5 mars 1961 |
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Dans un courrier adressé à son fils Philippe, le général de gaulle se confie :
Sur l'Algérie, ... En attendant, le tourbillon mondial continue à s'agiter. Bien entendu, nous sommes impliqués au premier chef. dans ce qu'il nous faut faire, notamment en Afrique et surtout en Algérie, mon effort consiste à conduire le mouvement et à tenir les rênes sans nous laisser rien dicter ni arracher soit du dedans, soit du dehors. Si, comme je l'espère bien, nous y réussissons, nous pourrons sortir de tout cela dans les meilleures conditions possible... Et de poursuivre, parlant de l'avenir de la France, il précise : ... Après quoi, la grande affaire sera notre propre développement économique, social, militaire, etc. Car c'est là qu'est la puissance. Le jugement de son fils compte : ... je te demande de continuer d'y réfléchir et, quand tu en as l'occasion, de me faire part de tes jugements. J'y tiens beaucoup, sache-le bien. |