Les
chefs d'Etat des 27 pays de l'Union européenne ont approuvé
vendredi 19 octobre un traité européen qualifié de
"simplifié" visant à remplacer la défunte Constitution
européenne et donnant, aux dires les plus optimistes des
partisans du "oui", plus de poids aux 27 nations de l'UE dans
le monde.
La
négociation avait été repoussée, les leaders européens
devant d'abord résoudre des problèmes internes liés aux
dernières réticences affichées par la Pologne et l'Italie
concernant le traité.
Notons toutefois que certains membres ont accepté ce
protocole en "arrachant" des "revendications" prenant en
compte leurs spécificités… mais pas la France. Une Europe à
la carte, où certains peuvent modifier le contenu du menu.
Accélérer les prises de décision
"Il
y a un accord global", a déclaré un diplomate finnois tôt ce
vendredi 19 octobre 2007. Une déclaration semblable à celle
de plusieurs de ses pairs.
Le
traité européen simplifié vise à accélérer les prises de
décisions, afin que les membres de l'UE puissent intervenir
plus promptement sur des questions mondiales comme la
défense (Otan ?!), la sécurité énergétique, le changement
climatique ou les migrations.
Pour ce qui concerne directement notre pays, Nicolas Sarkozy
a accepté qu'à terme (2014) la France n'ait plus, de façon
permanente, de commissaire européen au sein de la
commission.
Pas
de constitution
"Ce
nouveau texte n’est en réalité que le recyclage de plus de
90% du précédent traité constitutionnel" précise Nicolas
Dupont-Aignan, député non-inscrit et Président de Debout la
République, mouvement gaulliste et républicain. Il n'est
plus une constitution, mais en a le contenu. Les Français
sont trompés par le nouveau pouvoir. Ils doivent se
mobiliser pour "arracher" le droit de s'exprimer par
référendum. |