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Communiqué du 19 novembre 2006

 

Ségolène rafle la mise...

 

Après une "mise à mort" qui aura duré une année, Ségolène Royal a enterré les éléphants du PS. La procédure mise en œuvre au parti socialiste pour la désignation de leur candidat à la présidentielle 2007 appelle de notre part les remarques suivantes :

*      Reconnaissons-le ! Les primaires ont eu un impact médiatique d'ampleur incontestable. Le PS a tenu le dessus de la scène pendant de longues semaines avec un suspens alimenté par les médias.

*      En interne, les débats ont été appréciés par les militants. Le vote s'est déroulé démocratiquement, même  entaché quelque peu par l'arrivée tardive de 60.000 nouveaux adhérents.

*      Cette primaire a également laissé des traces à l'extérieur du PS, notamment au sein de l'UMP, l'autre parti dominant. Les militants, même timidement, jalousent cette démocratie interne qui, manifestement, n'existe pas dans le parti sarkozyste.

 

MAIS, cette procédure de primaire interne ne fait que renforcer notre conviction. Les partis politiques, malgré une représentativité directe (adhésions) faible par rapport au corps électoral, reprennent le pouvoir et imposent leurs choix.

Nous revenons allègrement, et sans toujours s'en apercevoir, au régime des partis. A défaut de VIème république, les deux partis dominants veulent nous faire revisiter les couloirs intrigants de la 4ème.

Ils nous privent de l'acte fondamental de la vie politique : la présidentielle qui reste, conformément à la constitution de 1958, corrigée en 1962*, le point central de notre vie démocratique.

 Alain KERHERVE

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* Election du Président de la république au suffrage universel.