n°33 - 15 octobre 2005 |
Le bloc notes
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L’ancien Premier Ministre a réclamé le mardi 11 octobre « une pause dans l’élargissement » de l’Union européenne : « On n’a pas les moyens d’aller aussi vite dans toutes les directions. La sagesse serait que pour tous les pays candidats, chrétiens ou pas chrétiens, l’adhésion soit précédée d’un partenariat privilégié ». Edouard Balladur s’inscrit donc dans la logique du Président de l’UMP et non dans celle du ministre de l’intérieur qui, solidarité gouvernementale oblige, s’est plié à la politique de Jacques Chirac.. « Le partenariat privilégié pourrait être, soit une étape définitive, pour les pays qui ne veulent pas entrer dans l’Union, soit une étape, pour les pays qui veulent y entrer. » a précisé Edouard Balladur. Par ailleurs, opposé à la constitution d’un noyau dur, il propose une « Europe des cercles » : un cercle de droit commun, réunissant tous les Etats membres ; des cercles formés d’Etats qui concluent entre eux des coopérations « spécialisées dans les domaines économique, monétaire, fiscal ou militaires ; et un grand cercle des partenaires privilégiés. Et de conclure : « On peut progresser sans un nouveau traité ».Comme quoi les résultats du 29 mai ouvrent le véritable débat sur de nouvelles perspectives moins fédéralistes et plus réalistes.
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Nicolas DUPONT-AIGNAN Député UMP de l’Essonne Président de Debout la République |
Comme sur la question de l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE il y a un an, le gouvernement organise aujourd’hui un débat parlementaire sans vote sur la privatisation des autoroutes. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’une véritable mascarade où le Parlement est instrumentalisé pour donner une caution démocratique à une décision totalement discrétionnaire et contraire à l’intérêt général. Dans le souci de se plier formellement aux oukases budgétaires de Bruxelles, cette décision remet en cause l’accord exemplaire entre le gouvernement Raffarin et la majorité, affectant les dividendes des sociétés d’autoroutes à l'Agence de financement des infrastructures de transport en France spécialement créée à cette occasion.
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Mercredi 12 octobre 2005
Objectif-France considère que ce raisonnement est un déni de justice d'autan plus grave qu'il émane d'un ancien Président de la République et actuellement membre de droit du Conseil Constitutionnel.
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Quel rôle pour les "gaullistes historiques" dans le débat présidentiel pour 2007 ? Les anciens compagnons du général de GAULLE sont l’objet d’un discret "travail politique" de la part des Sarkozystes qui œuvrent pour une prise de position des "grands gaullistes" en faveur de la candidature de leur champion. Ce qui mettrait les chiraquiens en porte à faux. C’est François FILLON, aujourd’hui proche de SARKOZY, qui est chargé de rappeler que le Général aussi "a incarné la rupture". Objectif-France rappelle que :
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