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Communiqué du 17 octobre 2005
 

 

Présidentielles 2007 :  Un candidat gaulliste et républicain ...

 

 

LE DÉPUTÉ UMP-GAULLISTE NICOLAS DUPONT-AIGNAN CANDIDAT À L’élection PRÉSIDENTIELLE DE 2007

Paris, le dimanche 16 octobre 2005 - Nicolas Dupont-Aignan, député UMP-Gaulliste de l'Essonne (banlieue parisienne) et président du club Debout la République, a annoncé samedi sa candidature à l’élection présidentielle de 2007, afin de proposer "un vrai choix" aux Français. Lors de la campagne référendaire du printemps dernier, qui aboutit au refus des Français de ratifier le projet de « constitution » européenne, NDA fut l’un des champions du NON victorieux, se démarquant ainsi de la position officielle du parti présidentiel, l’UMP.

"Nous voyons se profiler une bataille présidentielle caricaturale, avec un jeu de rôles, un vulgaire choc d'ego", a lancé Nicolas Dupont-Aignan, lors de la convention de son club, samedi après-midi à Paris. "On amuse la galerie en mettant en scène des duels qui se veulent spectaculaires mais sont en réalité factices", a-t-il ajouté.

"Pour éviter le retour de la gauche, il faut de notre côté regarder les choses en face", a fait valoir le député, notant à droite "une alternative factice entre la pensée unique et le repli sur soi, entre le discours bien-pensant et les extrêmes". "Les candidats de la pensée unique ont couvert leur flanc par des extrémistes repoussoirs".

"Je serai candidat pour servir cette « certaine idée de la France » qui nous est chère et qui nous rassemble", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan.

Il a précisé qu'il voulait une candidature "libre" et qu'il ne serait pas "l'expression d'un camp, d'un parti ou d'un clan".

Sa candidature sera en outre, selon lui, "porteuse d'une vision à long terme pour notre pays" et "exigeante", avec pour objectif une France "rassemblée", "humaine", qui réconcilierait "l'économique et le social", et "libre", avec la nécessité d'une "refondation européenne".

 

  • Dans le Figaro du 15 octobre, il précise les objectif de son combat.

LE FIGARO. – Vous avez promis de défendre vos idées dans la bataille de 2007. De quelle façon ?

Nicolas DUPONT-AIGNAN. – Depuis la victoire du non au référendum du 29 mai, j'observe, j'écoute et je constate qu'une fois de plus la volonté des Français est bafouée. Personne ne porte réellement les idées républicaines et gaullistes dont nos compatriotes sont, à mon sens, orphelins. C'est pourquoi, il est de mon devoir d'être candidat à la présidentielle.

Irez-vous jusqu'au bout ?

Je suis suffisamment lucide quant aux difficultés qui m'attendent pour ne pas m'arrêter en chemin. Ce qui est en jeu, aujourd'hui, c'est la survie de notre pays, de son modèle républicain dans un monde qui ne lui laissera aucun répit. Je veux offrir, sans tabou, un vrai choix aux Français. La présidentielle ne peut quand même pas se résumer à un choc d'ego, ni à une caricature de débat entre les différents tenants de la pensée unique d'un côté et les extrêmes de l'autre, de droite comme de gauche. Sur l'Europe, l'immigration, les délocalisations ou la famille, j'ai des solutions originales à proposer.

Vous plierez-vous au système des primaires internes à l'UMP ?

L'élection présidentielle place des femmes et des hommes face au peuple. Ce n'est a priori pas l'affaire des partis. Nous verrons bien, le moment venu, si les candidats de la majorité sont capables de se plier à un système crédible et honnête.

Refuseriez-vous les primaires parce que vous être isolé au sein de l'UMP ?

Je ne me suis pas senti isolé le soir du référendum. Quand on défend ses convictions avec sincérité, on n'est jamais seul. Dans la crise politique que nous vivons, les Français ont vraiment le sentiment qu'on se moque d'eux. L'ouverture des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union est une véritable provocation, comme la tentation de l'UMP de faire passer par morceaux, après 2007, une Constitution européenne massivement rejetée par les Français. Sans parler de la discrimination positive qui en peut qu'alimenter des communautarismes contraires à l'unité de la République et de la France.

Le débat Villepin-Sarkozy sur le thème de la «rupture» ne vous intéresse-t-il pas ?

Les Français veulent le changement mais pas n'importe lequel. Ils ne comprennent pas comment on peut se disputer en public, tout en appartenant au même gouvernement et en cautionnant les mêmes décisions.

En augmentant l'éparpillement des voix dans votre camp, ne craignez-vous pas de provoquer un 21 avril à l'envers, sans candidat de droite au second tour ?

On ne peut pas d'un côté se plaindre de l'abstention, de la montée des extrêmes ou de l'absence de renouvellement de la classe politique, et de l'autre empêcher d'ouvrir le débat sur des questions de fond. Ma seule ambition, c'est de placer les idées au coeur de la présidentielle de 2007.