Communiqué du 15 septembre 2006

 

 Elève "Royal Marie-Ségolène" admise à l’oral de rattrapage     par JY Crevel (decap'actu)  

 
  • Le jury aurait été indulgent, dit-on dans les milieux autorisés

Comme elle n’avait pas révisé, elle a un peu paniqué, au point d’annoncer qu’elle ne dirait rien, pour finalement dire quelques mots entre deux sourires figés, le tout 5 minutes montre en main.

Consciente de son incompétence, elle n’a pris aucun risque : elle a choisi le statu quo. Pour elle, il est urgent de ne rien faire. Cela veut dire que la commission pourra continuer à s’occuper de tout, de l’arrachage des vignes françaises aux couche-culottes portugaises, en passant par les chèques-cadeaux aux britanniques.

Rien, pour sortir des nombreuses impasses, constitutionnelles, politiques ou budgétaires. Rien. C’est justement ce néant absolu, qui lui vaut l’indulgence du Maître Barroso. Une personne si docile, si incompétente, cela lui convient parfaitement, il pourra en faire ce qu’il veut. Alors, s’il n’affiche pas la même complicité qu’avec son ami Sarko, il donne d’autant plus facilement quelques signes de confiance que la candidate multiplie les signes de soumissions à l’Empire : elle se fait chaperonnée par Rocard, dont la confusion des propos se marie à merveille avec l’enfumage européiste, elle a choisi comme porte-parole Gilles Savary, euro-député fasciné par sa tâche à la Commission Transport, qui consistait à étudier les droits nationaux et le droit communautaire pour rendre légal un système de péage et flicage géant dès que le satellite Galileo serait opérationnel.

Avec une prétendante si docile et si bien entourée, M. Barroso est rassuré. Que les Français s’amusent à choisir Ségo ou Sarko, c’est parfait. L’incident du 29 mai 2005 devrait être sans suite. Il ne ménage donc pas son concours, de peur que quelqu’un d’autre de vienne troubler ce jeu de dupes