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RETOUR Dupont-Aignan - Jean Charbonnel - JP. Chevènement - Jacques Baumel - Jean Foyer - Michel Tauriac - Jean Lacouture - Paul Marie Coûteaux - Raphaël Dargent - Roland Hureaux - Yves Guéna ... |
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Textes choisis et présentés par Jean-Pierre Rioux, Editions Omnibus, 2008, 964 p., 27 euros |
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Présentation
de l'éditeur |
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Déroulée comme la fresque d’un peintre magique, voici, photo après photo, l’existence exceptionnelle d’un des plus grands hommes de l’histoire de France : Charles de Gaulle. Et pour donner à chaque image la parole qui lui manque, les commentaires et les réflexions d’un témoin privilégié, riche de ses souvenirs : ceux que le propre fils du Général, l’amiral Philippe de Gaulle, a bien voulu confier à Michel Tauriac. Grâce à ce récit illustré de photos souvent inattendues, rien de l’homme prestigieux n’échappe à nos yeux. Nous le suivons, pas à pas, de sa naissance à sa mort, au cours de son épopée, et jusque dans les moments les plus secrets de sa vie privée. En écoutant raconter son histoire, nous le voyons la vivre comme s’il en tournait lui-même les pages. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir) Biographie de l'auteur Michel Tauriac est l'auteur de nombreux romans et documents. On lui doit notamment le livre d'entretiens avec l'amiral Philippe de Gaulle, De Gaulle, mon père (Plon, 2003 et 2004). |
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Le général de Gaulle fait partie de la très petite cohorte des « grands hommes » dont la vie et l’œuvre justifient un ouvrage à vocation encyclopédique. Voici donc « Tout de Gaulle », de 1890 à 1970 – à travers son action mais aussi l’analyse qu’il en a lui-même faite. De par l’ampleur, la variété et l’originalité des thèmes abordés, sans tabou aucun, ce Dictionnaire de Gaulle est une entreprise ambitieuse et inédite. Mille entrées présentées dans l’ordre alphabétique, un volume de mille six cents pages sur un seul homme : un outil indispensable pour les chercheurs comme pour le grand public. Plus de trois cents auteurs, universitaires et chercheurs, apportent à cet ouvrage les meilleurs éclairages sur toutes les facettes de la vie de Charles de Gaulle, et prolongent la réflexion jusqu’à aujourd’hui à travers l’héritage politique qu’il a laissé. |
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Des
rubriques de : Mathieu Bretillard, Jean Charbonnel, Raphaël Dargent,
Laurent de Boissieu, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Foyer, Max Gallo, Yves
Guéna, Alain Larcan, Pierre Lefranc, Pierre Maillard, Pierre Messmer,
Charles Pasqua. BON DE COMMANDE
À retourner, accompagné de
votre règlement par chèque (26,50 euros - frais de port compris) à :
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Après vingt-cinq ans d’alternances ratées et la sourde oreille des élites au vote du 29 mai 2005, l’élection présidentielle de 2007 peut enfin permettre de sortir la France de la crise économique qu’elle connaît. Hélas, le système est en train de voler l’élection présidentielle aux Français. Esquivant les vrais débats, les partis politiques dominants privilégient les stratégies de show-biz et les batailles d’ego, pariant que les extrêmes joueront une fois de plus de repoussoir. Incarnant une nouvelle génération gaulliste, Nicolas Dupont-Aignan se propose, par sa candidature libre à l’élection présidentielle, d’offrir un autre choix aux Français. Dans ce livre sans œillères ni langue de bois, il lance à chacun un appel au sursaut démocratique. Et il va plus loin, en présentant un projet global pour la France, en 101 propositions concrètes destinées à redonner du sens à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »
Il semble à nouveau possible de dresser un bilan raisonnable du passé de la France. Mais à une condition, qu'avait bien perçue M. Pierre Nora dans une intervention remarquée de février 2006, au moment où s'engageait la controverse qui allait mobiliser la classe politique pendant de longs mois : c'est que l'on distingue clairement l'appréciation politique, qui doit demeurer ouverte à l'ensemble de l'opinion, et le travail proprement scientifique, qui doit demeurer sous la responsabilité des historiens. Nous en resterons là pour notre part, en souhaitant que ces tâches, également nécessaires, s'accomplissent dans la sérénité et l'objectivité. Une objectivité que n'ont pas servie des "lois" de circonstance, comme celle qui a dressé un bilan par trop sommaire de l'œuvre coloniale de notre pays, en provoquant des réactions, au demeurant excessives, de certains anciens colonisés. Ou celle qui a cru pouvoir décrire la tragédie de l'esclavage au XIXe siècle en faisant silence sur les combats fondateurs de l'abbé Grégoire, de Victor Schœlcher et du cardinal Lavigerie. Une objectivité que ne sert pas non plus la pratique récente de "docu-fictions" télévisées, où l'on "reconstitue" arbitrairement des drames du passé, depuis les débordements du S.A.C. jusqu'à la guerre d'Algérie, avec la volonté déterminée de donner toujours tort à la France, aux Français et, en particulier aux hommes de la Ve République.
