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Malgré le rejet sans ambiguïté du projet de constitution européenne par le peuple français, mais aussi par celui des Pays-Bas, tous deux pays fondateurs de l’Europe, rejet porteur d’une véritable onde de choc salutaire pour mettre un terme à la politique européenne (Et non à l’Europe !) pratiquée depuis 20 ans, les États-majors des partis politiques promoteurs du « oui », mais également les différents responsables des institutions européennes, tentent de mettre en œuvre certaines mesures contenues dans l’ex-traité constitutionnel. Au mépris de la démocratie, ils souhaitent ardemment, à l’image de ce que propose Hervé de Charrette au nom de l’UMP, contourner le vote des Françaises et des Français. Ils préconisent, avec le soutien appuyé d’Edouard Balladur (Le Figaro du 15 juin 2005), certaines mesures à prendre en catimini, sans consultation des peuples. A savoir, notamment : - Mise en place d’une Présidence Européenne (En fait, présidence du Conseil européen) de deux ans et demi, comme prévue dans l’ex-projet ; - Nomination d’un Ministre européen des Affaires étrangères responsable d’un service diplomatique commun, comme prévu dans l’ex-projet.
Toutes les occasions vont être saisies pour aller dans ce sens. Ils n’admettent pas d’avoir été désavoués le 29 mai.
Il faut donc réagir. Objectif-France, site résolument gaulliste, en appelle à tous les démocrates, quelque soit leur sensibilité, mais respectueux du choix des Français. Il devient nécessaire de diffuser, sous cette forme ou une autre, les informations concernant cette tentative. Il appartient à tous d’interpeller les élus et les responsables politiques pour attirer leur attention ; ils doivent prendre position pour que chacun d’entre nous soit en mesure de vérifier leur attachement à la démocratie et à la République. Alain KERHERVE
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