Le 9 mars 2005, plus de 1000 personnes ont assisté au véritable lancement de la campagne pour un NON gaulliste et républicain.
Tous unis ... pour la France !
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Merci, chers compagnons, chers amis d’être venus si nombreux nous soutenir. Cette réunion marque le lancement de notre campagne pour un NON gaulliste et Républicain....
Le camp du OUI a la puissance de l’argent, le camp du NON a la force des idées. Avez-vous remarqué la pauvreté des arguments des défenseurs du OUI ?... ... Dire NON à la Constitution ce serait remettre en cause la prospérité de l’Europe. Valéry Giscard d’Estaing, le père de cette «brillante œuvre», n’a t-il pas osé répondre dans une interview aux «Dernières Nouvelles d’Alsace», que la France, en cas de refus, ne pourrait plus exporter ses produits comme aujourd’hui et que ce serait la fin du programme Airbus… Assez de ce chantage. Assez de cette caricature. Personne n’a le monopole de l’Europe. Le traité de Rome a presque 50 ans. Les liens entre nos pays, les échanges entre les jeunes générations sont si intenses qu’il serait heureusement impossible de remettre en cause cette belle idée européenne. Ceux qui la menacent le plus d’ailleurs sont sans aucun doute les promoteurs d’une voie unique, supranationale, sans frontières, malthusienne et sous tutelle américaine. La question n’est plus d’être pour ou contre l’Europe mais de savoir comment on la bâtit. La Constitution, sorte de contrat de mariage entre les peuples est-elle la bonne voie pour renforcer l’Europe dans le monde d’aujourd’hui ? Voilà la vraie question.... ... Turquie/Constitution, les deux questions ne seraient pas liées. Mais lorsqu’on se marie, on a quand même le droit de savoir avec qui. Pourquoi approuver une Constitution qui permet justement cette adhésion ? Je vous rappelle que le Traité de Nice ne l’autorise pas, puisqu’il répartit entre seulement 27 Etats (les 25 plus la Bulgarie et la Roumanie) les voix au Conseil européen et les sièges au Parlement européen. On nous dit que le pire n’est pas sûr et que la Turquie ne rentrera peut être pas dans l’Union ? Mais comment le refus de la Turquie jugé impossible aujourd’hui deviendrait-il soudain possible dans dix ans ? Le Premier Ministre Erdogan a signé le projet de Constitution à Rome, comme «invité». Son parti islamiste, l’AKP, est déjà observateur au sein du groupe PPE du Parlement européen, où siègent nos députés. Nos amis de l’UMP estiment que l’on peut dire NON à la Turquie et OUI à la Constitution. Je ne mets pas en doute leur sincérité mais je constate simplement que le OUI à la Constitution est irréversible alors que le NON à la Turquie est largement hypothétique... ... La France a-t-elle conscience des conséquences de ce passage dans un système supranational où une majorité d’Etats peut imposer sa loi à la minorité ? L’élargissement a changé le rapport de forces et nos positions sont souvent minoritaires : laïcité, PAC, services publics, immigration, la liste est longue des révisions déchirantes qui s’imposeront à nous si nous tombons dans ce piège. Déjà nous venons d’apprendre que la Commission a décidé de relancer la directive Bolkestein dès le lendemain du référendum français ! Comment les Gaullistes peuvent-il accepter cela ? Le Général de Gaulle a toujours voulu la réconciliation des peuples d’Europe. Le Général de Gaulle a mis en œuvre un partenariat solide avec l’Allemagne. Le Général de Gaulle, de façon prémonitoire, a refusé l’entrée de la Grande-Bretagne. Contrairement à ce qui est dit, il n’a jamais imaginé le partenariat avec la Turquie autrement que comme un partenariat. Le Général de Gaulle a toujours été hostile à la supranationalité qui court-circuite les démocraties nationales et casse donc la légitimité des décisions publiques. Ce texte des mémoires d’espoir est limpide.
... Le NON des Français au référendum aura donc à la fois un sens national et européen. Il affirmera la renaissance d’une France qui enfin veut sortir de la politique d’abandon qui la caractérise, gauche et droite confondue, depuis 30 ans. Il affirmera l’ambition d’une Europe qui ne se plie pas à une mondialisation inhumaine et qui, tout au contraire, reprend le flambeau de l’esprit des Lumières. Quel pays mieux que la France peut incarner cette résistance d’un humanisme face à cette nouvelle jungle ?
Au terme de son
intervention, Nicolas Dupont-Aignan nous a invité à rechercher l'auteur du
texte suivant ...
... Nous qui
rassemblons des femmes et des hommes venus de tous les horizons de la vie
politique, de l'extrême-gauche au souverainisme, Si nous avons soutenu
Jean-Pierre Chevènement en 2002, et si nous lui gardons notre amitié, et
si nous sommes aussi ici ce soir, c'est parce que nous pensons que la
France joue son destin. ... La réalité de la France d'aujourd'hui, c'est celle d'une oligarchie politico-médiatique, qui comme aux heures les plus sombres de notre histoire, ne croit plus en son pays ni dans son peuple. Voilà l'image qu'ont donné, sans s'en rendre compte je veux bien l'admettre, les parlementaires qui ont voté à Versailles le suicide de la Nation. Voilà l'image cruelle que renvoient d'eux-mêmes François Hollande et, pardonnez-moi, Nicolas Sarkozy, si prompts à s'affronter sur tout et le reste pour savoir qui sera calife à la place d'un calife qui n' a pas de suite dans les idées, mais qui se retrouvent d'accord sur l'essentiel. A ce jeu du tous perdants, La France y perd son industrie et ses emplois, son système éducatif, sa culture, sa place dans le monde, hier si chèrement défendue, et pour tout dire sa dignité...
... Alors faisons
un serment : travaillons a ce que ces femmes et ces hommes montrent au
pays, au delà de leurs différences, qu'ils ont une vision commune, celle
qui combine la défense du monde du travail et la défense de l'indépendance
nationale dans une nouvelle Europe à la hauteur des enjeux du monde.
Faisons en sorte dans les quelques semaines qui nous restent, de montrer à
un peuple désabusé qu'il vaut la peine de se battre pour lui-même et pour
le pays. Transformons les "non" particuliers de gauche, de droite, de ceci
ou de cela, en une force convergente capable de créer l'événement et de
changer la donne. Soyons capables de nous dépasser nous mêmes en tendant
la main à nos adversaires d'hier. Créons un courant d'opinion irrésistible
qui va changer l'avenir.
Député UMP et Président du "CERCLE NATION ET REPUBLIQUE" Nous voilà rassemblés comme l’ont été avant nous depuis des siècles les humbles, les obscurs, les sans grades qui font la Nation et qui face à la trahison des clercs et des opportunistes se lèvent pour dire NON et changer le cours de l’Histoire... ... Posons-leur les bonnes questions pour leur répondre tous ensemble
La réponse est NON !
La réponse est NON !
La réponse est NON !
La réponse est NON !
La réponse est NON !
La réponse est NON !
La réponse est NON !
... La politique de la France est mondiale et nous avons tout à perdre que de nous fondre dans ce carcan, c’est notre place au Conseil de Sécurité qui est en cause, certains veulent d’ailleurs que nous abandonnions notre siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’Union européenne. C’est le sens du rapport Laschet voté par le Parlement européen... ...
Je sais ce soir que
nous sommes écoutés et que le 29 mai prochain nous serons entendus. Vive la République, Vive la France !
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