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ommuniqué d'Objectif-France (11 avril 2005)
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Directive Bolkestein (suite et … sans fin)

 

Blair veut remettre la directive Bolkestein sur les rails durant la Présidence britannique de l'Union.

Des sources proches du gouvernement indiquent que Tony Blair a bon espoir de faire adopter ce texte avec des amendements mineurs, malgré l'opposition de la France. Il considère en effet que les nouveaux Etats membres lui apporteront un soutien crucial, le porte parole du gouvernement britannique indiquant que les opposants à la directive sont "très en minorité".
Interrogé sur l'opposition française à la directive, il a répondu " Il s'agit d'une Europe à 25, et ce sont 25 pays qui décident ". (Business 27 mars 2005). Lors d'un débat parlementaire qui a suivi la réunion des chefs d'Etats et de gouvernements, Tony Blair a déclaré : " La directive sur les services est au coeur de la nouvelle phase de l'agenda de Lisbonne. Les services représentent 70% de l'économie de l'Union européenne et du Royaume Uni. Cette directive a pour objet de libéraliser ce marché. Elle le fait en exigeant des gouvernements qu'ils facilitent l'implantation de sociétés européennes sur leurs territoires " a-t-il ajouté. " Si la directive avait été retirée, comme certains le souhaitaient, cela aurait été une grave erreur pour l'économie européenne " (Hansard, 24 mars 2005 - Hansard est le procès verbal des débats de communes).
Ann Melter, du très influent think tank "Lisbon Council", déclare que ce serait " une erreur de croire qu'avoir repoussé dans le temps la directive était une victoire de ses opposants ". Faisant référence à la Présidence britannique de l'Union européenne elle déclare : " Tout cela sera bien différent lorsque les britanniques prendront la Présidence ". (UPI, 23 mars 2005)