O.F.M.

n° 39

13 mai 2006

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Le bloc notes 

 

  • La participation est-elle de retour ?
     

 

  • La lettre d'A.R.G.O.S. (Action pour le renouveau du Gaullisme – La voix du Gaullisme Social)*

 

Le premier ministre soumettra en juin au Parlement un projet de loi relatif à la participation et à l'actionnariat salarié. Parmi les éléments qui devraient figurer dans ce nouveau texte : la distribution d'actions gratuites à tous les salariés, la redistribution plus équitable des bénéfices grâce à des formules d'intéressement plus avantageuses, la transformation des droits du compte d'épargne retraite, ainsi que la création de l'intéressement négocié entre plusieurs entreprises autour d'un projet. Ces points en faveur du salariat vont dans le bon sens. Néanmoins, il semble que la participation au gouvernement de l'entreprise soit la grande absente du projet de loi. Dans un rapport remis au Premier ministre en septembre 2005, les députés François Cornut-Gentille et Jacques Godfrain rappelaient pourtant que "si l'on demeure fidèle à son esprit originel, elle s'accompagne d'une nouvelle gouvernance de l'entreprise". L'actionnariat salarié peut-être un moyen d'y parvenir : à condition, soulignent les parlementaires, que la notion soit clarifiée pour assurer aux salariés la détention d'un minimum de 5% du capital de l'entreprise… ce qui semble, en effet, un minimum pour donner une certaine réalité à l'effort de "patriotisme économique".

 * Les lecteurs peuvent prolonger ce dialogue sur http://gaullismesocial.free.fr

 

  • Commentaire d'OFM.

Nous partageons l'avis émis par la lettre d'ARGOS, mais nous voulons aussi insister sur quelques points :

- La participation étant aussi une nouvelle manière de vivre les rapports patron-salariés; il devient urgent d'ouvrir le dossier relatif au syndicalisme français (Notamment la représentativité) avec, comme finalité, la volonté de faire participer les représentants du personnel aux aspects économiques de l'entreprise,

- La loi devrait, pour le moins, donner une orientation d'avenir, notamment pour ce qui concerne la gouvernance des entreprises,

- Si le législateur souhaite réconcilier les Français avec les entreprises, il est essentiel aussi de simplifier cette réglementation qui devient de plus en plus lourde, et de ce fait incompréhensible pour la très large majorité des salariés.

 

Les gaullistes de conviction ont une mission à remplir : continuer l'œuvre sociale inachevée de Charles de Gaulle.

 

  • Les Européens pour une autre Europe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • "Debout la République" a rejoint l’EU-Démocrates

 

 

 

Le 29 mai prochain, DLR et l’EUD avanceront des propositions concrètes pour réformer la construction européenne et alerter l’opinion publique française d’un contournement du référendum sur la Constitution européenne. »

« L’autre Europe » pour redonner un avenir à la construction européenne.

Un an après le rejet massif de la Constitution européenne par les peuples français et néerlandais, le débat sur l’Europe est au point mort. Arguant que ces votes ont été dictés par une mauvaise humeur passagère et des considérations essentiellement nationales, les dirigeants de l’Union européenne, les Chefs d’Etat et de gouvernement, les partis politiques dominants, comme les grands décideurs économiques et médiatiques, entendent imposer le défunt traité au mépris du suffrage universel.

Or, loin de constituer une menace pour la construction européenne, ces référendums historiques pourraient bel et bien en annoncer la refondation. En effet, en condamnant des dérives communautaires que la Constitution inscrivait dans le marbre, Français et Hollandais ont conjointement réaffirmé leur volonté de bâtir une Europe à la fois respectueuse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et démultiplicatrice du potentiel de chaque pays-membre. Disant tout haut ce que la plupart des autres peuples européens - privés de consultation populaire - pensent tout bas, ils ont ouvert la voie à « l’autre Europe », celle de la liberté et de l’efficacité au service des peuples.

A un an d’une élection présidentielle qui sera décisive pour l’avenir de la France et de l’Europe, Debout la République invite plusieurs responsables politiques européens regroupés dans le parti des Démocrates européens (EUD) pour détailler leur vision de cette autre Europe.

