Mouvement gaulliste et républicain présidé par Nicolas Dupont-Aignan, Député-Maire de Yerres (91), candidat à l'élection présidentielle de 2007.

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  • La chronique

POURQUOI JE SUIS CANDIDAT

 

Dans un monde en plein bouleversement, la France se cherche. Les Français doutent de leur propre avenir comme de celui de leur pays.

Délocalisations massives, chômage persistant, régression sociale, immigration non maîtrisée, remise en cause des services publics, fractures entre les générations et les territoires : à l’évidence, la France est malade.

Malade surtout car sa démocratie tourne à vide, ses élites refusant d’entendre l’appel au changement des Français.

Après le 21 avril 2002, le vote du 29 mai est à nouveau volontairement nié, oublié. L’impuissance publique semble confortable pour les dirigeants français qui se cachent derrière Bruxelles pour continuer comme si de rien n’était : entrée de la Turquie, directive Bolkestein, privatisations d’EDF ou des autoroutes.

Notre pays ne peut plus continuer sur cette pente car nos concitoyens ressentent désormais dans leur vie quotidienne le déclin de la France.

Elle ne manque pourtant pas d’atouts : vitalité démographique, productivité agricole et industrielle, rayonnement culturel et diplomatique, niveau de formation. C’est en s’appuyant sur eux que nous pourrons réunir les conditions du sursaut auquel aspirent nos compatriotes.

L’élection présidentielle de 2007 doit en être l’occasion.

Malheureusement, nous n’en prenons pas le chemin. Grand est le risque que ce scrutin se résume à un combat de chefs :

- d’un côté, les tenants de la pensée unique, de gauche comme de droite, prêts à sacrifier la République sur l’autel de la mondialisation ;
- de l’autre, les extrémistes de tous bords, qui mèneraient la France dans l’impasse du repli sur soi.

Je me refuse à voir les Français condamnés à cette tragique alternative. Il n’appartient qu’à nous de retrouver à l’occasion de la présidentielle de 2007 le vent de liberté qui a soufflé sur la France lors du référendum sur la constitution européenne.

C’est pourquoi, j’ai décidé, après mûre réflexion, de me porter candidat à l’élection présidentielle.

Au cours des prochains mois, sur le terrain, au cœur des régions de France, au côté de ceux qui souffrent comme de ceux qui espèrent, dépassant des clivages souvent factices, je présenterai un projet capable de réconcilier les Français avec leur pays. Un projet républicain et gaulliste leur offrant un vrai choix.

Le choix d’une France rassemblée

Contre les communautarismes qui portent en eux les ferments de la division, je souhaite promouvoir l’égalité qui rassemble, la stricte application de la loi, l’équilibre des droits et des devoirs, l’école du mérite, le respect de la laïcité, la renaissance des services publics garants de l’unité du territoire.

Le choix d’une France humaine réconciliant progrès économique et justice sociale

Contre l’inacceptable alternative entre une mondialisation barbare et le repli sur soi, je propose la refonte de notre pacte économique et social par l’association des salariés aux décisions de l’entreprise, la transformation audacieuse de la fiscalité afin de favoriser l’emploi et non plus le freiner, l’investissement massif dans les secteurs économiques de demain.

Le choix d’une France libre, à nouveau maîtresse de son destin

Contre la fuite en avant européiste, sans frontières, sans projets, sans nation, sans démocratie et, en définitive, sans avenir, je veux que la France bâtisse les fondations d’une nouvelle Europe. A la carte, elle permettra de faire ensemble ce que chaque pays ne peut faire seul, lançant des grands programmes de recherche et rétablissant la préférence communautaire. La France, une fois sa marge de manœuvre retrouvée, pourra alors s’adresser à nouveau au monde et devenir exemplaire dans la lutte contre la pauvreté et dans la protection de l’environnement.

Le temps est venu pour la France de se fixer un cap. Je souhaite y associer tous nos compatriotes car il ne peut y avoir de progrès individuel sans réussite collective. Le temps est venu de dessiner la France dans 20 ans. La France comme nous l’aimons.

 

Nicolas DUPONT-AIGNAN