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17 juillet 2007

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Le bloc-notes 

  • La République Gaullienne en danger !
    Position des gaullistes face aux réformes institutionnelles de Nicolas Sarkozy

Ce jeudi 12 juillet, Nicolas Sarkozy s'est rendu à Epinal pour exposer les réformes qu'il compte opérer dans notre Constitution.

Rien de plus logique à ses yeux que de se rendre dans ces lieux symboliques de la Vème République pour expliquer comment il comptait faire pour se débarrasser des fondements de la République gaullienne.

Nous connaissons ses intentions, notamment sa volonté de calquer le modèle institutionnel américain qui lui est si cher.

Après avoir été dénaturée par l'application de la cohabitation et la mise en place du quinquennat, la Vème République risque donc de connaître son coup de grâce !

Soit, le titre, donc l'enveloppe, restera mais ce qui est le plus important, la vision institutionnelle du général de Gaulle, disparaîtra !

Nul gaulliste ne peut l'accepter, de Gaulle ayant donné des fondements solides et efficaces à nos institutions et pas simplement un chiffre à une République !

Que Nicolas Sarkozy souhaite changer d'institutions est son droit mais utiliser le nom du général de Gaulle pour se justifier et les réaliser n'est rien d'autre qu'une honteuse manipulation.

La rumeur qui a été lancée, notamment par LE FIGARO du 4 juillet, prétendant que de Gaulle voulait se rendre devant le parlement, a d'ailleurs fait long feu compte tenu de l'attachement avéré de de Gaulle à la séparation des pouvoirs qu'il avait placé, dès le 13 juin 1958, au cœur de la question constitutionnelle.

L'Union du Peuple Français et ses alliés, l'Union Gaulliste, Initiative Gaulliste, le Rassemblement Pour la France et le Cercle Jeune France, dénoncent ce genre d'agissements !

En tant que défenseurs de la Vème République nous ne pouvons que nous opposer à toute dérive de nos institutions et appeler les gaullistes de conviction à la plus grande vigilance !

"Le régime présidentiel à l'américaine n'est pas un régime pour la France."

Charles de Gaulle, Conseil des Ministres, 19 septembre 1962
 

Réforme institutionnelle :
un gaullisme de façade !

Nicolas Dupont-Aignan

  • Le 13 juillet 2007 - COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Président de la République a affirmé sa volonté de réformer en profondeur nos institutions, afin de renforcer le rôle de l’Etat, conformément à l’esprit gaulliste de la Vème République.

Le gaulliste que je suis, ne peux que s’en réjouir, pour aussitôt constater qu’il manque l’essentiel dans ces déclarations d’intention.

Tout d’abord, un Etat fort ne sert à rien si ses propres décisions lui sont dictées par d’autres, ce qui est hélas de plus en plus le cas dans le cadre de l’UE actuelle. Un Etat fort sans souveraineté n’est qu’une coquille vide que n’aurait pas acceptée le chef de la France Libre.

Ensuite, il ne faut jamais perdre de vue que l’étendue des pouvoirs présidentiels sous la Vème République est conditionnée par le contrôle direct du peuple sur le Président de la République, exercé au travers de l’élection présidentielle et du référendum.

Or, Nicolas SARKOZY demeure réticent au respect de cette pratique institutionnelle fondamentale. Il l’a dit et illustré en actes en signant une Constitution européenne bis qu’il se refuse obstinément à soumettre au référendum par peur du peuple français.

Ce gaullisme de façade ne doit pas impressionner nos concitoyens, qui risquent hélas de découvrir bientôt le décalage béant entre le marketing politique présidentiel et la politique réelle de l’Elysée.

Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président de Debout la République

L'Europe supranationale
est-elle en route ?

 

 

 

 

 

 

http://www.observatoiredeleurope.com

  • L'Allemagne avertit la France que la BCE est intouchable

Berlin (Reuters) - La chancelière allemande, Angela Merkel, a clairement dit au président français, Nicolas Sarkozy, que l'Allemagne résisterait à toute tentative de remise en cause de l'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE), rapporte dimanche l'hebdomadaire Der Spiegel."Merkel a fait savoir à Sarkozy qu'il était bien sûr libre d'exprimer ses idées", écrit le magazine, qui cite une source de l'entourage de la chancelière. "Mais dans le cas où il attaquerait frontalement l'indépendance de la BCE ou l'objectif de stabilité des prix, il devrait s'attendre à une forte résistance de la part de l'Allemagne." Sarkozy doit participer lundi à la réunion de l'Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro. Il pourrait profiter de l'occasion pour critiquer une nouvelle fois la vigueur de l'euro, qui handicape selon lui la croissance et l'emploi. Merkel a déjà réaffirmé à plusieurs reprises que l'indépendance de la Banque centrale européenne devait être sauvegardée. L'euro évolue actuellement tout près de ses plus hauts niveaux historiques face au dollar et au yen. Aucun représentant du gouvernement allemand n'a pu être joint dans l'immédiat pour commenter l'article du Spiegel. Mais un haut responsable gouvernemental cité par le magazine a déclaré qu'aucun autre pays de la zone euro ne soutenait le président français.

  • La personnalité juridique de l'UE est exclusive

L'accord signé à l'issue du sommet de Bruxelles donne mandat à une nouvelle CIG de rédiger un 'traité modificatif" reprend l'essentiel du traité constitutionnel rejeté, en particulier l'ancien article I-7 qui octroie la personnalité juridique à l'Union européenne. Seule la Communauté européenne en était pourvue jusqu'ici, avec des conséquences limitées au champ de compétence (économiques et commerciales) résultant du Traité CEE. S'agissant de l'Union européenne, aux compétences sans cesse plus larges, l'attribution de la personnalité juridique est une révolution. Cette disposition doit en effet se lire avec l'arrêt du 31 mars 1971 de la Cour de Justice "AETR", en application duquel cette personnalité morale de l'Union se substitue à celle des Etats-membres et en conséquence leur interdit de se manifester lorsque l'UE s'exprime. Il s'agit là de l'un des fondements du fédéralisme.

Francophonie - Droit du travail et brevets européens
VOX LATINA RELANCE SA PÉTITION INTER-FRANCOPHONE
CONTRE LA RATIFICATION DU PROTOCOLE DE LONDRES

Paris, le lundi 16 juillet 2007 - Voxlatina.com - Face à l’offensive ministérielle (cf. la tribune de Valérie Pécresse et de Jean-Pierre Jouyet dans « Le Monde » du 12 juillet) pour une ratification « maintenant » du Protocole de Londres, dont il est pourtant prouvé qu’il va à l’encontre de l’intérêt des entreprises françaises, VOX LATINA relance sa pétition francophone internationale contre la ratification de ce Protocole néfaste, qui aurait aussi pour conséquence de donner de fait à l’anglais un statut de langue de droit en France ! Explications, liens et formulaire de la pétition : lire l’article...