Sous la coprésidence de Jens-Peter Bonde et Nicolas Dupont-Aignan

Des précisions sur cette manifestation vous seront bientôt communiquées dans l'agenda de DLR

 

Le parti politique européen « EU-Démocrates » a été créé à l’initiative de Jens-Peter BONDE, eurodéputé danois et chef de file du Mouvement de juin, organisation politique à la pointe du combat contre le traité de Maastricht et des traités suivants d’inspiration supranationale. Se démarquant de la posture souverainiste qui cherche simplement à rétablir les souverainetés nationales, l’EU-Démocrates rassemble des hommes et des femmes d’horizons divers sur une ligne résolument « euro-réaliste » et favorable à la mise en œuvre d’une autre Europe, non pas à l’abandon du projet européen. La première vocation de l’EU-Démocrates est ainsi de mettre en rapport les Européens de bonne volonté pour qu’ils s’entendent sur un projet européen alternatif à la fois sérieux et raisonnable. L’EU-Démocrates, qui regroupe des personnalités et des mouvements danois, britannique, irlandais, hongrois, slovaque, portugais, polonais, slovène, etc... et français avec DLR depuis le début de l’année 2006, a aussi pour objet d’apporter son soutien dans chaque pays au combat politique mené par ses membres. C’est dans ce cadre que l’EU-Démocrates participera activement à la journée anniversaire organisée le 29 mai à Paris par DLR.

Site Internet de l'EUD : http://eudemocrats.org/

 

  • Les liens de la Commission de Bruxelles avec le milieu du crime organisé...
     

Afin que nul n'en ignore, je crois utile d'attirer votre attention sur le nouveau scandale qui agite, non pas la France, mais les institutions européennes.

Retour sur image :

À l’occasion du débat sur les délocalisations qui inquiète énormément les Français, le Premier ministre Dominique de Villepin s’était prononcé à la mi-septembre 2005 en faveur d'un certain « patriotisme économique ».

De passage à Londres, la Commissaire européenne à la Concurrence, la Néerlandaise Neelie Kroes, avait immédiatement réagi en critiquant cette déclaration dans les termes suivants : « Nous ne pouvons pas nous permettre d'être complaisants face à la résurgence actuelle de la rhétorique protectionniste. Le risque est à la fois réel et urgent ».

Faisant fi des usages diplomatiques les plus élémentaires et de son devoir de retenue vis-à-vis du gouvernement d’un Etat-membre, Mme Kroes avait poursuivi en déplorant que, « confrontés à l'insécurité et à une perte de confiance collective, certains politiques sont prompts à rechercher des appuis faciles en préconisant des politiques régressives de repli sur soi ». Elle avait aussi stigmatisé la volonté de « protéger des champions et des marques nationaux -ou même européens- des assauts du marché mondial » ou encore de distribuer des aides publiques « pour relancer les canards boiteux de l'industrie ».

De fait, Mme Kroes a à peu près obtenu satisfaction : le décret anti-OPA pris par la France est en train d'être taillé en pièces par les fonctionnaires néerlandais, britanniques et scandinaves de la Commission.

Le vote et la volonté du peuple français sont tout bonnement considérés comme nuls et non avenus. La "construction européenne" prouve une nouvelle fois que c'est une banale dictature, à ceci près qu'elle a l'intelligence de se présenter au contraire comme une "construction" démocratique, grandiose et futuriste.

Mais ce qui est intéressant, c'est d'examiner plus en détail qui est Mme Kroes.

On savait déjà qu'elle fut lobbyiste de l'avionneur américain Lockheed et qu'elle contribua à faire gagner le "contrat du siècle" aux Américains contre les avions de Dassault.

Elle n'est pas totalement ignorante de l'énorme scandale des pots-de-vin qui secoua les Pays Bas à l'époque.

Elle émargeait à pas moins de 40 conseils d'administration d'entreprises, y compris des très grands groupes américains comme par exemple Mc Donald's.

Pas besoin de préciser que les liens de Mme Kroes avec les "intérêts américains" - et sans doute avec la CIA - sont donc des plus étroits.

Mais aujourd'hui, on en a appris de belles.

Je vous laisse découvrir les deux articles consacrés - en page intérieure bien entendu - par Les Echos et Le Monde à un nouveau scandale qui touche Mme Kroes.

Désormais, ses liens avec le milieu de la pègre financière internationale, du blanchiment d'argent sale et du crime organisé sont en train d'être déballés sur la place publique.

Chaque jour qui passe nous permet de nous rapprocher de la vérité sur les institutions européennes.

La CIA et la mafia y sont comme des poissons dans l'eau, tout simplement.

 

  • LE GRAND CHARLES en double DVD

 

 

Après le succès télévisé sur France 2, le Grand Charles de Bernard Stora est désormais disponible en double DVD.

Bonus DVD  : Docu 58 mn "la traversée du désert", Scènes coupées commentées par le réalisateur, interview du vice-amiral Flohic, ancien aide de camp du général de Gaulle.

