20/03/2002

        

  • Armée professionnelle et syndicalisme

 

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Conséquence de la professionnalisation des armées, le souhait de certains militaires de créer des syndicats prenant en charge leurs intérêts a été relayé par les syndicats de salariés.

S’il est envisageable aujourd’hui de prendre en compte l’amélioration des conditions de vie et de rémunération des militaires, il convient de réfléchir à la structure à mettre en place.

Il est bien évident que les militaires ne peuvent, en aucun cas, avoir la possibilité de se mettre en grève.

A partir de là, et en considérant le statut particulier des personnels concernés, il serait inopportun pour ne pas dire plus, de laisser les syndicats traditionnels investir ce corps essentiel à la défense de notre territoire.

Par ailleurs, il est utile de rappeler que notre législation en matière syndicale est inique. Non seulement aucun des candidats à la Présidence de la république ne prend l’engagement d’en débattre faute de courage politique, mais tous se retranchent, lorsque sont évoqués quelques dossiers sociaux, derrière l’éternel parapluie : les partenaires sociaux (il faut entendre la bande des 5 - CGT, CFDT, CGC, CFTC et FO – déclarés représentatifs de fait) négocieront. De quel droit ? D’où tiennent-ils, ces syndicats, le mandat de négocier au nom de tous les salariés, alors qu’à peine 9% d’entre eux sont syndiqués ? N'ont-ils jamais reçu un mandat clair et limité dans le temps comme tout élu politique ou autre ?