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Communiqué du 16 mai 2006
 

 

Nicolas Dupont-Aignan... et la censure.

 
  • "Les petites soupes sur les petits feux"

     

    Au secours, la IVème République revient ! La célèbre phrase du Général de Gaulle sur les dérives du régime d’Assemblée s’applique parfaitement à la manœuvre de la motion de censure déposée par les socialistes.

    En l’absence d’une vraie politique alternative, le PS gesticule. Certains me conseillaient de suivre François Bayrou et de voter cette censure. Je ne le ferai pas pour trois raisons :


    1 – Je n’accepte pas que les médias remplacent les juges. Je ne condamnerai pas à mort un gouvernement même si je suis sévère à son égard sur la base d’une campagne de presse, même plausible, tant que celle-ci n’aura pas été étayée par l’enquête de justice. C’est un principe républicain fondamental. Les juges oui, les justiciers et autres chasseurs de prime, non !

    2 – Je ne veux pas mêler ma voix à celle d’une gauche qui ne propose rien et, à travers cette motion, ne fait que réaliser un coup politique de plus.

    3 – J’estime que c’est aux Français de trancher en comparant des projets s’attachant au fond des choses. C’est pourquoi, la seule censure qui vaille à mes yeux est celle de la présidentielle.

     

    J’appelle ainsi tous les gaullistes, tous les républicains qui croient encore en la France et aux valeurs de la République à m’aider dans la campagne présidentielle qui s’ouvre. Le document que je présenterai demain à la presse recense déjà 36 propositions capables de changer la France.

    A ceux qui regrettent de ne pas me voir voter la censure, je réponds très clairement qu’il faut savoir laisser du temps au temps. Je ne tomberai pas dans le piège de la politique politicienne que les Français exècrent de plus en plus. Ne nous trompons pas de combat. Offrons au contraire à nos compatriotes, par notre projet, un vrai débat pour 2007.


    A l’égard des chefs de clans, des extrémistes et des agités, je prouverai qu’un autre chemin fait de sérénité, de sérieux, de concret et de durée est possible. Et tant pis pour ceux qui attendent de la politique des mises en scène clinquantes et spectaculaires !