17/02/03

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L'attentat du Petit Clamart

  

14 impacts de balles sur la DS présidentielle

Le 22 août 1962, à 20h30,la DS présidentielle file vers Villacoublay. Lorsqu’elle aborde le rond-point du Petit-Clamart, elle essuie plusieurs tirs d’armes automatiques.

Le gendre* du Général de Gaulle crie à son beau-père de se coucher en même temps qu’il ordonne au chauffeur d’accélérer. On relèvera 14 impacts de balles sur la DS et on retrouvera 150 douilles sur les lieux de l’attentat.

Les occupants de la voiture n’auraient pas dû en réchapper. Cette fois-ci, de Gaulle a eu beaucoup de chance. « Personne n’a rien eu ? » demande-t-il en arrivant à Villacoublay où l’attend l’hélicoptère qui doit l’emmener à Colombey. « Cette fois c’était tangent… Ces gens-là tirent comme des cochons. »

Le soir même une gigantesque chasse à l’homme est lancée.

Deux semaines plus tard, une quinzaine de personne est arrêtée. Certain nombre d’ente-elles sont déjà occupées à préparer un nouvel attentat, à la roquette cette fois ci.

Le lieutenant-colonel Bastien Thiry, responsable du complot et l’un des plus acharnés à supprimer le Général de Gaulle, est arrêté le 17 septembre Il est jugé et condamné à mort par la Haute Cour, refusant qu’on lui accorde des circonstances atténuantes. Il est fusillé le 11 mars 1963.

* Alain de Boissieu