Communiqué du 18 janvier 2007

 

Un candidat libre pour une France libre  (Photo AK)

 
  • Candidat gaulliste et républicain
    Député et Maire de Yerres (Essonne)

 

Depuis samedi (13 janvier), je suis soulagé. Soulagé d’avoir enfin clarifié les choses, d’avoir mis en cohérence mon appartenance partisane avec mes convictions profondes.

Mon départ de l’UMP n’est que la suite logique de ma candidat ure à l’élection présidentielle, qui elle-même s’explique par des divergences de fond avec le projet de Nicolas Sarkozy et avec la manière partisane dont il conçoit sa candidature à l’élection présidentielle.

J’ai cru, au départ, c’est vrai, qu’il était encore possible au sein de l’UMP de faire vivre les idées gaullistes. J’ai eu tort. Faute d’accepter les courants d’idées et les votes qui vont avec, prévus pourtant par les statuts, les dirigeants successifs de l’UMP ont tué l’esprit de rassemblement de ce parti. Les plus modérés, venus du centre, retournent à l’UDF, pour suivre la campagne de François Bayrou. Les gaullistes authentiques, venant du RPR, se sentent asphyxiés. L’UMP devient un parti libéral, conservateur et atlantiste qui rétrécit la majorité au lieu de l’élargir. Nicolas Sarkozy fait croire au rassemblement et à la dynamique alors que dans les faits la réalité est beaucoup plus nuancée. De nombreux militants et électeurs ne sont pas dupes de l’agitation électorale tous azimuts du président de l’UMP. Si Ségolène Royal ne dit rien à personne, Nicolas Sarkozy dit tout à tout le monde. J’ai une autre conception de la politique et je suis heureux d’avoir pu la traduire en acte samedi.

Les milliers de messages d’encouragement que j’ai reçus depuis, ne me feront pas penser le contraire. Hélas, je n’arriverai pas à répondre à tous.

Il est évident qu’un gaulliste sincère et républicain doit présenter un projet de changement aux Français en 2007. Les enjeux sont colossaux. Derrière le choc des images, la foire aux promesses, les intimidations de toutes sortes, des choix essentiels sont devant nous.

Le retour de la Constitution Européenne, ou une autre Europe, celle des nations au service des peuples ?

Une politique étrangère et de défense alignée sur les Etats-Unis, ou une France indépendante ?

Une république communautarisée, ou une république laïque et exigeante ?

Une économie au service des multinationales, ou au service de l’Homme ?

Des institutions rabaissées par un Président super-Premier Ministre, ou rééquilibrées par d’audacieuses réformes démocratiques ?

Voilà les questions que je veux mettre au cœur de la présidentielle.

Avec Debout la République, avec tous ceux, d’horizons politiques différents, qui me rejoignent chaque jour, nous pouvons, si nous le voulons, apporter un peu d’air frais à la vie politique française.

Le rassemblement du dimanche 28 janvier, au gymnase Japy, Paris 11ème, sera à cet égard un moment crucial.

Si vous approuvez ma démarche, si vous soutenez ma candidature, venez très nombreux !