Christian Blanc

01/02/2002

q           Mettre fin au monopôle syndical

 

q           Instaurer le référendum professionnel

 

 

Les mouvements de grogne et de revendications, pour certains légitimes, se sont multipliés ces dernières semaines, confirmant de manière cruciale, une structure de concertation et de négociation complètement obsolète.

Il est temps d’y mettre fin. Pour y parvenir, il faut avant tout une volonté politique affirmée, cadrée, s’imposant à tous, y compris à ceux qui détiennent, par la loi, l’exclusivité en matière de négociations au nom de tous les salariés, même si ces syndicats[1] ne représentent que ’entre eux10% d’entre eux.

Christian Blanc, ex-PDG de la RATP et d’Air France a mis le doigt sur la plaie, ce corporatisme qui ne peut avoir, par définition, qu’une vision étriquée et partisane du domaine économique et social.

Que le débat s’engage, que Christian Blanc monte au créneau et que le pouvoir de décision, pour les réformes importantes, revienne aux salariés pour ce qui les concerne.



[1] Les cinq confédérations dites représentatives : CGT, FO, CFDT, CFTC et CGC.