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Réintégrer l'Otan est un "aller sans retour" |
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Le député béarnais a qualifié d'"aller sans retour" la décision du président Nicolas Sarkozy d'annuler la décision prise par le général de Gaulle en 1966. Ce choix, a-t-il dit, n'aurait "pas dû être bradé, pas jeté aux orties". "En nous alignant, nous abandonnons un élément de notre identité dans le concert des nations", a déclaré François Bayrou dans un discours au palais de la Mutualité, à Paris. "C'est une défaite pour la France, c'est aussi une défaite pour l'Europe. Nous abandonnons une part d'héritage, nous l'abandonnons pour rien", a-t-il ajouté devant quelque 2.500 délégués réunis dans la perspective des élections européennes de juin. Pour François Bayrou, une France pleinement intégrée à l'Otan n'aurait pas pu refuser de s'engager militairement en Irak. "Nous ne voulons pas perdre notre indépendance, et le symbole de notre indépendance. Nous ne voulons pas être intégrés, être assimilés", a-t-il insisté. "La France est une alliée fiable, mais elle n'est pas une alliée comme les autres. Elle est une alliée qui garde une part symbolique, donc essentielle, de liberté". Le président du Modem a aussi critiqué son ancien allié devenu ministre de la Défense, Hervé Morin. "Le ministre de la Défense a dit 'il faut arrêter de barguigner". Et il a ajouté 'notre position d'indépendance aujourd'hui, elle est purement symbolique'. Innocent ! On peut en dire des bêtises en deux phrases. Les symboles, ce n'est pas secondaire, c'est essentiel !", a lancé François Bayrou. |
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Le
président du Mouvement démocrate, François Bayrou, a dénoncé dimanche le
choix de la France de réintégrer le commandement intégré de l'Otan,
qu'il considère comme une défaite pour la France et l'Europe.