"Un
Français pressé», «sans arrêt en mouvement», qui «se risque à
revendiquer le leadership de l’Euro-pe" : c’est ainsi que le New York
Times voit Nicolas Sarkozy.
Le
nucléaire iranien
"La position de la
France, elle est là : pas d'arme nucléaire pour l'Iran, l'arsenal des
sanctions pour les convaincre, la négociation, la discussion, la fermeté
et je ne veux pas entendre parler d'autre chose qui n'apporterait rien à
la discussion aujourd'hui", a déclaré Nicolas Sarkozy au quotidien
américain.
Et de corriger Bernard
Kouchner
"Pour ma part, je
n’utilise pas le mot ‘guerre’. (…) Ce n'est pas vrai qu'il n'y a aucune
solution entre la soumission et la guerre (...) Entre la soumission et
la guerre, il y a une palette de situations, de solutions qui existent
comme le renforcement des sanctions qui finiront par produire leurs
effets" .Il prive aussi son ministre d'un voyage en Iran : "Je
pense que les conditions d'un voyage aujourd'hui à Téhéran ne sont pas
remplies. Dans les couloirs de l'ONU, on peut discuter. Un voyage à
Téhéran, c'est autre chose".
L’Otan
A propos du retour de la
France dans les structures militaires intégrées de l'Otan, plus de
quarante ans après que le Général de Gaulle a quitté cette branche de
l’organisation, le chef de l'Etat identifie deux conditions : que la
France n’ait pas à abandonner l’Europe de la défense et qu’elle obtienne
une place au plus haut niveau dans le commandement intégré. Mais ces
deux conditions sont nettement insuffisantes et ne garantissent pas une
défense européenne réellement indépendante, l'exemple de Trichet à la
BCE étant suffisamment éloquent quant à la prise en compte des intérêts
français.
La relation
franco-américaine : "Je suis fier d'être l'ami des Américains"
Nicolas Sarkozy
"considère que la France et les Etats-Unis sont sur le même pied
d’égalité, et quelque part, meilleurs que beaucoup d’autres parce qu’il
pense que leurs valeurs sont universelles et donc destinées à ‘rayonner’
à travers le monde. Les Allemands, les Espagnols, les Italiens, les
Chinois, à l’inverse, ne pensent pas de cette manière",
a-t-il dit, rapporte le quotidien. Quelle délicatesse ! |
Le président français Nicolas Sarkozy a lancé mardi un avertissement
sévère à l'Iran, du haut de la tribune des Nations unies, estimant
"inacceptable" que Téhéran se dote de l'arme nucléaire.
"L'Iran a droit à l'énergie nucléaire à des fins civiles", a
déclaré M. Sarkozy à la tribune de la 62e Assemblée Générale des Nations
unies.
"Mais en laissant l'Iran se doter de l'arme nucléaire, nous ferions
courir un risque inacceptable à la stabilité de la région et du monde",
a-t-il ajouté.
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