Face au mur, le PS n’hésite pas, dernière
tentative désespérée pour enrayer sa déroute électorale, à mobiliser son
électorat contre la TVA sociale. Le PC, moribond, l'accompagne.
Contrairement à l’annonce pourtant sans
ambiguïté du premier ministre, le PS nous promet pour demain une TVA à
24,6% (+ 5%). "Le gouvernement a décidé de financer les déficits
sociaux qu'il a lui-même contribués à creuser par une augmentation de la
TVA, qui se répercutera sur le pouvoir d'achat des ménages. Ce sont
aujourd'hui l'ensemble des Français qui auront à payer plus et à perdre
leur pouvoir d'achat pour financer les cadeaux fiscaux", a dénoncé
Benoît Hamon, porte-parole du PS.
Et pourtant, la TVA sociale que le
gouvernement veut « expérimenter » n'a strictement aucune incidence sur
l'étiquette des produits fabriqués et consommés en France. Appliquer la
TVA sociale revient à remplacer tout ou partie des charges sociales
versée sur le travail (masse salariale) par une taxe dite "sociale" d'un
montant identique sur les prix à la consommation (TVA sociale).
Par contre, soit de façon générale ou
ciblée, nos exportations seront favorisées et les importations,
notamment celles des pays à faibles coûts salariaux et protection sociale, seront taxées afin de participer au financement de
notre protection sociale.
Enfin, c'est aussi le meilleur moyen de
lutter efficacement contre les délocalisations.
La décision du gouvernement
d'expérimenter, avant généralisation, la TVA sociale est une victoire
incontestable des leaders politiques qui se sont investis réellement sur
ce sujet : notamment Nicolas Dupont-Aignan, député gaulliste et
républicain réélu dès le premier tour des législatives 2007.
Il convient de rappeler, afin de dénoncer
le mensonge électoral du PS, la prise de position de Jean-Marie BOCKEL,
Sénateur-Maire PS de Mulhouse, ex-ministre de François Mitterrand.
Alain Kerhervé
Connaître la TVA social :
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