Communiqué du 05 février 2007

 

Indépendance de la France

 
  • Castelin Michel- - La Ciotat-

"Un jour les Européens remercieront la France"

Le corps électoral renâcle. Le 7 mai 2007 n’est pas écrit. Aucune majorité ne se dessine. Pourquoi ? Parce que les politiciens refusent de prendre en compte le NON du 29 mai 2005. Les Français- de souche et d’adoption !- l’ont bien compris : tout programme qui ne remet pas en cause, d’abord, les désordres de l’Europe supranationale et de la mondialisation furieuse est inapplicable. Tout procède de deux mots-clés : souveraineté, indépendance. C’est pourquoi nos compatriotes expriment lucidement leur réticence et refusent leur majorité.

Pour la Gauche, c’est fini. Trop de mensonges. Ce n’est pas un trou d’air. C’est une perte de contrôle avant le départ en vrille. La courtoisie conduit à ne pas accabler la personne qui incarne cette faillite. D’autres avec elle- dont une fut transformée en ludion de la politique - doivent assumer la mixité de cette débâcle.

La Droite n’est pas arrivée pour autant. Elle stagne. Malgré les apparences, son patron ne se porte pas beaucoup mieux que le pilote d’un aéronef promis, lui aussi, aux dépressions et aux turbulences. Il ne faut pas s’asseoir sur le suffrage universel.

Quant au petit Parti du Centre, temporairement requinqué par la dispersion de la Gauche, il n’est jamais aussi guilleret que lorsqu’il adopte une posture jalouse d'autonomie, alors qu’il refuse à la France sa volonté d’indépendance face au totalitarisme de l’Europe anarchique.

En somme ces trois ‘forces’ politiques sont sournoisement complices pour mépriser la voix du Peuple Français, détruire la Nation et affaiblir l’Etat. Privatisations, délocalisations, décentralisation, communautarisme : ce trio est responsable du carnage économique, civique, sociétal et politique.

La seule force qui demande à s’organiser dans une indicible attente des Français- de souche et d’adoption- est celle du NON. Elle a pris corps au printemps 2005. Elle enveloppe largement l’éventail politique au-delà de la récupération idéologique d’un autre temps.

En renouant avec la maîtrise de leur souveraineté les Français confirmeront l’exemplarité de l’indépendance de La France. Pour reconstruire l’Europe des Nations, peser dans la mondialisation enragée et crever l’abcès.

Au soir du 29 mai 2005, le Polonais Lech Walesa affirmait : "Un jour les Européens remercieront la France ".