O.F.M.

n° 40

3 juin 2006

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Le bloc notes 

 

  • L'élargissement de l'Union européenne se poursuit ...
     

  •  Ratification du traité d’adhésion de la République de Bulgarie et de la Roumanie à l’Union européenne

Le ministre des Affaires étrangères a présenté un projet de loi qui a pour objet d’autoriser la ratification du traité conclu entre les vingt-cinq États membres de l’Union européenne, d’une part, et la République de Bulgarie et la Roumanie, d’autre part, relatif à l’adhésion de ces deux États à l’Union.

Les négociations d’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie ont été conclues officiellement le 14 décembre 2004.

Ce traité, signé à Luxembourg le 25 avril 2005, doit être ratifié par les 27 parties.

  • Les députés Villepinistes créent une association...
    pour contrer Sarkozy.

 

  • Les députés proches de Dominique de Villepin vont créer une association pour "promouvoir le bilan du président de la République et du gouvernement", et "rappeler les fondements de la Ve République", notamment que "le Premier ministre est le chef de la majorité".

"On en a ras-le-bol d'entendre dans nos propres rangs démolir systématiquement l'action de Jacques Chirac et du gouvernement. On nous parle de +rupture+, de +la France d'après+. Que ce soit ici ou en Afrique, on nous explique qu'il ne s'est rien passé depuis douze ans ! Que tout va de travers !", s'est insurgé lundi Jean-Pierre Grand.

Le député de l'Hérault faisait ainsi allusion à Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et président de l'UMP qui vient d'effectuer un voyage au Mali et au Bénin au cours duquel il a plaidé pour de nouvelles relations entre la France et l'Afrique, "débarrassées des scories du passé". Adepte de la "rupture", M. Sarkozy a choisi comme nouveau slogan pour son parti "La France d'après".

L'association à laquelle appartiendra Jean-Pierre Grand et d'autres députés UMP - Georges Tron (Essonne), Jacques Godfrain (Aveyron), Jacques Le Guen (Finistère), Daniel Garrigue (Dordogne), René André (Manche) notamment - devrait s'appeler soit Notre République soit Valeurs républicaines.

Ces députés ont eu une première réunion mercredi dernier et sont en train de "mettre au point un texte qui exposera les idées" de ce groupe, a également indiqué M. Le Guen. Certains devaient dîner avec le Premier ministre lundi.

"D'ici quelques semaines, nous devrions être une bonne cinquantaine de députés gaullistes ou apparentés", a-t-il ajouté.

Pour M. Grand, "l'action de Jacques Chirac et du gouvernement, sous Jean-Pierre Raffarin ou Dominique de Villepin, est caricaturée ! C'est un contresens institutionnel et politique".

"Il faut réagir. Ce n'est pas en démolissant Chirac que l'on défend l'avenir et que les députés UMP seront confortés dans leur circonscription", a-t-il insisté.

Selon M. Tron, "il faut remettre au cœur de notre projet les valeurs classiques du gaullisme, notamment sociales".

Tous se défendent de vouloir mettre en selle Dominique de Villepin en vue de l'élection présidentielle de 2007. Ils font tout de même remarquer qu'à un an de la présidentielle, on ne peut pas savoir qui finalement sera le mieux placé".

"En 1969, on voyait Poher, en 74, Chaban-Delmas, en 88 Rocard, en 95 Delors et Balladur", disent-ils.

  • Les acteurs rentrent dans le rang !
    de
     Michel CASTELIN

  • Festival de Cannes

Quel plaisir, en effet, de voir les comédiens du film "indigènes" affirmer leur patriotisme et leur amour de la France ! La moindre des choses pour des Français. Qu’ils soient de souche ou d’adoption ! Ordinairement provocateurs, malintentionnés ou même carrément peu recommandables pour la jeunesse compte tenu des démêlés de certains d’entre eux avec la Justice, il faut cette fois-ci les féliciter. Ces individus ont rendu un hommage vibrant aux régiments d’Afrique de l’Armée Française qui se battaient dans l’honneur avec De Gaulle. Heures de gloire où se mêlaient sans distinction d’aucune sorte, au service de la France, soldats de métropole et d’outre-mer…de souche ou d’adoption. Depuis trop longtemps, des accents idéologiques, des  intelligences sournoises et des voix acides distillaient la désinformation, la division voire la haine. Jusqu’à en faire des films. Or les Français- de souche et d’adoption- en ont assez. Ils acceptent et endossent leur Histoire. Des migrations Celtes à la fuite éperdue de hordes soumises au libéralisme, instrumentées par les internationalistes et qui nous feraient sombrer avec eux. De la St Barthélemy à la décolonisation en passant par la Terreur et l’esclavage. De Brennus à de Gaulle, en passant par Charles Martel, Jeanne d’Arc, 1789 et le 18 Juin 40. Que de palmes pour les prochains ‘Cannes’ !

  • Les emails et SMS taxés pour financer l'UE ?

 
  • Un impôt sur les échanges électroniques pour financer l' Union Européenne est actuellement à l'étude dans les bureaux des fonctionnaires de l'institution.

Pour financer le fonctionnement des infrastructures et des administrations européennes, les députés réfléchiraient actuellement à trouver de nouvelles sources de financement. Parmi elles, la taxation des échanges électroniques par emails et SMS qui, si elle était appliquée, pourrait rapporter beaucoup. Car même en ne ponctuant qu'une somme minime ( de l'ordre de 0.00001 cent pour chaque email et de 1,5 cts pour chaque SMS ), c'est une manne financière de quelques dizaines de millions d'euros qui tomberaient ainsi dans les caisses de cette institution.

De l'idée au groupe de travail
Mais de qui vient cette idée au juste ? Et bien, c'est un député français, Alain Lamassoure qui en aurait émis l'éventualité. On se demande si cette hypothèse en est encore une, puisqu'un groupe de travail sur le sujet vient d'être constitué. Et la réflexion du député est on ne peut plus logique :
" C’est extrêmement peu, mais étant donné les milliards d’échanges de ce type chaque jour, cela pourrait produire un revenu immense. Les échanges entre les pays ont gonflé, donc tout le monde pourrait comprendre que l’argent nécessaire à financer l’ Union européenne provienne des bénéfices engendrés par l’ UE "...

Un impôt, et un de plus !
ImagePour information, il faut savoir qu'actuellement, les institutions européennes sont financées par la contribution de chaque pays membre. Si on a souvent dénoncé le manque de transparence lié au fonctionnement même de la commission européenne, on connait par contre la part de chacun dans ce budget européen et vers où va cet argent (illustration ci-contre.

Parmi les autres hypothèses de financement sont également évoquées la taxation sur la distribution de carburant ou sur la vente des billets d'avion. Mais celle sur les échanges électroniques, si elle était appliquée, pourrait s'apparenter à un nouvel impôt européen sur les nouvelles technologies.

En tout cas, l'idée est française et on se demande parfois si finalement il n'aurait pas mieux valu avoir du pétrole.