de pacotille", organisées "entre Noël et le jour de l’An, à la va-vite ?", a-t-il ajouté ;

- qu'il appartient aux Français de s'exprimer au premier tour, et que personne n'a le droit de les en priver ;

- que le débat sur la construction européenne sera au centre de la campagne car il commande la future action présidentielle pour les années à venir ;

- qu'il ne faut pas tromper les Français en faisant voter le cœur du traité constitutionnel européen par la voie parlementaire après 2007, alors que les Français ont dit NON le 29 mai 2005.