Communiqué du 26 septembre 2007

 

Nicolas Sarkozy corrige Bernard Kouchner

 
  • New York Times , 24 sept 2007

"Un Français pressé», «sans arrêt en mouvement», qui «se risque à revendiquer le leadership de l’Euro-pe" : c’est ainsi que le New York Times voit Nicolas Sarkozy.

 Le nucléaire iranien

"La position de la France, elle est là : pas d'arme nucléaire pour l'Iran, l'arsenal des sanctions pour les convaincre, la négociation, la discussion, la fermeté et je ne veux pas entendre parler d'autre chose qui n'apporterait rien à la discussion aujourd'hui", a déclaré Nicolas Sarkozy au quotidien américain.

Et de corriger Bernard Kouchner

"Pour ma part, je n’utilise pas le mot ‘guerre’. (…) Ce n'est pas vrai qu'il n'y a aucune solution entre la soumission et la guerre (...) Entre la soumission et la guerre, il y a une palette de situations, de solutions qui existent comme le renforcement des sanctions qui finiront par produire leurs effets" .Il prive aussi son ministre d'un voyage en Iran : "Je pense que les conditions d'un voyage aujourd'hui à Téhéran ne sont pas remplies. Dans les couloirs de l'ONU, on peut discuter. Un voyage à Téhéran, c'est autre chose".

L’Otan

A propos du retour de la France dans les structures militaires intégrées de l'Otan, plus de quarante ans après que le Général de Gaulle a quitté cette branche de l’organisation, le chef de l'Etat identifie deux conditions : que la France n’ait pas à abandonner l’Europe de la défense et qu’elle obtienne une place au plus haut niveau dans le commandement intégré. Mais ces deux conditions sont nettement insuffisantes et ne garantissent pas une défense européenne réellement indépendante, l'exemple de Trichet à la BCE étant suffisamment éloquent quant à la prise en compte des intérêts français.

La relation franco-américaine : "Je suis fier d'être l'ami des Américains"

Nicolas Sarkozy "considère que la France et les Etats-Unis sont sur le même pied d’égalité, et quelque part, meilleurs que beaucoup d’autres parce qu’il pense que leurs valeurs sont universelles et donc destinées à ‘rayonner’ à travers le monde. Les Allemands, les Espagnols, les Italiens, les Chinois, à l’inverse, ne pensent pas de cette manière", a-t-il dit, rapporte le quotidien. Quelle délicatesse !

  • Le double langage de la "diplomatie" française.

Le président français Nicolas Sarkozy a lancé mardi un avertissement sévère à l'Iran, du haut de la tribune des Nations unies, estimant "inacceptable" que Téhéran se dote de l'arme nucléaire.

"L'Iran a droit à l'énergie nucléaire à des fins civiles", a déclaré M. Sarkozy à la tribune de la 62e Assemblée Générale des Nations unies.

"Mais en laissant l'Iran se doter de l'arme nucléaire, nous ferions courir un risque inacceptable à la stabilité de la région et du monde", a-t-il ajouté.

 

 

 

Allocution de
N. SARKOZY
à l'ONU