O.F.M.19
04/12/2003


Le bloc note 
d'
Objectif-France Magazine

  • Non à la constitution fédérale pour l'Europe

 

 

 

 

 

  • Tous le 6 décembre 2003 place
    Saint-Michel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Bruxelles réclame près de 900 millions d’euros à EDF et met le gouvernement Raffarin en demeure de privatiser notre entreprise nationale.

« De l’élargissement de l’Europe, effective dès le 1er mai prochain pour dix nouveaux membres, et à d’autres au fil des années suivantes (y compris la Turquie, avec laquelle des négociations d’adhésion commenceront à l’automne, soit, bien entendu, après les élections européennes de juin…), nous avons déjà dit tout le mal que nous pensions. Comme la Constitution dite « Giscard », dont l’article 6 : « L’Union est dotée de la personnalité juridique » (qui revient à dire qu’elle sera un super Etat, et que, conséquemment, les actuels Etats nation ne seront plus que ses subdivisions, auxquelles seront dévolues des compétences subsidiaires), justifie à lui seul son rejet pur et simple. Jamais, sous aucun prétexte, nous n’avons le droit de consentir à la disparition de notre pays, ne serait-ce que parce qu’il ne nous appartient pas ; il appartient à ceux qui l’on fait au cours des siècles comme il appartiendra à nos enfants, dont il sera le seul instrument qui leur permettra de participer au monde, d’être au monde, en somme d’être des citoyens libres.

La Disparition de la Nation, non seulement nous n’avons le droit de l’accepter, mais encore nous avons le devoir impérieux de nous y opposer et cela d’autant plus que ce projet de Constitution signé en 2004, nos adversaires jettent enfin le masque et que les Français pourront donc être nos témoins : nous avions raison depuis Maëstricht lorsque nous annoncions que ce traité cachait un choix fédéral. » précise Paul-Marie Couteaux dans la publication L’indépendance dont il est le directeur en nous invitant, nombreux, à la manifestation contre ce projet de constitution fédérale qui se déroulera le 6 décembre 2003, à 15 heures, place Saint-michel à Paris.


L’objectif avoué de la commission est de transformer le statut de l’entreprise publique en la privatisant. Par la même occasion, elle entend réclamer à EDF 888 millions d’euros d’ aides publiques.

Depuis le début de son existence, Objectif-France a pris clairement position sur ce sujet :

  • Il n’appartient pas à l’Europe d’imposer ses choix à la France ;

  • Il s’agit d’un service public, manifestement chargé d’assurer une mission d’intérêt général ;

  • Le domaine énergétique, notamment nucléaire, ne doit pas échapper à l’emprise de l’Etat.

Aussi, il convient d’attirer l’attention de tous sur les conséquences inéluctables qu’une telle évolution peut avoir sur l’indépendance de la France.

Qu'en pense le gouvernement ?

"Nous sommes résolus à modifier le statut d'EDF et GDF pour que ces entreprises puissent ouvrir minoritairement leur capital, bénéficier de fonds propres et être dans de bonnes conditions face à leurs concurrents européens. C'est dans l'intérêt de ces entreprises" a affirmé Nicole Fontaine, ministre déléguée à l'Industrie en précisant que cette réforme serait mise en oeuvre dans les mois qui viennent. Reste à démontrer ! En tout cas, ce n'est pas dans l'intérêt de la France, et tout le monde le sait.

Par ailleurs, il est particulièrement grotesque de limiter ce problème au climat syndical qui règne dans cette entreprise avec une CGT majoritaire.  La positionnement des syndicats sur cette affaire peut refléter, à cette occasion, une approche plus pertinente que leurs habituelles et démagogiques revendications.

La privatisation de nos services publics est en route (article du 26/09/2002)

Dossier EDF : la position de "Debout la République"