Communiqué du 21 mai 2005
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Europe : Les OUIstes veulent faire peur !

 

  

Nicolas DUPONT-AIGNAN, Député-Maire d’Yerres, Président de Debout la République

Renonçant à convaincre, les partisans du oui ont décidé de faire peur

A dix jours du référendum, les partisans du Oui semblent perdre leur sang froid. Renonçant à convaincre ou même simplement à expliquer la Constitution européenne, ils ont choisi de jouer sur les peurs. Un palier supplémentaire vient d’être franchi par le Premier ministre qui est allé jusqu’à prédire une grave crise économique en cas de victoire du Non. Après avoir brandi le spectre de l’isolement, le camp du Oui semble avoir définitivement déserté le terrain de la conviction pour s’installer sur celui de l’intimidation de nos compatriotes.

Incapable de susciter l’adhésion ou même un minimum d’enthousiasme, les partisans du Oui ne cherchent même plus à vanter les prétendus « vertus » d’un texte dont ils n’ignorent pas les dangers. Face à ce vote de résignation, de repli et de crispation, nous devons plus que jamais expliquer sereinement notre refus de sceller dans le marbre les dérives à l’œuvre depuis plus de 15 ans. Bien au-delà, il nous appartient d’expliquer davantage les perspectives d’avenir pour construire une autre Europe. C’est ainsi que notre Non portera l’espoir d’une refondation qui est entrain de se cristalliser dans notre pays. Nombreux sont d’ailleurs les citoyens européens à attendre le Non français qui contraindra les gouvernements à renégocier.

Aujourd’hui, c’est bel et bien le vote Non qui incarne l’espoir. Avec les 15 parlementaires de l’UMP qui ont eu le courage de dire Non, nous devons continuer notre campagne sereine d’explication sur le terrain pour concrétiser l’espoir le 29 mai

 

 

Le même Delors qui expliquait 6 jours auparavant qu'il pouvait y avoir un "Plan B" nous explique maintenant que ceux qui parlent de "Plan B" alternatif au traité constitutionnel européen sont "des singes savants qui veulent se rendre intéressants sur le sujet".

Il faut quand même oser !

En fait, cette campagne référendaire est un naufrage pour Delors.

 

Delors : ceux qui parlent de plan B sont "des singes savants"

PARIS, 19 mai 2005 (AFP)

L'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors affirme que ceux qui parlent de "Plan B" alternatif au traité constitutionnel européen sont "des singes savants qui veulent se rendre intéressants sur le sujet".

Dans une interview à La Tribune qui publie vendredi un supplément consacré au référendum du 29 mai, l'ex-ministre prévoit qu'un non français "plongera l'Europe dans une phase de stupeur qui pourra se traduire par une stagnation".

Jugeant "impossible de gérer l'Union européenne à 27 avec les traités existants", il considère que "le nouveau système des pouvoirs constitue un très grand pas en avant".

Le 13 mai, dans Le Monde, interrogé sur un possible plan B, M. Delors avait répondu que "le devoir de vérité impose de dire qu'il peut y en avoir un, mais il faut expliquer l'extrême difficulté du problème".

Après l'émoi suscité par ces propos, il était revenu sur sa déclaration, lançant notamment : "vive le plan A, il n'y a pas de plan B".