De 1947 à 1958, le général de Gaulle avait installé son bureau parisien au 5 rue de Solférino à Paris, aujourd'hui siège de la Fondation Charles de Gaulle. C'est dans cet immeuble historique que Bernard Stora et son équipe ont tourné de nombreuses scènes du GRAND CHARLES

 
  • Des gaullistes s'expriment...
    Sébastien NANTZ
    (Debout la République) et Christophe CHASTANET (Initiative
    Gaulliste)

Le gaullisme, idéologie particulière est né des idéaux d'un homme qui avait le sens des responsabilités et de la nation. D'un homme qui savait allier le progrès social avec une vision économique moderne.

Aujourd'hui ce gaullisme qui est une force de rassemblement au delà des clivages et des luttes partisanes est dans une situation particulière puisqu’il en est réduit à n'être qu'une idéologie d'appoint d'un gouvernement de droite qui lui est idéologiquement opposé.

Pendant ce temps certains gaullistes "de gauche" souhaiteraient voir incarner un courant gaulliste au sein d'une majorité de gauche. Pourtant, peut-on imaginer un seul instant De Gaulle se joindre à Mitterrand, les héritiers de De Gaulle soutenir ceux de Mitterrand ?

L'une comme l'autre de ces situations est inacceptable. Le gaullisme ne peut devenir une simple idéologie politique comme les autres, réduit à un rôle de faire valoir ou servir d'un simple soutien à un gouvernement. Tel cas s'était déjà produit sous De Gaulle où quelques membres du Rassemblement du Peuple Français ont décidé de soutenir le gouvernement de droite d'Antoine Pinay allant de ce fait "à la soupe" (terme employé par le Général).

Le Gaullisme doit-il pour autant être contraint de rester isolé ? La réponse ne peut nullement être positive, mais ce gaullisme doit être la force majoritaire conduisant à un redressement national par delà la droite et la gauche car tel était sa vocation et tel doit le rester.


Le gaullisme sera indépendant ou ne sera plus !

Celui ci doit se positionner comme il le fut historiquement c'est à dire au dessus des partis. Le positionner à droite ou à gauche sur le clivage politique serait le condamner à mort comme l'avait si bien affirmé à une époque un certain Jacques Chirac.

"Rien ne serait pire que la tentation de nous placer à droite. Il est clair que le mouvement gaulliste ne peut pas dans l'avenir être classé à droite. Pour cela, il y a d'autres mouvements politiques parfaitement adaptés. Mais il ne suffit pas de l'affirmer par des applaudissements. il faudra l'affirmer par des actes" (Jacques Chirac, Le Monde, 01/07/1975)

Malheureusement plusieurs tenants des valeurs gaullistes s'affirment comme un courant de la droite classique. Le courage et l’honnêteté serait alors, dans ces conditions, de se réclamer tels qu'ils sont c'est à dire comme de simples "souverainistes ou Républicains de droite" !

A la mise en sommeil du RPF, plusieurs anciens membres du mouvement gaulliste ont, quant à eux, eu la franchise de s'affirmer comme des "Républicains sociaux" soutenant même le gouvernement Mendès-France mais sans pour autant entraîner le nom du Général avec eux !

Pourtant, les défenseurs de cette indépendance du gaullisme restent divisés en chapelles et semblent s'en contenter. Cette situation conduira inéluctablement à l'effacement du gaullisme qui ne peut devenir à l'avenir une idéologie uniquement locale bien qu'il faut féliciter et remercier ceux qui dans leurs villes, villages ou départements continuent à se battre pour défendre nos valeurs.

Plusieurs appels au rassemblement ont été lancés, plusieurs actions ou tentatives ont été réalisés malheureusement cela est resté lettre morte jusqu’à aujourd’hui.

Face à cela un autre appel doit être lancé, celui ci devant aller en direction des sympathisants gaullistes eux même, ceux qui chez eux partagent nos valeurs et nos idées mais qui, désespérés, refusent de s'engager, ceux qui, également, veulent une rupture avec la droite gouvernementale ainsi bien évidemment qu'aux mouvements de bonne volonté qui visent la défense de nos idéaux avant quelconque désir personnel.

Pour que le gaullisme, indépendant des clivages, pèse à nouveaux dans notre pays, il est plus que jamais temps d'agir.

 

  • Note d'Objectif-France Magazine : nous approuvons ce texte et espérons que la future élection présidentielle sera l'occasion pour les gaullistes de convictions, quelque soit la sensibilité d'origine, de prendre de la hauteur et de s'unir sur l'essentiel.