Communiqué du 05 février 2007

 

Financement public : l’UMP toujours la mieux dotée

 

Le parti majoritaire est logiquement celui qui obtient la somme la plus importante - 32,2 millions d’euros - au titre du financement de la vie politique pour l’année 2007.

Plus de 40%. C’est la proportion du montant total des aides publiques aux partis politiques pour 2007 - soit 73 millions d’euros, à peu près autant qu’en 2006 -, qui sera attribuée à l’Union pour un mouvement populaire (UMP), selon le décret du ministère de l’Intérieur publié le 27 janvier au Journal officiel. Avec ses 32,20 millions d’euros, la formation de Nicolas SARKOZY, même pénalisée, comme chaque année, pour non-respect de la législation sur la parité, reste largement en tête des bénéficiaires du financement de la vie politique. Qui profite cette année à une cinquantaine de formations, mais dont seront privés dix-neuf petits partis, essentiellement issus des DOM-TOM et exclus du partage pour "n’avoir pas satisfait à leurs obligations comptables" au titre de l’exercice 2005...

Loin derrière l’UMP, l’association PS-PRG touchera un peu plus de 20 millions d’euros, soit un montant largement supérieur à ceux perçus par l’UDF, le FN, le PCF ou les Verts (voir graphique ci-contre) en vertu des deux critères de calcul : le nombre de candidats présentés dans au moins cinquante circonscriptions de métropole ou exclusivement outre-mer (pour un montant global de 33 millions d’euros) et la représentation au Parlement (pour 40 millions d’euros). Ce qui permet à l’UMP, cinq ans après, de continuer à toucher les bénéfices de sa large victoire aux législatives de 2002. Et ce qui fait aussi de la question financière, pour le quinquennat à venir, un autre enjeu fondamental des prochaines législatives...