Communiqué du 19 octobre 2007

 

Le "traité simplifié" approuvé par les chefs d'Etat

 

Texte du "projet modificatif" accepté à Lisbonne

Analyse comparative détaillée entre le projet refusé le 29 mai 2005 et celui accepté en catimini à Lisbonne
Dossier préparé par Christophe Beaudouin, conseiller du groupe Indépendance et Démocratie au Parlement européen, et directeur de l'Observatoire de l'Europe
(www.observatoiredeleurope.com)

Pétition pour un nouveau référendum

Les chefs d'Etat des 27 pays de l'Union européenne ont approuvé vendredi 19 octobre un traité européen qualifié de "simplifié" visant à remplacer la défunte Constitution européenne et donnant, aux dires les plus optimistes des partisans du "oui", plus de poids aux 27 nations de l'UE dans le monde.

La négociation avait été repoussée, les leaders européens devant d'abord résoudre des problèmes internes liés aux dernières réticences affichées par la Pologne et l'Italie concernant le traité.

Notons toutefois que certains membres ont accepté ce protocole en "arrachant" des "revendications" prenant en compte leurs spécificités… mais pas la France. Une Europe à la carte, où certains peuvent modifier le contenu du menu.

 

Accélérer les prises de décision

"Il y a un accord global", a déclaré un diplomate finnois tôt ce vendredi 19 octobre 2007. Une déclaration semblable à celle de plusieurs de ses pairs.

Le traité européen simplifié vise à accélérer les prises de décisions, afin que les membres de l'UE puissent intervenir plus promptement sur des questions mondiales comme la défense (Otan ?!), la sécurité énergétique, le changement climatique ou les migrations.

Pour ce qui concerne directement notre pays, Nicolas Sarkozy a accepté qu'à terme (2014) la France n'ait plus, de façon permanente, de commissaire européen au sein de la commission.

 

Pas de constitution

"Ce nouveau texte n’est en réalité que le recyclage de plus de 90% du précédent traité constitutionnel" précise Nicolas Dupont-Aignan, député non-inscrit et Président de Debout la République, mouvement gaulliste et républicain. Il n'est plus une constitution, mais en a le contenu. Les Français sont trompés par le nouveau pouvoir. Ils doivent se mobiliser pour "arracher" le droit de s'exprimer par référendum.