Sortons donc des repentances à répétition, dont personne, à vrai
dire, ne sait plus gré à ceux qui les pratiquent, même si certains
médias se sont fait une spécialité, assez trouble, d'entretenir la
tentation gauloise du masochisme national. C'est une nation bien
dans sa peau, assumant ses gloires comme ses fautes, qui devrait
aborder les échéances fondamentales, présidentielles et législatives
de 2007..
Jacques
Baumel appartient au très petit nombre de Français qui, dès la défaite
de 1940, cherchèrent à prolonger le combat contre l’occupant. Durant
l’hiver 40-41, il rejoint Henri Frenay, fondateur du plus important
mouvement de résistance, Combat. Quatre années durant, il vivra en
clandestin, réussissant à échapper aux innombrables arrestations qui
déciment les combattants de l’ombre. Le récit qu’il brosse de cette
existence constitue un témoignage aussi inattendu que précieux. Devenu
secrétaire général des Mouvements unis de Résistance (MUR), Jacques
Baumel organise la plupart des réunions où s’affrontent les hommes et
les thèses qui dessinent le futur visage de la France : confît entre
Moulin et Frenay sur la place de la résistance intérieure par rapport
aux Français libres de Londres ; conflit entre Moulin et Brossolette sur
le retour des partis au sein du CNR ; confît entre les MUR et la
résistance communiste.
C'est peu dire que les français ont perdu l'idée, les repères, et le sens même de la France. France à deux ou plusieurs vitesses, fractures sociales, évanescence de la légitimité politique, crise du cadre culturel et, non moins, de la prétendue réponse multiculturelle face à la mondialisation/américanisation du monde, violences communautaristes. A toutes ces questions, il ne reste qu'une seule réponse : la langue française, le dernier talisman. Obsédée par elle-même, la France ne peut se retrouver aujourd'hui que par et dans le français. Par la langue, les Français ont encore un lien avec une histoire, avec une unité nationale ; par elle, sa diffusion internationale et la francophonie, ils ont encore une voix audible dans le monde. Aujourd'hui la question du français est sur toutes les lèvres : exception culturelle, apprentissage de la lecture, enseignement des langues, refondation de l'école et du corpus classique, respect de la langue dans l'entreprise, capacité à nommer les choses et à dire le monde... Mais personne ne l'envisage dans sa dimension centrale : c'est l'être français tout entier qui tien aujourd'hui à la langue. Tel est le défi qu'à relevé Paul-Marie Coûteaux : penser la langue globalement, c'est-à-dire en politique. Paul-Marie Coûteaux, directeur de l'Indépendance et des Cahiers de l'Indépendance, a notamment publié De Gaulle philosophe, Un petit séjour en France et, avec Nicolas Dupont-Aignan, Ne laissons pas mourir la France ! |
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Il ne se passe pas un mois sans qu'un ouvrage ne paraisse pour instruire le procès de l'État, pas une semaine sans qu'une personnalité politique ne nous chante la ritournelle funeste, cette petite musique qui, désormais sûre de son effet, enfle et devient assourdissante, cette petite musique que l'histoire de France ne connaît que trop : celle du renoncement à soi. La chasse est désormais ouverte. C'est haro sur l'État. Peu importe pour la plupart de ces accusateurs de confondre l'État avec ses services ou ses bureaux, prenant la partie pour le tout. Tout le monde dégaine, y va de sa petite salve. Ceux qui diffusent ces thèses antiétatiques, subtiles et élaborées, se comportent comme jadis les bandes noires qui écumaient les campagnes, pillant et démolissant les châteaux, veulent patiemment, pierre par pierre, par idéologie ou par intérêt, défaire la France. Le drame des élections présidentielles et législatives de 2007, c'est que ces bandes noires se recrutent de tous côtés, de droite comme de gauche. Elles aspirent au pouvoir ou inspirent ceux qui y postulent. