Communiqué du 15mars 2007

 

Un gaulliste à la rescousse de Dupont-Aignan

 

 
Et pourquoi ne pas régler cette affaire de parrainages entre hommes de bonne volonté ? C'est en tout cas l'idée de l'ancien sénateur UMP de Paris, Michel Caldaguès, qui s'est adressé mardi 13 février au président de son parti pour qu'il accorde à Nicolas Dupont-Aignan les 50 parrainages manquant afin que le candidat gaulliste puisse se présenter. Contacté par marianne2007.info, le candidat de Debout la République était au courant de cette initiative et se déclare « ouvert à toutes les contributions. » Au dernier compte, il disposerait de 460 formulaires validés.

 

 

Villepin soutient Sarkozy 

 

Villepin soutient Sarkozy. C'est étonnant à lire, mais pourtant c'est vrai. Le Premier ministre l'a dit, ce 12 mars, sur Europe 1. «Je suis aujourd'hui avec Nicolas Sarkozy pour défendre les idéaux politiques de notre famille», a précisé Dominique de Villepin. Réaction de Nicolas Sarkozy, sur France Inter : « Je suis très sensible à ce qu'il dit. »

A croire qu'ils s'adorent. Et pourtant, qui parlait de "l'arrogance française" dans l'affaire irakienne ?

Que de Villepin nous décrive le gaullisme de Sarkozy !

Vendredi 16 mars, le Premier ministre aura un avant-goût de sa vie d’après : il présentera (en anglais) à l’université d’Harvard, aux États-Unis, un plan de paix pour le Moyen-Orient et évoquera les relations entre la France et l’Amérique. Lors de sa visite outre-Atlantique, Dominique de VILLEPIN doit également rencontrer Bill CLINTON.

(cliquez sur la photo pour l'agrandir)

 

SARKOZY ne veut pas partir

 


La date n’est pas fixée, il se contente de répéter "à la fin du mois de mars". De l’avis de tous ses proches, son départ de la place Beauvau est le moment que le candidat de l’UMP cherche à repousser le plus possible dans sa campagne. Celui qui se verrait bien traverser la rue à pied pour rejoindre l’Élysée ne supporte pas l’idée de devoir quitter son ministère. "Aucun des candidats à la présidence de la République n’a quitté ses fonctions ministérielles", rappelle-t-il, "ni GISCARD, ni CHABAN, ni CHIRAC, ni JOSPIN. Il n’y aurait donc que moi..
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Sarkozystes de gauche : la quadrature de "La Diagonale"

 

Le club regroupant ceux qui s’étaient appelés les "sarkozystes de gauche", encadré par le directeur de cabinet de Brice HORTEFEUX, Thierry COUDERT, n’a pas suscité la dynamique espérée.

Le club La Diagonale se voyait en "trait d’union" pour tous les déçus du PS, séduits par Nicolas SARKOZY. Les quelques réunions thématiques n’ont pas eu "l’effet boule de neige" escompté par son "facilitateur", Thierry COUDERT. L’actuel directeur de cabinet du ministre délégué aux Collectivités territoriales, qui avait occupé la même fonction pour le socialiste Kofi YAMGNANE, et l’un de ses conseillers techniques, Geoffroy DIDIER, ne peuvent livrer qu’une brève liste de soutiens au club, en invoquant "le souci de confidentialité de certains de ses membres".
La plus emblématique des personnalités de La Diagonale, Véronique VASSEUR, a été directement investie pour briguer la 10e circonscription de Paris. Un autre animateur, ancien journaliste économique, Cyrille PARANT, a bien écrit un manifeste, De gauche... et sarkozystes ! (éditions de Passy) et l’image parisienne des réunions aux Bains-douches a été corrigée par l’ouverture de quelques clubs en régions, au Maroc et en Belgique. Mais exceptées de nouvelles réunions thématiques et la rédaction de tribunes, les collaborateurs de Brice HORTEFEUX ont du mal à masquer l’échec de la dynamique qu’ils souhaitaient créer. En cas de victoire de Nicolas SARKOZY, Thierry COUDERT espère pouvoir faire de La Diagonale "un relais sur le terrain, pour encourager les réformes".