O.F.M. n°30
31 mai 2005



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Le bloc notes 

Spécial référendum

  • Les réactions à la victoire du NON...
  • Objectif-France donne la parole à tous ceux qui se sont engagés dans cette campagne pour le NON.

  • Vous trouverez ci-après les premières réactions qui nous sont parvenues, émanant soit de groupements organisés, soit de citoyens de la France d'en bas.
  • C'est notre façon de leur dire Merci pour la France.
     
  • LES FRANÇAIS ONT REPRIS LEUR DESTIN EN MAIN.

 

Nicolas Dupont-Aignan
Député-Maire d'Yerres
Président de
"Debout la République"

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La journée du 29 mai est une journée historique. Ce référendum a été l’occasion d’un vrai débat démocratique sur l’Europe et sur la France que veulent nos concitoyens.

En votant massivement en conscience et avec leur cœur, les Français ont repris leur destin en main. Ce NON vient des profondeurs du pays. C’est une victoire pour tous ceux qui restent attachés à une certaine idée de la France et qui veulent voir l’Europe se rapprocher des peuples.

Ce résultat n’est en aucun cas un aboutissement ; il représente UN NOUVEAU DÉPART POUR L’EUROPE ET POUR LA FRANCE.

Un nouveau départ pour l’Europe : une Europe qui relance des grands projets, une Europe aux frontières bien définies qui suspend les négociations avec la Turquie et une Europe qui renoue avec la croissance et l’emploi.

Un nouveau départ pour la France : minée par un chômage de masse, la France doit relever le défi de l’emploi et traiter enfin les problèmes à la racine.

Une France forte, fière d’elle-même. Une France moteur d’une construction européenne au service des peuples.

Le temps du sursaut est arrivé notamment pour la majorité. Il est temps d’écouter le message que viennent d’adresser nos compatriotes.

  • Dimanche 29 mai 2005.

    Constitution européenne : le Non à 55%

 

Contre toute attente, les Français se sont saisis du sujet. Le débat sur la Constitution européenne a envahi les cafés, les repas familiaux et même les cours d’école. Passionnée et passionnante, la campagne a alimenté une véritable dynamique démocratique et se solde ce soir par un résultat sans appel.

Victoire de la France, le résultat est aussi une victoire pour l’Europe. Tous ceux qui prédisent la crise et voient une France seule et montrée du doigt en seront pour leurs frais comme ils l’ont été en croyant imposer sans coup férir l’Europe-carcan qui vient d’être rejetée.

Maintenant, place à la fête !

http://www.revue-republicaine.org/

  • Paul-Marie Coûteaux Président d'honneur du RIF, Député français au Parlement européen

Communiqué du RIF

http://www.souverainete.org

 

29.05.2005

Le Rassemblement pour 'Indépendance et la Souveraineté de la France remercie tous les Français qui, malgré l'insulte, le mensonge, le chantage d'un pouvoir et d'une classe politique aux abois ont tenu bon et fait de nouveau entendre la voix de la France en Europe et dans le monde.

Le rejet par notre peuple du traité portant disparition de la souveraineté des nations européennes est normal. Il montre d'une part que les Français sont dans leur profondeur attachés à la nation, d'autre part que la souveraineté française n'est pas négociable.

Face aux menaces des inconditionnels de la dissolution de la France, qui disent d'ores et déjà vouloir faire revoter les Français, le RIF appelle les souverainistes de tous horizons à se mobiliser sur trois points ;

- le respect du vote des citoyens, dont le Président de la République se doit d'être le porte-parole ; aucune autre position n'étant admissible désormais.

- selon le droit des traités fixé par la Convention de Vienne de 1969, tout traité non ratifié par chacun des signataires est caduc ; l'arrêt du processus de ratification s'impose donc.

- enfin, tous les Français attachés à la construction d'une Europe raisonnable doivent se rassembler pour relancer l'idéal européen par une charte fondatrice qui créerait une nouvelle Union des Etats d'Europe (UEE).

