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Et
pourquoi ne pas régler cette affaire de parrainages entre hommes de
bonne volonté ? C'est en tout cas l'idée de l'ancien sénateur UMP de
Paris, Michel Caldaguès, qui s'est adressé mardi 13 février au président de son
parti pour qu'il accorde à Nicolas Dupont-Aignan les 50 parrainages
manquant afin que le candidat gaulliste puisse se présenter. Contacté
par marianne2007.info, le candidat de Debout la République était au
courant de cette initiative et se déclare « ouvert à toutes les
contributions. » Au dernier compte, il disposerait de 460 formulaires
validés.
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Villepin
soutient Sarkozy. C'est étonnant à lire, mais pourtant c'est vrai. Le
Premier ministre l'a dit, ce 12 mars, sur Europe 1. «Je suis
aujourd'hui avec Nicolas Sarkozy pour défendre les idéaux politiques de
notre famille», a précisé Dominique de Villepin. Réaction de Nicolas
Sarkozy, sur France Inter : « Je suis très sensible à ce qu'il dit. »
A
croire qu'ils s'adorent. Et pourtant, qui parlait de "l'arrogance
française" dans l'affaire irakienne ?
Que
de Villepin nous décrive le gaullisme de Sarkozy !
Vendredi 16
mars, le Premier ministre aura un avant-goût de sa vie d’après : il
présentera (en anglais) à l’université d’Harvard, aux États-Unis, un
plan de paix pour le Moyen-Orient et évoquera les relations entre la
France et l’Amérique. Lors de sa visite outre-Atlantique, Dominique de
VILLEPIN doit également rencontrer Bill CLINTON.
(cliquez
sur la photo pour l'agrandir) |
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La date n’est pas fixée, il se contente de répéter "à la fin du mois de
mars". De l’avis de tous ses proches, son départ de la place Beauvau est
le moment que le candidat de l’UMP cherche à repousser le plus possible
dans sa campagne. Celui qui se verrait bien traverser la rue à pied pour
rejoindre l’Élysée ne supporte pas l’idée de devoir quitter son
ministère. "Aucun des candidats à la présidence de la République n’a
quitté ses fonctions ministérielles", rappelle-t-il, "ni GISCARD, ni
CHABAN, ni CHIRAC, ni JOSPIN. Il n’y aurait donc que moi...
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Le
club regroupant ceux qui s’étaient appelés les "sarkozystes de gauche",
encadré par le directeur de cabinet de Brice HORTEFEUX, Thierry COUDERT,
n’a pas suscité la dynamique espérée.
Le
club La Diagonale se voyait en "trait d’union" pour tous les déçus du
PS, séduits par Nicolas SARKOZY. Les quelques réunions thématiques n’ont
pas eu "l’effet boule de neige" escompté par son "facilitateur", Thierry
COUDERT. L’actuel directeur de cabinet du ministre délégué aux
Collectivités territoriales, qui avait occupé la même fonction pour le
socialiste Kofi YAMGNANE, et l’un de ses conseillers techniques,
Geoffroy DIDIER, ne peuvent livrer qu’une brève liste de soutiens au
club, en invoquant "le souci de confidentialité de certains de ses
membres".
La plus emblématique des personnalités de La Diagonale, Véronique
VASSEUR, a été directement investie pour briguer la 10e circonscription
de Paris. Un autre animateur, ancien journaliste économique, Cyrille
PARANT, a bien écrit un manifeste, De gauche... et sarkozystes !
(éditions de Passy) et l’image parisienne des réunions aux Bains-douches
a été corrigée par l’ouverture de quelques clubs en régions, au Maroc et
en Belgique. Mais exceptées de nouvelles réunions thématiques et la
rédaction de tribunes, les collaborateurs de Brice HORTEFEUX ont du mal
à masquer l’échec de la dynamique qu’ils souhaitaient créer. En cas de
victoire de Nicolas SARKOZY, Thierry COUDERT espère pouvoir faire de La
Diagonale "un relais sur le terrain, pour encourager les réformes". |