n°34 22 novembre 2005 |
Le bloc notes
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Le diner-débat de l'Académie du Gaullisme animée par son président Jacques Dauer sera présidé par Nicolas Dupont-Aignan, candidat gaulliste et républicain à la présidentielle de 2007 Il portera sur le thème : valeurs républicaines et contrat social. |
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14 novembre : Philippe Douste-Blazy s'oppose à l'expulsion des délinquants en situation régulière Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy s'est prononcé contre l'expulsion, souhaitée par Nicolas Sarkozy, des étrangers en situation régulière qui ont commis des actes de délinquance.
A défaut d'être audible à l'étranger, il veut exister au sein du gouvernement .. en alimentant la confusion entre les ministres. Il serait temps que le premier ministre mette un terme à cette "chienlit gouvernementale chronique"... |
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Le Président de la Commission européenne a rencontré Dominique de Villepin dimanche soir et a fait savoir que l'Union européenne pouvait rapidement dégager 50 millions d'euros pour venir en aide à la France suite aux violences dans ses banlieues. J'ai envie d'hurler... Que devient la France ! Les médias se sont fait l'écho de cette information en regrettant, pour la plupart, le montant ridicule de cette offre par rapport aux dommages causés par ces évènements. En vérité, mon cœur de Français (et de gaulliste) saigne. Que la France se "débrouille" avec ses problèmes ! Il n'appartient pas à l'Europe de les gérer à notre place ... sinon à admettre qu'à "notre cher et vieux pays" s'est inexorablement substituée une "région" d'une Europe de plus en plus fédérale.
"La politique d la France ne se fait pas à la corbeille" disait le général de Gaulle pour montrer que le politique supplantait, à son époque, l'économique. Aujourd'hui, la corbeille se porte bien, et la politique de la France se fait à Bruxelles. Copie trop incertaine, à revoir ! Tel est le diagnostic rendu par la Commission européenne après l'examen du projet de budget 2006 débattu actuellement au sein du Parlement français. "Il y a des divergences" d'appréciations entre nous et le gouvernement Français précise Joaquin Almunia, Commissaire aux Affaires économiques qui demande des explications à Thierry Breton, notre ministre des finances " avant la fin Novembre. " et s'il "a l'intention de présenter d'autres mesures" pour répondre aux critiques de la Commission. Pauvres parlementaires français ! A quoi servez-vous Mais que Bruxelles nous foute la paix !!!!!! |
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Illustré de documents originaux, 100
pages 9,50 € [PARUTION 25 NOVEMBRE
] La singularité des propos, la diversité des styles, la sincérité de leurs auteurs ont conduit ce choix de textes partial certes, mais vivant. **********************
Introduction de Héliane BERNARD, textes de présentation d’Alain HARTOG. 15,09 euros. Je voudrais... n’a pas l’ambition d’être un livre supplémentaire sur la vie ou l’œuvre du Général de Gaulle, mais souhaite tout simplement faire découvrir au lecteur la personnalité de « l’homme du 18 juin » à travers un choix de textes très divers et rarement présentés ensemble.
Orateur
politique, écrivain militaire, mémorialiste épris de littérature mais
également poète, Charles de Gaulle savait que le verbe est l’âme d’une
langue et que les mots ont le pouvoir de conduire l’action. |
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Libération du 16 novembre 2005 Mais où est passée la grande déchirure du PS sur l'Europe ? Un an après le référendum interne sur la Constitution qui l'a révélée, le sujet a été éclipsé des débats préparatoires au congrès du Mans qui s'ouvre après-demain. Les trois principales motions (Hollande, NPS et Fabius) s'accordent pour réclamer une Europe plus politique et plus sociale. Seuls à se démarquer, deux anciens ministres, Hubert Védrine (Affaires étrangères, de 1997 à 2002) et Henri Nallet (Agriculture, puis Justice, entre 1984 et 1992), partisans du oui au référendum et coauteurs d'une contribution, mettent en garde leurs camarades contre les espoirs «chimériques».
Hubert Védrine. Parce que c'est un slogan sans portée. Tout en ayant appelé à voter oui au traité, je sentais se creuser depuis longtemps un abîme entre les élites intégrationnistes et le grand public. Après le référendum, j'ai pensé qu'il ne fallait pas se complaire dans les lamentations, mais repartir du réel. Or les positions européennes qui s'expriment aujourd'hui dans presque tous les courants du PS sont à la fois chimériques et illogiques. Chimériques, parce qu'il n'y aura pas d'Europe fédérale, du moins telle que la gauche française la conçoit. Et illogiques, parce que, dans une fédération, on vote à la majorité et que les idées sociales de la gauche française sont, même dans l'Eurogroupe, structurellement et durablement minoritaires. Henri Nallet. Le 29 mai a fait apparaître une crise qui couvait. L'élargissement a changé l'idée même de l'Europe politique. L'Europe fédérale, c'est la suite logique de la construction européenne de l'Ouest depuis les années 50. L'élargissement, lui, renvoie à une autre expérience historique, l'expérience communiste, qu'il convient de prendre en charge philosophiquement, politiquement… C'est pourquoi, après avoir défendu l'Europe fédérale, j'en suis venu à penser que ces positions sont irréalistes.
H.V . Attendre le miracle «constitutionnel» nous empêche de nous saisir des problèmes concrets. Je milite pour des objectifs vrais, pas imaginaires : une véritable politique économique et sociale dans la zone euro ; une conception socialiste de la réorientation des politiques communes, et notamment de la PAC ; une nouvelle politique commune autour du triptyque recherche-nouvelles technologies-environnement ; de nouveaux grands projets européens ; l'Airbus de demain (pourquoi pas la voiture propre ?) ; l'Erasmus de demain ; les grands travaux d'infrastructure … En étant très pragmatique : cela peut se faire à vingt-cinq comme le cadre des coopérations renforcées, ou à trois ou quatre. L'efficacité doit primer.
H.N.
Non, mais celui-ci suppose deux clarifications. D'une part, le préalable
institutionnel : déterminons les compétences respectives des États et de
l'Union. Ensuite, la question des limites de l'élargissement. C'était
l'un des sujets implicites du référendum, et nous sommes surpris de voir
la Commission pousser les feux aux négociations avec la Croatie, la
Macédoine et l'Albanie. Jeudi 17 Novembre 2005 |
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Il en profite pour lancer quelques pics. "Comment pouvez-vous laisser entendre que je suis responsable du développement du communautarisme dans ce pays ! Vous dites : vous n'avez pas tout résolu. C'est bien pour cela que je continue. Qui peut raisonnablement penser que le ministre de l'intérieur, dans un gouvernement dont il ne définit pas la ligne politique, pourrait tout résoudre ? "... Et à propos de la Corse : " Je reconnais que je n'ai pas réussi à créer les conditions du développement dans l'Île, mais je suis ministre de l'Intérieur et rien d'autre..." En un mot, tout ce qui est bien, c'est moi, tout ce qui ne va pas, c'est l'autre.
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