Cette charte fondatrice, dont le texte devrait être contenu en quelques pages, serait rédigée autour de dix points clés dont le RIF propose d'ores et déjà à ses partenaires l'esquisse suivante :

1. Refus de toute forme de supranationalité, et réaffirmation de la souveraineté des Etats européens, chacun se trouvant dépositaire d'une tradition politique, d'une organisation économique et sociale, d'une culture et d'une langue qui doivent être préservées au nom de la nécessaire diversité de l'Europe.

2. Limitation du nombre des membres aux 27 pays énumérés par le traité de Nice, toute adhésion supplémentaire étant soumise à la stricte règle de l'unanimité.

3. Affirmation du principe de coopérations tous azimuts, libres et organisées, dessinant une "Europe à la carte", chaque pays demeurant libre de s'associer ou non à tel ou tel programme.

4. Mise en oeuvre de la coopération politique, s'attachant à faire valoir une voix de l'Europe dans le cadre d'un monde multipolaire opposé à toute hégémonie, notamment américaine, affirmant la solidarité des Etats européens en matière de défense.

5. Développement des coopérations industrielles, ouvrant la voie à de grands programmes, tels que sont Ariane et Airbus, bénéficiant de crédits publics mis en commun par les Etats participants.

6. Stimulation des coopérations scientifiques, relayant les Etats pour ouvrir les voies de l'innovation sans laquelle l'Europe risquerait à court terme de se trouver marginalisée.

7. Instauration d'une coopération commerciale, prévoyant notamment la restauration des sièges nationaux à l'OMC et la mise en place d'un système de préférences commerciales européennes, en particulier dans les domaines industriels désignés par le Conseil comme prioritaires, ainsi que dans le domaine agricole.

8. Architecture institutionnelle nouvelle fondant l'UEE sur un conseil des Etats, chargé de proposer les domaines de coopérations privilégiés, chaque Etat restant libre de s'associer ou non aux programmes proposés comme prioritaires.

9. Refonte du Parlement européen en une Assemblée, conçue comme le lieu d'expression des peuples, lesquels seraient représentés par les délégués des Parlements nationaux.

10. Transformation de la Commission européenne en un secrétariat du Conseil des Etats.

Dans cette perspective, nous appelons à l'union de tous les Français attachés à la souveraineté de la France pour faire valoir ces principes et s'opposer à toute manoeuvre, tergiversation ou coup de force qui ignorerait le vote d'aujourd'hui.

 

  • Les jeunes gaullistes d'Appel d'R appellent à la mise en œuvre d’une ‘autre politique’

L’association des jeunes gaullistes, Appel d’R, se réjouit du choix clair exprimé par les Français en faveur d’une construction européenne plus sociale et plus respectueuse des souverainetés populaires et nationales.

Appel d’R tient également à saluer la décision courageuse du chef de l’Etat d’avoir donné la parole au peuple français. Il importe désormais de l’écouter et de tenir compte du signal fort que celui-ci a exprimé dans les urnes.

Appel d’R se déclare prête à soutenir une ‘autre politique’ comme elle la réclame depuis plus de dix ans, que celle-ci soit proposée par un nouveau gouvernement - plus réceptif aux aspirations de la Nation - ou par la constitution d’une alternative républicaine.

Il est grand temps, dix ans après l’avoir constatée, de réduire la fracture sociale, afin de résorber la fracture électorale et le décalage flagrant existant entre les aspirations du peuple souverain et les choix opérés par ses élites.

http://appeldr.fr.fm

Contact Appel d’R : 06.74.00.65.98

  • Guy COUSIN

 

J'ai bien reçu les E-mail de tous ces derniers jours, je n'ai pas eu le temps de les lire, nous sommes le 30 mai 2005 au matin et nous avons gagné.

Le sondage sur les conséquences du NON, nous montre clairement qu'une majorité se dégage pensant que le vote était un "vote sanction" et que le résultat serait bénéfique pour la France. Je partage cette analyse.

