n°32 - 16 septembre 2005 |
Le bloc notes
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Après la victoire du NON le 29 mai dernier, Hervé de Charette (UMP) a proposé de mettre en oeuvre certaines mesures contenues dans le projet de constitution européenne rejeté par une large majorité des Français. Objectif-France a immédiatement réagi sur son site et s'est adressée à un panel de députés...
Monsieur le Député,
Malgré le rejet sans ambiguïté du projet de constitution européenne par le peuple français, mais aussi par celui des Pays-Bas, tous deux pays fondateurs de l’Europe, rejet porteur d’une véritable onde de choc salutaire pour mettre un terme à la politique européenne (Et non à l’Europe !) pratiquée depuis 20 ans, les États-majors des partis politiques promoteurs du « oui », mais également les différents responsables des institutions européennes, tentent de mettre en œuvre certaines mesures contenues dans le projet de traité constitutionnel. Au mépris de la démocratie, ils souhaitent ardemment, à l’image de ce que propose Hervé de Charrette au nom de l’UMP, contourner le vote des Françaises et des Français. Ils préconisent, avec le soutien appuyé d’Édouard Balladur (Le Figaro du 15 juin 2005), certaines mesures à prendre en catimini, sans consultation des peuples. A savoir, notamment : - Mise en place d’une Présidence Européenne (En fait, présidence du Conseil européen) de deux ans et demi, comme prévue dans le projet ; - Nomination d’un Ministre européen des Affaires étrangères responsable d’un service diplomatique commun. Tout en admettant que vous puissiez avoir une position différente de celle des 55% d’électeurs qui ont rejeté ce traité constitutionnel, je souhaite connaître votre point de vue sur la proposition exprimée par Hervé de Charrette. Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Député, en l'expression de mes sincères salutations. Alain KERHERVE 18 juin 2005
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Les députés
suivants ... ne répondent plus ! |
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Celles-ci s'échelonnent de 5%, à 14%,
30% et 40% des revenus, a annoncent Thierry Breton et Jean-François Copé
dans une interview publiée mercredi dans Le Figaro.
Les réductions d'impôts résultant de
"niches fiscales" seront plafonnées à 8.000 euros, plus 750 euros par
personne à charge, précisent les ministres de l'Économie et du Budget.
La réforme de l’IRPP annoncée par le gouvernement est une mesure de simplification et de bon sens que chacun doit saluer, sauf à être de mauvaise foi ou ignorant ! La baisse de la pression fiscale, bien que non uniforme, bénéficiera légitimement aux classes moyennes qui ont été fiscalement « maltraitées » depuis plus de 25 ans. Toutefois, cette simplification et cette baisse de l’impôt sur le revenu ne seront pas de nature à relancer l’économie, relance qui dépend avant toute chose des investissements. La baisse de l’IRPP va entraîner une hausse des revenus disponibles qui ira à la consommation, mais qui sera surtout épargnée. Elle prendra inéluctablement le chemin de l’étranger pour s’y investir si le capital épargné en France continue d’être fiscalement matraqué avec l’ISF, les droits de successions et l’IS. En conséquence, il est impératif que le gouvernement complète cette réforme par une baisse radicale de l’imposition du capital épargné. A défaut, cette réforme sera un trompe l’œil et ne permettra pas la relance de l’économie nationale mais bénéficiera aux pays qui ont compris que le capital investi est le moteur de l’emploi. *Député UMP |
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Patrick Ollier (UMP), député et Président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale, suggère que "des mesures soient rapidement présentées devant le Parlement" sur l'actionnariat salarié. Cette prise de position fait suite à la demande de Jacques Chirac qui a commandé au gouvernement de "proposer des mesures fortes de développement de l'actionnariat salarié d'ici la fin de l'année". Objectif-France : nous en reparlerons à Noël. |
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Question
: l’accident de santé du président Chirac va-t-elle, selon vous,
accélérer le lancement anticipé de la campagne de l¹élection
présidentielle ? Une nouvelle candidature de Jacques Chirac est-elle
définitivement écartée ? |