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Communiqué du 7 novembre 2005
 

 

Violences urbaines : les paroles ne suffiront pas !

 

 

Nous avons entendu cet après-midi les déclarations du premier ministre à propos des flambées de violence de Clichy-sous-Bois. Au delà de ces propos, auxquels chacun ne peut que souscrire, des mesures d’urgence doivent être prises pour résoudre la crise dramatique de la Justice.

Sortons du faux débat prévention / répression, qui sert d’alibi aux majorités successives depuis une quinzaine d’années mais de résout rien !

Au delà de la gestion immédiate de ces émeutes, c’est bel et bien la crise de la République et de l’Etat régalien qui est en cause.

A force de dénigrer le modèle républicain d’assimilation et de laisser se développer le communautarisme qui fait le lit de l’intégrisme, c’est toute une partie de la population que l’on abandonne à la tentation de la révolte contre les institutions de la République. Le spectacle de représentants communautaires chargés de rétablir l’ordre public est à cet égard inadmissible.

Plus encore, la décrépitude de la Justice, privée depuis de trop longues années de moyens corrects pour assurer sa mission, compromet gravement son fonctionnement au point que la moitié des peines ne sont pas exécutées 18 mois après avoir été prononcées !

C’est pourquoi nous proposons que soit engagée sans attendre une première mesure concrète : l’augmentation massive des effectifs de greffiers et de juges d’application des peines, dont le nombre prévu dans l’actuel volet dépenses de la loi de finances 2006 est très insuffisant.

 

Nicolas DUPONT-AIGNAN                                                 Jacques BAUDOT

Député-maire UMP                                                  Sénateur UMP

Patrick LABAUNE                                                               Lionel LUCA

Député UMP                                                                  Député UMP

François Xavier VILLAIN

Député-maire UMP