J'ai écrit énormément sur des thèmes différents, mais je retiens aujourd'hui l'ébauche de celui intitulé : "La France bloquée". Dans celui-ci je fais ressortir l'idée que rien ne changera pour l'avenir, sans un remplacement quasi-complet de la classe politique actuellement en place dans notre pays. En tout cas, changer ces hommes qui ne représentent qu'eux-mêmes, simplement par ce que l'avenir n'est pas envisagé sous son aspect objectif de développement, ou sens de l'histoire, ou classe politique historiquement en adéquation avec les mesures nécessaires pour poursuivre la route. Ce n'est pas notre ami Claude BEAULIEU qui va me démentir. La classe politique en place est dans l'incapacité de changer le cours des événements c'est purement une question historique.

Avant d'aller plus loin, il faut considérer que ceux de cette classe politique qui ont participé à cette campagne du non, ne sont pas inclus dans ceux qu'il faut renvoyer dans leur foyer. Je veux parler de M. DUPONT-AIGNAN, Jacques MYARD, Christine BOUTIN, de VILLIERS, et bien d'autres, sauf ceux qui ont participé depuis mille neuf cent quatre vingt et un à des responsabilités gouvernementales, qu'ils soient de droite ou de gauche sans aucune considération de clivage, car ils ont fait la démonstration de leur incapacité, à prendre en main l'avenir de la France. Bien entendu J.-P. CHEVÈNEMENT et tous ceux qui se sont écartés volontairement du pouvoir, pour cause d'impossibilité à agir, doivent participer, avec une équipe nouvelle, au relèvement de la France.

Je ne suis pas un donneur de leçon, mais mon observation de 50 années de la vie politique française me permet de donner simplement mon opinion.

Cette observation, vu de l'extérieur, à l'écart de la vie publique, ou si peut décideur, m'amène à penser que le combat pour la vie, est au centre des problèmes que nous avons a résoudre, qu'il est le véritable clivage entre les hommes, et que des révolutions périodiques doivent avoir lieu pour "coller" à la réalité et finalement changer les orientations politiques dès que celles ci ne coïncident plus avec l'intérêt général, mais avec des intérêts personnels, particuliers. C'est la situation actuelle dans laquelle nous nous trouvons, c'est ça qu'il faut changer, mais il n'y aura pas de changement si le personnel politique reste le même.

La question c'est donc ; qui doit diriger ou prendre en main l'avenir de notre pays ?

On en a parlé….

… Pour le moment, nous devons comprendre que le scrutin d'hier constitue une véritable révolution démocratique, qu'il nous faudra mener à bien au plan politique.

J'ai des statuts près à l'emploi qui sont «CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DES FORCES VIVES DE LA NATION" ils sont à la disposition de ceux qui le désir et qui souhaitent la faire entrer dans l'histoire, pour véritablement changer notre destin.

Je peux répondre à toutes les questions que supposent ces quelques idées simples mais nécessaires.

  • Jacques MYARD, député UMP.

www.nationetrepublique.fr

 

L’après référendum :

vive l’Europe intergouvernementale !

La victoire du « NON » et le rejet du traité constitutionnel marque l’arrêt net de la fuite en avant de la construction européenne malgré les déclarations surréalistes des eurobéats militants qui, tels des canards à la tête coupée, continuent encore de courir.

L’Europe élargie doit s’amaigrir et s’en tenir à l’essentiel : un marché commun et non unique excessivement harmonisé, réglementé et centralisé, quelques politiques communes : l’environnement pour ce qui concerne les aspects continentaux, la coordination des transports, la PAC, et la coordination économique. Tout le reste doit revenir aux Etats ; libre à eux de coopérer selon leur volonté et leurs conceptions dans des projets comme Airbus ou Ariane Espace.

Il est évident que le « NON » français va faire prendre conscience aux peuples européens que cette construction intégriste est contre nature.

Cette crise est aussi une grande chance pour la France de retrouver ses marges de manœuvre en se réappropriant sa politique économique pour relancer la croissance. Personne ne peut plus nier aujourd’hui que la politique monétaire désastreuse de la Banque centrale européenne, la stupidité du Pacte de stabilité, l’absence de réalisme de la politique commerciale mondiale au regard des pays émergents qui a démultiplié les délocalisations, le dogme du tout concurrence avec le principe du pays d’origine, enfin les décisions de la Commission absurdes et contraires aux intérêts français, sont grandement responsables des difficultés économiques de notre pays, même si nous avons aussi des réformes internes à effectuer.

