n° 46 31 janvier 2007 |
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Difficile de concilier campagne électorale et présence au gouvernement, engagement auprès de Sarkozy et loyauté envers Villepin. Les ministres – qui sont de plus en plus nombreux à réclamer un rôle dans la campagne – l’apprennent à leurs dépens.
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Sous le haut patronage du président de l’Assemblée nationale, en présence du ministre de la culture et de la communication, les intervenants*, hommes des médias, spécialistes, politiques, ont apporté leur éclairage sur les relations nouvelles entre médias et démocratie.
Trois thèmes ont été au cœur des analyses : le marché des médias en mutation, la responsabilité de ces derniers dans la production d’une information de qualité, les moyens de mieux garantir la liberté d’expression et le pluralisme du paysage médiatique.
Avec les contributions de : Jean-Louis DEBRE, Président de l'Assemblée nationale, Jacques MYARD, Député, Président du CNR, Philippe BAILLY, Président de NPA-Conseil, Bernard BROCHAND, Député-maire de Cannes, Philippe BAUDILLON, Directeur général de France 2, Bernard SPITZ, Président de BS Conseil, Louis DREYFUS, Directeur général de Libération, Yann CHAPELLON, Directeur général du Monde Interactif, Didier POURQUERY, Directeur de la rédaction de Métro, Jean-Pierre VESPERINI, Professeur d'économie, Membre du Conseil d'Analyse économique, Olivier GOHIN, Professeur des Universités, Jean-Paul MARTHOZ, Directeur des "Enjeux Internationaux", Denis MUZET, Président ed l'Observatoire du Débat Public, Médiascopie, Christophe BIGOT, Avocat, Jean MENU, Ancien chef du Cabinet militaire du Premier ministre, Richard MICHEL, Président de LCP-AN, Alexandra FEUILLADE, Directrice adjointe des programmes du CSA, Emmanuel HAMELIN, Député, Président de la Mission TNT, Henri FOUQUEREAU, Secrétaire général du Forum pour la France, Renaud DONNEDIEU de VABRES, Ministre de la Culture et de la Communication |
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On doit se méfier des sondages, c'est entendu. Mais on devrait aussi les regarder de plus près. Par exemple celui sorti ce week-end par l'IFOP pour Acteurs publics, paru dans Metro et intitulé « les Français et le pouvoir d'achat ». Que nous dit ce sondage (1) que les médias n'ont pas repris ? Tout simplement que Nicolas Sarkozy, en matière de revenus, et particulièrement ceux des ouvriers, est à côté de la réalité. Le slogan du candidat UMP « travailler plus pour gagner plus » n'est entendu que par moins d'un Français sur cinq. Lorsqu'on demande aux sondés « laquelle de ces solutions permettrait d'améliorer votre pouvoir d'achat », ils répondent dans l'ordre : baisse de la TVA (57%) ; réduction de la fiscalité sur les carburants (43%), augmentation significative du Smic horaire (36%), nouvelle baisse de l'impôt sur le revenu (33%), augmentation du temps de travail hebdomadaire 17% ! Quant aux ouvriers, que Nicolas Sarkozy affirment tant aimer, ils placent l'augmentation du SMIC en tête à 55% ! Et ils ne sont que 18% à se dire prêt à bosser davantage pour gagner plus. Peut-être parce qu'ils savent ce que de longues journées à l'usine veut dire. Conclusion, si Nicolas Sarkozy apparaît en tête en matière de crédibilité personnelle, ce que tout le monde a repris, il est en queue de peloton pour les solutions (baisse des impôts et augmentation du temps de travail). Il reste à formuler un souhait : que la campagne permette enfin aux Français de voter sur des programmes, des engagements, et non plus sur des « sentiments », souvent fabriqués par les médias.
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Doc Gynéco était hier au Grand Journal de Canal+ pour parler des Grands esprits se rencontrent, le livre qu'il a écrit au sujet de son soutien au candidat de l'UMP. Son engagement : « c'est comme l'amour, c'est mystérieux ». Ce qui lui a plu en premier chez Sarkozy, c'est le mouvement contre lui. De ses propres mots, le candidat le comprend, « lui sait m'utiliser » s'est-il permis d'ajouter. Face aux réactions hostiles à son ralliement, Doc Gynéco s'est désespéré : « Je ne savais pas que la politique était aussi violente. » Son coup de foudre avec Sarkozy n'est pas encore consommé puisque le rappeur a avoué ne pas avoir encore pris sa carte à l'UMP. |