Frederic BECK
Revue républicaine |
Dans un discours exemplaire de souffle et de vision, Nicolas
Sarkozy a eu, devant ses militants rassemblés salle Gaveau, les
mots qu’il fallait, des mots qu’un gaulliste ne saurait renier.
« Ce n’est pas la victoire d’une France contre une autre. » « Je
conjure nos partenaires européens d’entendre la colère des
peuples qui voient dans la construction européenne le cheval de
Troie de la mondialisation. » « Ceux que la vie a brisés ne
seront pas abandonnés. » « La France placera en tête de ses
priorités le combat contre le réchauffement climatique. »
Discours d’unité, de fraternité, de rassemblement et d’envoi en
mission, appel à « réhabiliter le travail, l’autorité, le
mérite », à former avec les pays du pourtour méditerranéen une
relation forte, à aider le Tiers-Monde et notamment l’Afrique à
se replacer sur la route du développement : rappelons-nous ces
paroles fortes, entendons ce message et gardons-le en mémoire et
rendons Nicolas Sarkozy comptable de ses engagements.
Dimanche 6 mai 2007 |