Communiqué du 22 janvier 2007

 

Vive la France libre !

 

 

En se déclarant favorable à la souveraineté du Québec, Ségolène Royal vient de repousser encore les bornes de la tartufferie et de la manipulation politiques. Faut-il rappeler que la candidate provisoire (1) du Parti socialiste n'avait, au printemps 2005, pas de mots assez durs pour flétrir les militants du Non au projet de constitution européenne, c'est à dire les défenseurs de la République et donc de la souveraineté française, populaire et nationale. ?  Elle les accusait de collusion avec l'extrême droite et annonçait la "décadence" de la France en cas de victoire du Non. Un Non qu'elle combat encore et sur lequel elle veut revenir en proposant un nouveau référendum !

Apôtre invariable et méprisant de la supranationalité, de l’Europe fédérale des länder, la voici donc tout à coup, en apparence convertie à l'indépendance des cousins de la Belle Province, tout en restant opposée à celle de la France.   Quel conseiller lui a-t-il suggéré ce soudain sursaut de "patriotisme allogène" ? Et dans quel but ? Exister sur la scène internationale ou tenter, ridiculement, de séduire quelques nostalgiques du général ? Charles de Gaulle, pouvait se permettre de lancer  un "Vive le Québec libre !" qui se voulait avant tout un pied de nez narquois aux anglo-saxons. Ses états de service l'y autorisaient et il était sincère. En sa qualité de néo-munichoise, européiste et atlantiste,  Mme Royal  n’a aucune légitimité ni qualification pour le faire. Plagier de Gaulle dans son cas, relève de la mystification.  Cela démontre une fois encore,  après la démagogie de Nicolas Sarkozy invoquant à Versailles, Guy Moquet, Jaurès ou Jean Moulin, que le couple des candidats choisis par les milieux atlantistes du totalitarisme européen fédéraliste, utilise méthodiquement le mensonge  et la falsification, comme arme politique afin de duper le peuple. (Claude Beaulieu, président du Comité Valmy)

 

(1) Les bourdes et incartades de l'investie social démocrate, l'inconsistance de son discours, ses intolérances et sa psycho-rigidité, navrent de si nombreux militants socialistes que certains souhaitent aujourd'hui ouvertement qu'elle cède la place...   

 
  • Vive le Québec libre ... du général de gaulle. Un moment historique et inoubliable



Féru d’histoire, matière qu’il enseigna à l’école militaire de Saint-Cyr, Charles de Gaulle porte dans son cœur le Québec, celui de Jacques Cartier, le Malouin, et de Samuel de Champlain, l’homme de Brouage. Il en veut à la France d’avoir lâchement abandonné en 1763 cette terre de culture française, après la défaite de Montcalm face à Wolfe.
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