Communiqué du 15 juin 2007

 

Le parti socialiste invente la TVA sociale … anti-sociale !

 

Face au mur, le PS n’hésite pas, dernière tentative désespérée pour enrayer sa déroute électorale, à mobiliser son électorat contre la TVA sociale. Le PC, moribond, l'accompagne.

Contrairement à l’annonce pourtant sans ambiguïté du premier ministre, le PS nous promet pour demain une TVA à 24,6% (+ 5%). "Le gouvernement a décidé de financer les déficits sociaux qu'il a lui-même contribués à creuser par une augmentation de la TVA, qui se répercutera sur le pouvoir d'achat des ménages. Ce sont aujourd'hui l'ensemble des Français qui auront à payer plus et à perdre leur pouvoir d'achat pour financer les cadeaux fiscaux", a dénoncé Benoît Hamon, porte-parole du PS.

Et pourtant, la TVA sociale que le gouvernement veut « expérimenter » n'a strictement aucune incidence sur l'étiquette des produits fabriqués et consommés en France. Appliquer la TVA sociale revient à remplacer tout ou partie des charges sociales versée sur le travail (masse salariale) par une taxe dite "sociale" d'un montant identique sur les prix à la consommation (TVA sociale).

Par contre, soit de façon générale ou ciblée, nos exportations seront favorisées et les importations, notamment celles des pays à faibles coûts salariaux et protection sociale, seront taxées afin de participer au financement de notre protection sociale.

Enfin, c'est aussi le meilleur moyen de lutter efficacement contre les délocalisations.

La décision du gouvernement d'expérimenter, avant généralisation, la TVA sociale est une victoire incontestable des leaders politiques qui se sont investis réellement sur ce sujet : notamment Nicolas Dupont-Aignan, député gaulliste et républicain réélu dès le premier tour des législatives 2007.

Il convient de rappeler, afin de dénoncer le mensonge électoral du PS, la prise de position de Jean-Marie BOCKEL, Sénateur-Maire PS de Mulhouse, ex-ministre de François Mitterrand.

Alain Kerhervé

 

Connaître la TVA social :