01/02/2002

On ne fera pas l’Europe sans casser des

 

 

 

 

 

 

Communiqué de M. Charles PASQUA

 

 

 

S’imposer les critères de Maastricht relatifs aux déficits publics et à la maîtrise de l’inflation, ajouter petit à petit l’obligation d’harmoniser les politiques fiscales et sociales avec les autres pays de l’Euro, sont autant de bombes à retardement pour notre économie nationale et notre indépendance.

Car il faut en être conscient. L’€ ne peut survivre qu’à la condition que la France accepte, contrainte par la disparition d’une politique monétaire du Franc qui nous était propre, de revoir pour être compétitive, certaines législations, notamment celle des 35 heures.

C’est à partir d’un raisonnement qui se veut simple que se révèle l’aberration gouvernementale : la veille de la mise en place de l’Euro, accentuer le différentiel du coût du travail entre la France et l’Allemagne notamment.

Jospin coupable ? Sans aucun doute. Chirac responsable ? Certainement. Le président de la République ne devait d’aucune manière, sauf à constater l’accord le plus profond avec le gouvernement, couvrir cette « bavure économique » que les gouvernements de demain, quelque soit sa couleur politique, devront rapidement rectifier.


 

 

Sur l’entrée en récession de l’économie française

Pour la première fois depuis cinq ans, le produit intérieur brut de la France a reculé d’un trimestre sur l’autre. Après la chute des hypothèses de croissance pour 2002 et l’augmentation du déficit budgétaire, cette très mauvaise nouvelle prouve que les promesses de l’euro étaient des mensonges.

Les partisans de l’euro vont-ils enfin daigner expliquer aux Français pourquoi les deux plus grandes économies de la zone euro, la France et l’Allemagne, sont entrés récession, tandis que la Grande-Bretagne, qui a refusé d’entrer dans l’euro, bénéficie de la meilleure croissance des pays les plus industrialisés de la planète en 2001 ?

22/02/2002