Communiqué du 24 avril 2007

 

Sarkozy : "il n’apporte rien, ce ne sont que des mots rien que des mots"

 
  • Académie du Gaullisme

  • Communiqué de Jacques Dauer

Ce soir [ndlr : 22 avril], nous connaissons les résultats. Les quelques appels reçus me font comprendre que vous êtes, quel que soit votre vote, quelque peu amer, car vous estimez que le gaullisme de conviction aura quelques difficultés à s’en remettre. Je ne puis vous donner tort quoique être gaulliste ce n’est pas se laisser aller aussi bien à l’optimisme béat qu’au pessimisme le plus total. Ce que m’a appris le Général lors de mes rencontres, c’est le principe du pessimisme actif.

Nous avons donc au deuxième tour deux candidats pour lesquels beaucoup d’entre vous ont voté. J’ai écouté avec beaucoup d’attention leurs interventions télévisées. En ce qui concerne Nicolas Sarkozy, son discours reste le même, il n’apporte rien, ce ne sont que des mots rien que des mots. Le vide de la pensée au service d’une attitude démagogique la plus extrême. Il ne fait aucunement rêver, bien au contraire et son alliance volens nolens avec l’extrême-droite est dangereuse pour l’avenir de la France. De plus ses amitiés avec les sectes venues des États-Unis ainsi que les autres, fondamentalistes islamiques (ses amitiés avec les frère Ramadan à la fois aventureuses et malfaisantes ne font que renforcer mon doute sur ces capacités de présider).

Quant à Ségolène Royal, son intervention m’a étonné, il y avait des accents qui m’ont touché et surtout une part de rêve qui pouvait nous amener à une sorte d’utopie positive. Son discours était, à mes yeux, plus dense, plus conforme au rôle qu’elle sollicite que celui de Sarkozy.

Est-ce à dire que je voterai pour elle ? Je ne sais, en tout état de cause je ne voterai jamais pour l’autre car je ressens trop le mépris qu’il a pour le citoyen et le dédain qu’il porte au gaullisme donc à la France. J’attends, pour savoir si je voterai, d’avoir écouté le ou les débats à venir entre les deux candidats.

Merci d’avoir eu la patience de lire cette lettre, mais soyez persuadés que notre fidélité au Gaullisme est plus important que les difficultés que nous vivons car ensemble nous pouvons, nous devons, les résoudre Fraternellement à vous.