O.F.M.

n° 43

16 octobre 2006

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Le bloc-notes 

  •  Le livre de Nicolas Dupont-Aignan, candidat "gaulliste et républicain" à la présidentielle 2007.

Après vingt-cinq ans d’alternances ratées et la sourde oreille des élites au vote du 29 mai 2005, l’élection présidentielle de 2007 peut enfin permettre de sortir la France de la crise économique qu’elle connaît.

Hélas, le système est en train de voler l’élection présidentielle aux Français. Esquivant les vrais débats, les partis politiques dominants privilégient les stratégies de show-biz et les batailles d’ego, pariant que les extrêmes joueront une fois de plus de repoussoir.

Incarnant une nouvelle génération gaulliste, Nicolas Dupont-Aignan se propose, par sa candidature libre à l’élection présidentielle, d’offrir un autre choix aux Français.

Dans ce livre sans œillères ni langue de bois, il lance à chacun un appel au sursaut démocratique. Et il va plus loin, en présentant un projet global pour la France, en 101 propositions concrètes destinées à redonner du sens à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »

 

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  •  Syndicats : le "club des cinq" ouvert ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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  •    Mettre en cause le monopole de la représentativité syndicale est une œuvre utile à l'assainissement des relations sociales en France.

Le Conseil économique et social rendra fin novembre au Premier ministre un avis très attendu sur la représentativité des syndicats.

Le Conseil économique et social (CES) a joué avec le feu quelques jours avant que Jacques CHIRAC ne vienne exposer, le 10 octobre, sa vision du dialogue social. Au moment où le gouvernement peaufine son projet de loi sur ce thème, un autre sujet, beaucoup plus explosif a surgi : la représentativité des syndicats. Un avant-projet d’avis, soumis à la discussion de la commission de travail du CES, proposait de mettre fin à la "présomption irréfragable de représentativité" qui fixe depuis 1966 le nom des confédérations représentatives : CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC. Quarante ans plus tard, d’autres organisations frappent à la porte du "club des cinq", parmi lesquelles l’UNSA. Cet avant-projet suggérait de remplacer le système actuel par une "représentativité nationale" qui découlerait "d’un choix des salariés exprimé lors d’une consultation électorale nationale", comme les élections prud’homales. Toute organisation "qui aurait obtenu un score supérieur à un certain seuil", par exemple 5%, bénéficierait de la "reconnaissance de représentativité nationale".
Matignon, qui avait saisi le CES sur ce sujet au printemps, après le dépôt du rapport HADAS-LEBEL, a pris peur à la lecture de cet avant-projet, qui n’a aucune chance d’être adopté tel quel. À quelques mois de la présidentielle, le gouvernement ne prendra par le risque de bouleverser à ce point le jeu syndical. Les enjeux de pouvoir sont tellement importants pour les confédérations représentatives que le CES devrait rendre au Premier ministre, le 28 novembre, un avis moins tranché sur la question.

Et pourtant, il faut noter une évolution historique et courageuse de la CFDT (lire la brève du 19 juin 2006)

  •  Sarkozy plombier
     

  •    Qui ?

«Face à Sarkozy, je voterais Royal. Sans hésitation.» Le propos, rapporté mercredi dernier par Libération, était attribué à "un ministre". Sarkozy a aussitôt vu rouge et a tout mis en œuvre pour circonscrire ces propos incendiaires. Quelques députés, rapporte cette fois-ci Le Parisien (10/10/2006), fidèles et loyaux serviteurs du président de l'UMP, ont donc enfilé leur tenue de plombiers pour identifier la fuite. Sont soupçonnés : les ministres François Goulard et Azouz Begag. On ne sait pas qui sera chargé à l'Intérieur du resserrage des boulons
 

  •  Pouvoir d'achat
     

  •    les indicateurs sur la sellette

Le Premier ministre veut parvenir à un diagnostic précis et partagé en décembre, lors de la conférence sur les revenus.

C’est un rendez-vous que Dominique de VILLEPIN veut bien préparer. Le Premier ministre va convoquer en décembre une conférence sur l’emploi et les revenus à laquelle seront conviés les partenaires sociaux. À cette occasion, Matignon souhaite disposer d’une évaluation fiable de la situation. Face à des syndicats sceptiques, Dominique de VILLEPIN veut se donner toutes les chances. Le chef du gouvernement a donc demandé au Conseil d’analyse économique (CAE), présidé par Christian de BOISSIEU, de lui "proposer de nouveaux instruments" pour mesurer l’évolution du pouvoir d’achat.

Toujours dans la perspective de la conférence de décembre, Matignon recevra le mois prochain le rapport de Jacques DELORS, président du Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC). L’ancien président de la Commission européenne doit établir "la situation réelle" de l’emploi et des revenus en France. En confiant cette mission à une personnalité de gauche, le Premier ministre espère convaincre les syndicats de sa bonne foi. La demande adressée au CAE vise également à rassurer les confédérations sur la volonté du gouvernement.

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  •    Les pressions de SARKOZY !

Depuis la rentrée, le climat s’envenime entre le parti de François BAYROU et celui du ministre de l’Intérieur.

En excluant, le 10 octobre, Pierre-Christophe BAGUET du groupe UDF de l’Assemblée nationale, les députés centristes ont envoyé un message à Nicolas SARKOZY : ils n’ont pas l’intention de céder aux pressions exercées sur eux par le président de l’UMP.

Pierre-Christophe BAGUET a été sanctionné après avoir annoncé, la semaine dernière, qu’il soutiendrait Nicolas SARKOZY plutôt que François BAYROU lors de la présidentielle. Pour Hervé MORIN, président du groupe UDF à l’Assemblée, la défection du député des Hauts-de-Seine est symptomatique du "verrouillage de la vie politique" que l’homme fort de la droite a mis en place dans son département. Plus largement, Hervé MORIN dénonce les "pressions" dont sont victimes les parlementaires centristes. "On nous explique que si on n’est pas avec lui avant le premier tour de la présidentielle, on doit disparaître", explique-t-il. Une situation confirmée par d’autres élus de l’UDF qui estiment donc que c’est par pure "hypocrisie" que l’UMP laisse croire qu’elle pourrait ne pas opposer de candidats aux députés centristes sortants.
Les relations entre l’UDF et l’UMP se sont grandement dégradées depuis que François BAYROU a dénoncé l’"intimité" de Nicolas SARKOZY avec les "puissances d’argent".

 

Que F. Bayrou se rassure. Il n’est pas le seul a subir les pressions du Président de l’UMP. Tous ceux qui, au sein ou à la périphérie de l’UMP, montrent quelques velléités d’indépendance pour l’élection présidentielle (Ex : Nicolas Dupont-Aignan) sont marginalisés et mis « au piquet ».