La crise qui vient de naître est la dernière chance pour l’Europe de revenir aux réalités en mettant en place une coopération active et féconde entre les Etats européens souverains qui doivent impérativement mettre au pas la technocratie européenne.

  • Jack Petroussenko

Chers amis,

La France a voté contre la constitution européenne. Le peuple français a dit non, le peuple a gagné. Ne nous laissons pas dérober notre victoire. Il est des heures graves dans l’histoire de notre pays où la France relève la tête quand ses intérêts supérieurs et vitaux sont en jeu. Ce fut le cas hier. La France, la France éternelle, celle que nous aimons, a encore une fois montré qu’elle voulait reprendre son destin en mains quand des forces obscures et puissantes ont au contraire voulu son asservissement d’abord, sa destruction ensuite. A ces forces ténébreuses et terribles la France a résisté. Il n’y a pas de fatalité, Il n’y a que la volonté d’un peuple.

Aujourd’hui la France a dit non à la constitution européenne, il faut donc demain en terminer une fois pour toutes avec cette idée d’un super état ou d’une fédération qui nous gouvernerait. Le peuple français n’en veut pas. Il a enfin retrouvé ce qu’il n’avait jamais perdu, son appartenance à la même nation, au même pays, la France.

Dans son inquiétude légitime pour son avenir le peuple français veut que l’Etat le protège, afin de ne pas succomber à la marée montante de la mondialisation. Il veut que, de l’Etat enfin retrouvé et débarrassé du carcan européen, partent des réformes à l’intérieur même du pays : Réforme de l’Etat, de l’école, relance de l’industrie, de l’agriculture, participation, politique de la famille, immigration maîtrisée.

Mais il n’y a pas de France sans de grands desseins. Refaisons l’Europe. Le peuple veut que l’état le protège, qu’il protège ses enfants, leur avenir, et leurs emplois. Il veut qu’il protège son identité, sa langue, en retrouvant la maîtrise de ses frontières. Il ne conçoit pas d’Europe sans préférence communautaire dans des frontières nationales enfin retrouvées. L’Europe sera celle des peuples travaillant dans une coopération, ou unis par un pacte, ou liés dans une confédération à laquelle seront attribuées certaines compétences. C’est le peuple qui choisira. Il choisira l’Indépendance nationale.

Dans ce monde où règnent des forces économiques et financières maléfiques, c’est la Nation, l’Etat et finalement l’homme qui doivent être au centre de nos préoccupations et le but de toute action politique. L’économie doit être a son service. C’est un message d’espérance aux autres pays européens, un message de clarté au monde que nous venons d’envoyer. Le général de Gaulle n’avait rien dit d’autre.

Or les gaullistes ont été oubliés dans les commentaires qui ont suivi la victoire. Mais bien peu de gens ont compris la France comme le général de Gaulle. Les idées gaullistes au cœur du combat depuis de longues années ne doivent donc pas être oubliées. Au cours de cette lutte, si des hommes comme  Henri Fouquereau ne s’étaient pas levés nous n’en serions pas là. Sans le « Forum pour la France » sans le travail, la patience et l’obstination de son secrétaire, rien n’aurait possible. Mais si Henri Fouquereau a compris, nous a entraînés et gagné, c’est qu’il est gaulliste, un vrai gaulliste, un gaulliste de toujours. Il a été de tous les combats et nous l’avons suivi. Certes il n’a pas été le seul, pas plus que le non a été univoque. Mais c’est à lui principalement que doivent aller nos remerciements, quand paraissent sur les ondes les hérauts du non. C’est avec avant tout avec un sentiment de respect profond pour un vrai gaulliste et un vrai français, que je dirai : Merci Henri, merci pour la France, continuons le combat. Il est loin d’être terminé.

 

  • Henri Fouquereau

    Secrétaire Général du Forum pour la France.


     

NON

Évènement HISTORIQUE, plus de deux Français sur trois  se sont déplacés pour  voter et la FRANCE a dit NON à un projet infâme qui programmait sa disparition.

