Force Gaulliste
Association gaulliste "de gauche" de la mouvance chevènementiste
Merci
Chirac !
Non, nous
n'aimons pas Jacques Chirac :
-
L'ambitieux
qui a trahi les gaullistes (en général) et Jacques Chaban-Delmas
(en particulier) en 1974
-
Le fossoyeur
de la Ve République qui a accepté la cohabitation en 1986 (en
tant que premier ministre) puis 1997 (en tant que président de
la République), discrédité le droit de dissolution en 1997, fait
voter le quinquennat en 2000
-
Le
carriériste qui a approuvé le traité de Maastricht en 1992
-
L'homme qui a
oublié le peuple qui venait de l'élire à la présidence de la
République en 1995
-
Le chef de
l'État qui a rompu avec le gaullisme historique en accréditant
l'idée d'une responsabilité de la France dans la déportation des
Juifs
-
Le président
de la République française qui a voulu faire adopter le premier
projet de Constitution européenne
Pire que Jacques Chirac (que nous avons soutenu en
1995), est-ce possible ?
Oui, car nous,
gaullistes, osons aujourd'hui dire trois fois merci au président de
la République :
-
Merci
d'avoir toujours fait le service minimum pour défendre la
laïcité républicaine face aux communautarismes
-
Merci
de ne pas avoir systématiquement aligné la politique étrangère
française sur celle des États-Unis
-
Merci
- à défaut certes d'appliquer l'"autre politique" promise en
1995 pour lutter contre la fracture sociale - de ne pas avoir
totalement cédé à la pensée unique néo-libérale
Bref, merci Jacques Chirac pour tes rares réflexes gaullistes et
républicains ...avec lesquels Nicolas Sarkozy veut, justement,
rompre :
-
Communautarisme et rupture
avec l'universalisme républicain
-
Atlantisme
et rupture
avec la politique étrangère gaulliste globalement poursuivie par
Pompidou, Giscard, Mitterrand et Chirac
-
Néo-libéralisme et rupture
avec le modèle social français issu du programme du Conseil
national de la Résistance
Avec Nicolas Sarkozy, le pire est possible !
Alternative
Gaulliste
http://www.gaullisme.org
septembre 2006
A
- Communiqué n°1
B
-
Communiqué n°2
C -
Communiqué n°3
|