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Communiqué du 03 novembre 2006

 

Ça bout à l'UMP : la marmite va-t-elle exploser ?

 
  • Un projet en temps réel.

La préparation du conseil national de l’UMP du 16 novembre est un véritable casse-tête pour les responsables de la rue la Boétie. De nombreux orateurs voudraient monter à la tribune pour faire entendre leur voix. Obligés de jouer la carte de l’unité, les sarkozystes pourraient accepter tous les candidats au discours : Jean-Pierre RAFFARIN, Michèle ALLIOT-MARIE, Dominique de VILLEPIN... Autre défi : l’équipe chargée de rédiger le projet législatif de l’UMP restera enfermée toute la journée pour modifier en temps réel le texte selon les votes des militants.

 

Alain JUPPÉ devrait effectuer son retour sur la scène politique nationale lors de ce même conseil national de l’UMP. Il se sera exprimé auparavant dans les médias, à l’occasion de la sortie de son livre de réflexions sur son année au Canada. Prononcera-t-il un discours à la tribune du parti qu’il a présidé de 2002 à 2004 ? Les discussions sont en cours.

 

 

  • Stratégie : MAM se met à son compte

Le Chêne, l’association de Michèle ALLIOT-MARIE, est ouvert, rue de Lille. Selon des proches de la ministre de la Défense, cette association n’abrite pas seulement un lieu de réflexion sur l’avenir de la France mais constitue l’embryon d’un parti politique. Le Chêne pourra s’inscrire comme une formation "proche de l’UMP, étant donné le parcours de Michèle ALLIOT-MARIE". Et comme tout parti, il pourra présenter, le cas échéant, une candidate à l’élection présidentielle, mais surtout des candidats aux prochaines législatives. Un élément capital pour la poursuite de l’aventure de MAM, qui bénéficierait, à partir de cinquante candidats, de l’aide publique annuelle accordée aux formations politiques. Compte tenu du nombre de candidatures potentiellement dissidentes à l’UMP, ce chiffre pourrait être facilement atteint. Des rencontres ont eu lieu entre lieutenants de Nicolas SARKOZY et de Michèle ALLIOT-MARIE. "Pour l’heure, elle ne s’inscrit pas dans une logique d’alternative mais de complémentarité." Tel est le message transmis aux sarkozystes