Ce score est d’autant plus significatif, que TOUT avait été mis en place pour que le oui l’emporte. Presse, commentateurs, moyens financiers, un Président de la République qui par trois fois demandent aux Français de voter oui et de lui  confiance.

La France qui se bat  à dit NON à l’asservissement, NON aux abandons, le Peuple veut que la France reste la France et  interdit à quiconque, et surtout à ses dirigeants, qu’il en soit autrement.

Mais attention, ILS ONT TOUT ÉCOUTE, MAIS RIEN ENTENDU. A peine les résultats divulgués, qu’ils débutaient  leur campagne pour les Présidentielles. Chacun affirmant la main sur le cœur que les Français n’avaient fait que rejeter une politique intérieure désastreuse.

Non, le Peuple de France s’est levé pour affirmer qu’il existait et  entendait que chacun le sache. Mais attention, si d’aventure les membres du parti de l’étranger voulaient lui confisquer sa victoire et le soumettre à la dictature des autres, il se soulèverait pour se battre jusqu’au dernier jour de la victoire totale et complète.

Le Forum pour la France a été sur tous les fronts, il a été présent partout, sur les tribunes, dans les réunions, sur les marchés, dans la presse, il a discuté, débattu, collé des affiches, distribué des tracts, il a fait ce qu’il fallait, là où il le fallait, il l’a fait pour son Pays, il l’a fait pour que Vive la France.

  • Robert  HILF

Cher Ami Gaulliste,

bonne soirée. 55% de non ! Bravo à Dupont-Aignan. Sincères félicitations pour tout, son courage, son abnégation et surtout de ne pas dévier de l'esprit qui nous habite, celui du gaullisme, qui est loin d'être mort. De gaulle apparaît en filigrane dans ce résultat. Il y a 20% de gaulliste à l'UMP. Que NDA se rassure , d'autres viendront l Bravo aussi à vous pour votre site qui a fait énormément de bien. Amitiés Une nouvelle époque devrait commencer ... dès ce soir  

  • DLR CHERBOURG COTENTIN

 

LES FRANÇAIS DEMONTRENT QU’ILS AIMENT VRAIMENT L’EUROPE  EN REJETANT MASSIVEMENT LE PROJET DE TRAITE

 

La forte mobilisation des français pour ce scrutin de la dernière chance prouve à quel point ils sont attachés à l’idée européenne. Ils ont massivement rejeté un projet de constitution qui mettait en péril l’idée fondatrice de l’Europe.

Le résultat d’aujourd’hui est historique : les Français peuvent être fiers d’eux-mêmes. En rejetant cette constitution ils ont repris leur destin en mains et manifesté la volonté de construire une France libre dans une autre Europe. Les français montrent à nouveau la voie d’une Europe respectueuse des nations et porteuse de l’espoir commun d’un développement ancré autour de projets concrets et non d’une uniformisation aliénante.

Le 29 mai 2005 marquera l’histoire européenne et française. C’est un jour d’espoir pour la construction d’une autre Europe. C’est un jour de reconquête du peuple français qui, malgré les pressions médiatiques et malgré les discours de la peur a choisi la voix de la raison.

La majorité va devoir tirer les enseignements du message sans ambiguïté qui lui a été adressé. Elle devra renégocier un Traité respectueux de la souveraineté populaire.

La majorité va devoir aussi comprendre que les gaullistes et républicains minoritaires au sein du parti sont majoritaires dans le pays. Une recomposition doit donc s’ouvrir au niveau national comme au niveau local pour prendre acte de cette situation.

Soit les gaullistes sont enfin reconnus et écoutés et l’UMP devient un parti d’union respectueux de la diversité historique de la droite, soit le parti continue sur la voie de l’uniformisation et de l’affadissement et elle devra assumer la responsabilité de la division aux prochaines élections.

Face à l’explosion prévisible du parti socialiste et après avoir perdu trois scrutins consécutifs, l’UMP doit tirer les conclusions de ses échecs et refonder un programme capable de porter dès demain et pour les prochaines échéances l’espoir des français.

