Communiqué du 24 novembre 2008

 

Debout la République : le parti "gaulliste et républicain"                                                                      Photos Alain Kerhervé - © gaullisme.fr

 
  • Dupont-Aignan lance son parti face à une UMP "fossilisée"

PARIS (AFP) Le député (ex-UMP) Nicolas Dupont-Aignan a lancé dimanche son propre parti, Debout la République (DLR), prêt à livrer la bataille des européennes face à un parti majoritaire qu'il juge "fossilisé" et "coresponsable" avec le PS du "naufrage programmé" du pays.

Dans un discours aux forts accents antilibéraux et étatistes, l'élu de l'Essonne, 47 ans, a affirmé vouloir "se forger un passage entre les mastodontes de l'UMP et du PS", renvoyés dos à dos.

"Depuis 30 ans, ils feignent de s'opposer mais en vérité ils défendent exactement la même politique, la même pensée unique. Ils sont coresponsables du naufrage programmé de notre navire France", a-t-il lancé devant un millier de ses partisans réunis à la Mutualité à Paris.

"L'UMP, qui peut dire ce qu'elle défend aujourd'hui? A force d'être dirigée directement par le président de la République elle s'est fossilisée. On dirait une girouette condamnée à suivre le vent qui tourbillonne à l'Elysée au gré des circonstances".

Quant au PS, "il meurt de ses rivalités internes" mais aussi de "ne pas avoir su résoudre la contradiction entre son souci de la défense du secteur public et son souci du respect des normes de l'OMC".

Au milieu des Croix de Lorraine et des drapeaux français brandis à bout de bras, une partie de la salle a sifflé le nom de Nicolas Sarkozy.

Se présentant comme un "gaulliste et un républicain" voulant "transcender le combat "gauche-droite", Nicolas Dupont-Aignan espère pouvoir présenter des listes dans toutes les circonscriptions pour les européennes de juin prochain.

Récusant le qualificatif de "souverainiste", il a exclu toute alliance avec le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers.

Autour de lui à la tribune, certains transfuges du MPF ou des membres du MRC de Jean-Pierre Chevènement sont venus lui apporter son soutien.

"Pour moi, la seule solution, c'est une union des républicains des deux rives", a insisté Christine Tasin, militante au MRC.

Benoît Millery, ex-responsable MPF de la Marne qui avait milité au côté Philippe de Villiers dans la campagne du "non" au référendum de 2005, assure avoir rejoint M. Dupont-Aignan en raison du manque de combativité de son ex-mentor contre le traité de Lisbonne : "Il y a des silences qui font mal. Il n'a pas dit un mot sur Lisbonne, rien".

"On peut aimer l'Europe et ne pas vouloir de cette construction monstrueuse", qui ne "tient pas compte du vote des peuples", a encore lancé M. Dupont-Aignan, évoquant les "non" danois, français et irlandais aux référendums sur la constitution européenne.

"L'UE dans sa forme actuelle est morte et il faut acter sa mort. Mais j'ose aussi vous dire "vive l'Europe", car il est possible de bâtir une solidarité européenne différente de ce qui a été fait jusqu'à présent".

Au départ un simple club fondé en 1999 avec des élus RPR opposés au traité européen d'Amsterdam, DLR table sur 10.000 adhérents à la fin 2008.

Oui, vous m’avez bien entendu, l’Europe ce bout de continent, où est né le monde moderne, qui s’est déchiré, qui s’est projeté sur le globe, a la capacité de proposer pour lui-même et pour le reste de la planète une nouvelle régulation.

Vive l'Europe....

Laurent Seurot, Responsable national DLJeunes
et Elisabeth Laithier - Vice-présidente de DLR
lisent ensemble le texte,
unissant les deux générations de militants
de "Debout la République".


Laurent Pinsolle, chef d’entreprise,
blogueur, militant à Paris

La boussole de Laurent :
"Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera, tôt ou tard, une source d’ardeurs nouvelles après que j’aurai disparu",
Charles de Gaulle, Mémoires de Guerre.



L'Ambassadeur de France Pierre Maillard, ancien Conseiller diplomatique du Général de Gaulle.

Il apporte son soutien à
Nicolas Dupont-Aignan

 


Une délégation de la Bretagne

« La cause des tourments du PS »

Debout la République (DLR), parti gaulliste et républicain, ne se réjouit PAS de la ruine actuelle du PS, dont l’existence serait utile à la démocratie, bien commun trop menacé de tous les Français.

En revanche, DLR tient à souligner que les tensions de ce parti resteront profondes tant qu’il voudra, à la fois :

4demander plus de social et de dépenses

4soutenir l’Europe d’aujourd’hui, libérale, réductrice des dépenses, destructrice d’emploi, et profondément contraire aux intérêt des salariés et autres Français.

D’ailleurs, DEBOUT LA RÉPUBLIQUE, qui vient de se refonder, ouvre fraternellement ses portes à ceux qui veulent concilier Intérêt Général et véritable progrès social.

Christian Lechevalier, Responsable DLR Bretagne