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Lettre adressée le 14 avril au Ministre de l'Education Nationale "Monsieur, Une lettre, datée du 17 mars 2005, a été envoyée par la Représentation en France de la Commission Européenne à tous les proviseurs de France. Nous la citons dans son intégralité : Paris, le 17 mars 2005 Madame, Monsieur le proviseur A l'initiative de la ministre déléguée aux Affaires européennes, le gouvernement de la République française, le Parlement européen et la Commission européenne ont établi un partenariat en matière d'information sur l'Union européenne. Le thème prioritaire cette année concerne l'information sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe. Dans ce cadre, et en accord avec le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche, la Représentation en France de la Commission européenne a décidé d'adresser la brochure "Une Constitution pour l'Europe" à tous les lycées de France. Ce document présente, de manière simple et accessible, le contenu de la Constitution européenne, notamment ses dispositions institutionnelles, et donne trois exemples de politiques communes (l'espace de liberté, de sécurité et de justice, la politique régionale et la protection de l'environnement. Je vous remercie d'assurer la distribution de ce document à l'ensemble des lycéens de classe terminale de votre établissement. Le nombre d'exemplaires que vous recevez devrait correspondre approximativement à vos besoins. En vous remerciant de votre coopération, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le Proviseur, l'expression de ma meilleure considération La brochure "Une Constitution pour l'Europe", de 32 pages, est effectivement parvenue en nombre dans les lycées, les professeurs principaux des classes de terminale étant chargés de sa diffusion. Une lecture attentive de ce document montre qu'il n'est pas neutre, son argument se situant en réalité en faveur du projet de constitution européenne. Quelle que soit la position de chacun vis à vis de ce projet de constitution, personne ne saurait nier que sa diffusion, à la veille de la consultation électorale du 29 mai 2005, constitue donc une violation du principe de neutralité de l'école publique laïque. Afin que soit respecté ce principe de la Constitution française, rappelé par l'article L. 141-1 du Code de l'éducation nationale (Art. L. 141-1 : "Comme il est dit au treizième alinéa du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 confirmé par celui de la Constitution du 4 octobre 1958, " la Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation et à la culture ; l'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État "), le SAGES vous demande, Monsieur le Ministre, d'interrompre dans les plus brefs délais la diffusion dans les lycées de la brochure intitulée "Une Constitution pour l'Europe" émanant de l'Union européenne..."
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Ils ont aussi dit 'oui'...à la fin du veto Français à l'ONU Le ciel s'assombrit sur le Quai d'Orsay. Le coup de sang de Chirac après le vote du rapport Laschet en 2004 n'aura pas suffit. Nous publions ici la liste de ces eurodéputés qui tiennent la France pour finie et en témoignent régulièrement par leur vote. Pourtant, ils continueront - n'en doutez pas - à solliciter vos humbles suffrages en prétendant "faire l'Europe sans défaire la France" et à toucher leurs confortables indemnités de fonction. Fort logiquement, les mêmes font une ardente campagne du "oui", puisque le processus d'anéantissement de toute politique étrangère Française nécessite maintenant une consécration juridique, que lui offre la personnalité morale de l'Union (art I-7) et le Ministre européen des affaires étrangères dont les propositions de décisions, conformes à celles de l'OTAN (art I-41-7) seront votées à la majorité qualifiée (art III-300). ***
Après l'adoption du rapport Laschet en
janvier 2004 par les eurodéputés UMP, PS et Verts, vote abondamment
dénoncé par les gaullistes, souverainiste et républicains des deux rives,
la présidence de la République avaient sérieusement rappelé à l'ordre les
députés européens de l'UMP (la résolution "Bolkestein" du 13 février 2003)
eût d'ailleurs mérité la même réaction).
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C'est un nouveau scandale financier qui éclate au nez du "oui". On se souvient de la chute de la Commission Santer en 1999 pour diverses fraudes et "actes de népotisme" et du scandale Eurostat qui fit dangereusement trembler la Commission Prodi. Voilà l'équipe Barroso elle-aussi rattrapée par un scandale financier. Après les affaires concernant les frais et indemnités au Parlement européen, la Commission européenne est sous le feu de graves accusations. Le Président de la Commission José Manuel Barroso aurait été invité avec sa épouse, par un ami armateur, pour une croisière d'une valeur d'environ 20.000 euros, selon des informations parues dans le quotidien allemand "Die Welt". En échange de quoi ? "That's the question" sur laquelle planche l'énergique député Britannique Nigel Farage, Président du Groupe IND/DEM au Parlement européen |
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Il est évident que les entreprises françaises ont besoin de dirigeants de qualité, capables de faire face à la concurrence internationale dans un marché de plus en plus ouvert. Il est donc normal qu’un groupe consacre un budget important à la rémunération des dirigeants, dès lors que ces derniers sont un atout pour la stabilité et les performances de l’entreprise. Mais à l’heure où l’on entend développer la participation, c'est-à-dire accorder aux salariés des primes en fonction des bons résultats de l’entreprise alors qu’ils risquent le licenciement de masse en cas de difficultés, cette « prime à l’échec » qui accorde des indemnités de départ mirobolantes aux patrons démis de leurs fonctions pour avoir échoué dans leur mission, pour leur incompétence, ou encore pour leur folie des grandeurs, ne peut conduire qu’à une rupture du contrat social qui fonde notre société. Ces pratiques sont des dérives malsaines et inacceptables contre lesquelles il convient de légiférer de manière urgente pour garder notre modèle social. Jacques MYARD saisit le Ministre de l’Economie et des Finances pour lui demander la mise à l’étude des mesures appropriées pour mettre un terme définitif à de telles pratiques
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