n° 43 16 octobre 2006 |
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Hélas, le système est en train de voler l’élection présidentielle aux Français. Esquivant les vrais débats, les partis politiques dominants privilégient les stratégies de show-biz et les batailles d’ego, pariant que les extrêmes joueront une fois de plus de repoussoir. Incarnant une nouvelle génération gaulliste, Nicolas Dupont-Aignan se propose, par sa candidature libre à l’élection présidentielle, d’offrir un autre choix aux Français.
Dans ce livre
sans œillères ni langue de bois, il lance à chacun un appel au sursaut
démocratique. Et il va plus loin, en présentant un projet global pour la
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Le Conseil économique et social rendra fin novembre au Premier ministre un avis très attendu sur la représentativité des syndicats.
Le Conseil
économique et social (CES) a joué avec le feu quelques jours avant que
Jacques CHIRAC ne vienne exposer, le 10 octobre, sa vision du dialogue
social. Au moment où le gouvernement peaufine son projet de loi sur ce
thème, un autre sujet, beaucoup plus explosif a surgi : la
représentativité des syndicats. Un avant-projet d’avis, soumis à la
discussion de la commission de travail du CES, proposait de mettre fin à
la "présomption irréfragable de représentativité" qui fixe depuis 1966
le nom des confédérations représentatives : CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et
CFTC. Quarante ans plus tard, d’autres organisations frappent à la porte
du "club des cinq", parmi lesquelles l’UNSA. Cet avant-projet suggérait
de remplacer le système actuel par une "représentativité nationale" qui
découlerait "d’un choix des salariés exprimé lors d’une consultation
électorale nationale", comme les élections prud’homales. Toute
organisation "qui aurait obtenu un score supérieur à un certain seuil",
par exemple 5%, bénéficierait de la "reconnaissance de représentativité
nationale". Et pourtant, il faut noter une évolution historique et courageuse de la CFDT (lire la brève du 19 juin 2006) |
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«Face à Sarkozy, je voterais Royal. Sans
hésitation.» Le propos, rapporté mercredi dernier par Libération, était
attribué à "un ministre". Sarkozy a aussitôt vu rouge et a tout mis en
œuvre pour circonscrire ces propos incendiaires. Quelques députés,
rapporte cette fois-ci Le Parisien (10/10/2006), fidèles et loyaux
serviteurs du président de l'UMP, ont donc enfilé leur tenue de
plombiers pour identifier la fuite. Sont soupçonnés : les ministres
François Goulard et Azouz Begag. On ne sait pas qui sera chargé à
l'Intérieur du resserrage des boulons |
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Le Premier ministre veut parvenir à un diagnostic précis et partagé en décembre, lors de la conférence sur les revenus. C’est un rendez-vous que Dominique de VILLEPIN veut bien préparer. Le Premier ministre va convoquer en décembre une conférence sur l’emploi et les revenus à laquelle seront conviés les partenaires sociaux. À cette occasion, Matignon souhaite disposer d’une évaluation fiable de la situation. Face à des syndicats sceptiques, Dominique de VILLEPIN veut se donner toutes les chances. Le chef du gouvernement a donc demandé au Conseil d’analyse économique (CAE), présidé par Christian de BOISSIEU, de lui "proposer de nouveaux instruments" pour mesurer l’évolution du pouvoir d’achat. Toujours dans la perspective de la conférence de décembre, Matignon recevra le mois prochain le rapport de Jacques DELORS, président du Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC). L’ancien président de la Commission européenne doit établir "la situation réelle" de l’emploi et des revenus en France. En confiant cette mission à une personnalité de gauche, le Premier ministre espère convaincre les syndicats de sa bonne foi. La demande adressée au CAE vise également à rassurer les confédérations sur la volonté du gouvernement. . |
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Depuis la rentrée, le climat s’envenime entre le parti de François BAYROU et celui du ministre de l’Intérieur. En excluant, le 10 octobre, Pierre-Christophe BAGUET du groupe UDF de l’Assemblée nationale, les députés centristes ont envoyé un message à Nicolas SARKOZY : ils n’ont pas l’intention de céder aux pressions exercées sur eux par le président de l’UMP.
Pierre-Christophe BAGUET a été sanctionné après avoir annoncé, la
semaine dernière, qu’il soutiendrait Nicolas SARKOZY plutôt que François
BAYROU lors de la présidentielle. Pour Hervé MORIN, président du groupe
UDF à l’Assemblée, la défection du député des Hauts-de-Seine est
symptomatique du "verrouillage de la vie politique" que l’homme fort de
la droite a mis en place dans son département. Plus largement, Hervé
MORIN dénonce les "pressions" dont sont victimes les parlementaires
centristes. "On nous explique que si on n’est pas avec lui avant le
premier tour de la présidentielle, on doit disparaître", explique-t-il.
Une situation confirmée par d’autres élus de l’UDF qui estiment donc que
c’est par pure "hypocrisie" que l’UMP laisse croire qu’elle pourrait ne
pas opposer de candidats aux députés centristes sortants.
Que F. Bayrou se rassure. Il n’est pas le seul a subir les pressions du Président de l’UMP. Tous ceux qui, au sein ou à la périphérie de l’UMP, montrent quelques velléités d’indépendance pour l’élection présidentielle (Ex : Nicolas Dupont-Aignan) sont marginalisés et mis « au piquet ». |