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy en tête sont sensibles à leurs discours et souvent le relayent clairement ou mezza voce. Derrière leurs programmes respectifs, programmes officiels, lissés, consensuel, mêlant savamment générosité et fermeté, subtilement déclinés en slogans racoleurs, mis en scène en terme de plans médiatiques calibrés par des batteries de conseillers en communication, s'inscrivent en filigrane de ces bandes noires. Un programme libéral, communautariste et multiculturaliste, régionaliste et décentralisateur, euromondialiste et parlementarisme. Puisse cet ouvrage, en s'efforçant de puiser aux meilleurs sources de la politique française, contribuer à faire admettre cette vérité première : c'est l'État qui a fait la France, et c'est son absence qui la défait. Puisse-t-il aussi, dressant un sombre inventaire, révéler à ceux qui le liront la véritable portée des offensives en cours et éclairer sur le fond la nature proprement inique des élections de 2007 qui consistent - étrange choix démocratique – à choisir entre diverses façons de démolir l'État et à investir celle ou celui qui s'apprête par conséquent à défaire la France.
Professeur d'histoire, Raphaël Dargent est le président-fondateur du Cercle Jeune France (www.jeune-france.org) et le directeur de la revue Libres, la revue de la pensée française (www.revue-libres.com) publiée par les éditions de Guibert. Il a collaboré à de nombreuses revues gaullistes. Règlement par chèque à l’ordre de Raphaël Dargent et à retourner à l’adresse suivante : Raphaël Dargent 5, rue de Gunsbach 67400 Illkirch-Graffenstaden |
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Loin du discours hagiographique ou commémoratif, Roland Hureaux (Photo) propose une vision renouvelée et moderne du gaullisme. Il en montre d’abord le fondement anthropologique : la conception que le général de Gaulle avait du fait national et des responsabilités du président, s’enracine dans une réalité à la fois multiséculaire et universelle : le principe de leadership. L’humanité est composée d’entités organisées héritées de l’histoire qu’il n’appartient à personne de refonder arbitrairement. Aujourd’hui, les Etats-nations sont et demeureront pour longtemps encore, n’en déplaise aux tenants des utopies supranationales, le groupe pertinent. Ce qui ne veut pas dire que ces États soient appelés à se replier sur eux-mêmes ou à se faire la guerre : ils se doivent au contraire respect et reconnaissance mutuels en vue d’un dialogue et d’une coopération féconds A la tête de ces groupes humains, se trouve un chef ou leader, héréditaire ou élu. Ce que les peuples attendent de lui s’inscrit dans les fondamentaux de la nature humaine : les défendre, assurer la paix, la cohésion, la prospérité, soutenir leurs intérêts matériels et spirituels, promouvoir leur rayonnement. Cela suppose que le chef demeure un homme libre, à la tête d’une entité souveraine et qu’il bénéficie du consentement populaire, dont la démocratie est la forme moderne. Cette conception se situe dans la continuité d’une école de pensée trop méconnue en France : le libéralisme catholique dont Chateaubriand, référence intellectuelle fondamentale du général, fut la figure emblématique. . Elle se trouve à l’opposé de ce qui constitue le « mal du siècle », l’idéologie, forme de gouvernement pervertie dont le principe n’est pas le service pragmatique des intérêts d’une communauté concrète mais l’asservissement à une Idée supposée salvatrice, généralement simplificatrice et oppressive, souvent paravent d’une domination étrangère (la « Révolution nationale », le socialisme, la supranationalité). Le gaullisme est la forme achevée de la politique conforme à la nature : une politique sans idéologie. Soucieux de maintenir une distance critique, Roland Hureaux pose aussi la question : "de Gaulle fut il infaillible ?". Pour y répondre en toute liberté. Ce recueil d’études vient à point pour rappeler, peu après le référendum du 29 mai 2005 et à l’approche d’une élection présidentielle décisive, l’éminente actualité du gaullisme |
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