Communiqué du 28 avril 2005
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Europe : La Constitution européenne enterre l’Europe d’Airbus

 

Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan, 27/04/2005

 

Le premier vol d’essai de l’Airbus A380 est un symbole légitime de fierté et de performance pour tous les Européens.

Avec les programmes Ariane et Eurocopter, Airbus montre plus que jamais la voie à suivre, celle de l’Europe des coopérations étatiques à géométrie variable.

Hélas, au nom de la religion de la concurrence libre et non faussée, la Constitution européenne enterrera définitivement cette voie réaliste et prometteuse, en interdisant tout investissement public dans les grands projets industriels et de recherche (article 279).

Pire, en les communautarisant, elle les condamne à l’impuissance, comme en témoigne d’ores et déjà le projet Galiléo (GPS européen) dont la Commission de Bruxelles et certains pays atlantistes interdisent toute application militaire.

Le 29 mai, pour sauver l’Europe puissance et l’Europe des grands projets, les Français devront dire non sans aucun état d’âme à la Constitution européenne.

 

Géant des airs. 73 m de long, 79,80 m d'envergure, 24,10 m de hauteur, 20 roues, jusqu'à 656 places passagers... L'airbus A380 sera le plus gros avion commercial en circulation. Les premiers avions seront commercialisés dès 2006

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  • Parmi d'autres réactions, celle d'un internaute de la "France d'en bas" :

Le 1er vol d’essai de l’Airbus A380 donne lieu à une opération de récupération proprement surréaliste des partisans du oui au traité constitutionnel. C’est inacceptable.

Les Français doivent savoir que l’Airbus (comme Ariane ...), c’est L’EUROPE DE LA RAISON, de la coopération intergouvernementale, la seule qui marche.

C’est l’Europe que nous voulons, cette Europe de la coopération est aux antipodes de l’Europe intégriste de la commission technocratique qui est directement responsable des délocalisations, de l’entrée massive des produits textiles chinois, de la directive Bolkestein et de l’échec de Schengen.

Voilà pourquoi le non au référendum ce n’est pas la France isolée, c’est la France au travail avec ses partenaires en toute indépendance et souveraineté.

Pour construire cet avion, on n’a pas besoin du traité constitutionnel.