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Roosevelt, Giraud... contre de Gaulle

 

Giraud, Roosevelt, De Gaulle et Churchill

De Gaulle et Giraud :

Pose photographique pour une poignée de main furtive...

 

La conférence d'Anfa

 

La conférence de Casablanca (1943) se tînt à l'hôtel Anfa à Casablanca au Maroc du 14 au 24 janvier 1943 afin de préparer la stratégie des alliés après la guerre à l'égard de l'Europe.

Cette conférence, parfois appelée conférence d'Anfa en raison de la localisation de l'hôtel où elle eut lieu, fut décidée par le président des États-Unis d'Amérique Franklin Roosevelt et le premier ministre britannique Winston Churchill, qui invitèrent à se joindre à eux d'une part Joseph Staline – qui déclina l'offre –, et d'autre part les généraux français Henri Giraud et Charles de Gaulle.

Giraud, qui gouvernait alors, en sa qualité de « Commandant en chef civil et militaire » l'Afrique du Nord et l'Afrique occidentale française, accourut sans hésitation à la demande de Roosevelt.

Les réserves de Charles de Gaulle

Charles de Gaulle, président du Comité national français de Londres avait été le premier à proposer à Giraud une rencontre, après la disparition de Darlan, sans d'ailleurs recevoir de réponse. Lorsque les deux hommes se trouvèrent face à face, de Gaulle lança : " Eh Quoi ? Je vous ai par quatre fois proposé de nous voir, et c’est dans cette enceinte de fil de fer, au milieu des étrangers qu’il me faut vous rencontrer ? Ne sentez-vous pas ce que cela a d’odieux au point de vue national ? "

 

 


Sous son armure de glace, pourtant, de Gaulle enrage de devoir consacrer tant de temps et d'énergie à solder l'intermède algérois, alors que la guerre vient d'aborder son tournant décisif. Il écrira le 14 juin suivant à sa femme, restée en Angleterre :"Il faut avoir le cœur bien accroché et la France devant les yeux pour ne pas tout envoyer promener".