L'absence
d'accord à l'OMC sur une nouvelle libéralisation du commerce
international n'est en rien un échec, bien au contraire. La volonté
forcenée de certains de vouloir l'ouverture en totale liberté des
services en contre partie de concessions sur l'agriculture est un leurre
pour de nombreux pays émergeants dont la situation interne serait ainsi
menacée par une déstabilisation des agricultures vivrières notamment.
Cet
échec est donc très relatif, et cela d'autant plus que le commerce
mondial croît avec les règles actuelles de 7 à 8 % par an en moyenne.
Il
est donc inutile de vouloir libéraliser la globalité du commerce mondial
où le dumping social et monétaire commande de retrouver des écluses afin
de mieux maîtriser les chocs qui en résultent.
La
globalisation nécessite de maîtriser des flux économiques trop souvent
déstabilisateurs en raison des profondes inégalités socio-économiques.
Le retour des Etats s'impose. |