Vingt-deux
députés UDF sortants affirment mercredi leur volonté "d'inscrire
sans hésitation leur démarche dans la majorité présidentielle
qui se dessine" autour de Nicolas Sarkozy, "tout en conservant
leur autonomie au Parlement, et sans intégrer l’UMP".
Dans une
tribune publiée par Le Figaro à la veille du conseil national de
l'UDF qui doit voir la création du Mouvement démocrate, ces élus
auxquels se joint un candidat centriste aux législatives,
estiment qu'"il est du devoir d’une UDF libre de concourir à sa
manière, avec ses méthodes et ses priorités, à l'œuvre de
redressement qui s’impose aujourd’hui".
Ils
considèrent qu'"en désignant Nicolas Sarkozy comme l’adversaire
principal, l’UDF - même transformée en Parti démocrate - court
un risque d’isolement important".
Les
députés UDF, qui ont fait la campagne de François Bayrou avant
de soutenir le candidat UMP au second tour, font valoir que
l'UDF devra "passer un accord au soir du premier tour des
élections législatives, si l’UDF veut encore se faire entendre à
l’Assemblée nationale durant ces cinq prochaines années".
"Cet
accord ne peut pas être passé avec l’UMP puisque François Bayrou
déclarait que Nicolas Sarkozy était le candidat pour lequel il
ne fallait pas voter", disent-ils.
Cette
tribune est signée par les députés du groupe UDF et apparentés
Jean-Pierre Abelin, Pierre Albertini, Pierre-Christophe Baguet,
Christian Blanc, Bernard Bosson, Charles de Courson, Stéphane
Demilly, Jean Dionis du Sejour, Philippe Folliot, Francis
Hillmeyer, Olivier Jarde, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude
Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Preel,
François Rochebloine, Rudy Salles, André Santini, François
Sauvadet, Francis Vercamer, et Philippe Vigier (candidat dans la
4e circonscription d’Eure-et-Loir).
Le groupe
UDF de l'Assemblée nationale sortante compte 29 députés.