 David MARGUERITTE, Frédéric LEQUILBEC

www.france-cotentin.com

  • Bernard CHALUMEAU

    Secrétaire général de l’Alliance pour la souveraineté de la France

     

 

La Souveraineté est une, indivisible,

inaliénable et imprescriptible.

 LA VICTOIRE !

 Mes chers compatriotes,

La France a gagné, voici sa victoire ! C’est la victoire de la souveraineté et c’est la victoire de la France !

C’est aussi la victoire de tous les Français, car celles et ceux qui auront été bernés par les torrents de propagande mensongère auront tôt fait de comprendre dans quel abîme on entendait précipiter la France et auquel ils ont échappé.

Pour avoir osé proposer aux Français de détruire leur pays, leurs institutions, tous leurs acquis de 1500 ans d’histoire et l’ensemble des libertés françaises en transférant leur souveraineté aux mains d’une institution étrangère par le biais d’une soi-disant constitution européenne qui devait supplanter la leur, le gouvernement dans sa totalité à failli, et bien entendu,  il a été désavoué. Il ne dispose donc plus d’aucune légitimité.

Dès lors, pour éviter que le désordre  ne s’ajoute à la confusion, les Français doivent être appelés à désigner celui qui devra pour un temps présider à leur destinée, choisi parmi ceux qui auront sauvegardé l’honneur en combattant  pour la sauvegarde de la souveraineté nationale et populaire, c’est à dire pour le salut de la patrie.

Pour les mêmes raisons, ils devront élire une nouvelle assemblée nationale, largement ouverte à toutes les spécificités françaises, tant on a vu qu’elles sont porteuses d’espérance.

Vive la France ! 

  • André Bellon

Tous aux assises de la République

Alors que les parlementaires avaient voté à 92% en faveur du « traité constitutionnel européen », le peuple français vient de rejeter ce même texte avec une majorité significative. Ainsi se trouve confirmée la crise de la représentation politique que traverse notre pays et, plus généralement, la crise de la démocratie dans les pays occidentaux. Déjà, lors des élections législatives de 2002 et européennes de 2004, les taux d’abstention, le nombre élevé de votes blancs et nuls avaient caractérisé l’effritement du système républicain. Mais les responsables nationaux ont continué d’ignorer le problème, comme ils l’avaient déjà fait après le désastre d’avril 2002.

Il serait inadmissible, irresponsable et antidémocratique qu’aucune conséquence sérieuse ne soit tirée du résultat de ce 29 Mai, d’autant que la mobilisation des citoyens sur une question par nature politique révèle une forte demande de démocratie et de république. Au delà d’une remise à plat des traités européens, il faut donc appeler à :

1/ Une remise en cause profonde de la vie politique. On ne saurait, après un tel évènement, se contenter de revenir aux bons vieux clivages d’antan après quelques arrangements de façade. En particulier, il n’est pas possible d’envisager de voter, lors des prochaines élections, pour des candidats qui auraient soutenu le projet de traité constitutionnel.

2/ Une comptabilisation des votes blancs et nuls comme suffrages exprimés lors des prochaines élections. Les votes des citoyens qui sont attachés au suffrage universel, mais qui ne se sentent pas représentés par les appareils politiques existants, doivent être reconnus.

2/ Une mobilisation autour des valeurs républicaines. Le vote de ce 29 Mai traduit l’impérieuse nécessité de réformer en profondeur les institutions nationales et les traités européens et de restaurer l’esprit républicain, c’est à dire en premier lieu le sens de l’intérêt général et du bien public. Des assemblées locales et départementales doivent se réunir aux fins de discuter les premières mesures à prendre quant à la marche politique et sociale à suivre par et pour la République. L'expression de ces volontés se concrétisera par des «Assises de la République» à réunir dans les délais les plus brefs. Ces assises peuvent être menées en contact avec les citoyens d’autres pays européens qu’on n’a généralement pas jugé utile de consulter.

  • Philippe Kaminski


Oui, hélas, ils avaient vu juste.

Inconscients, frivoles, capricieux, nous n'avons pas écouté leurs avertissements.  Ils nous avaient pourtant bien prévenus : si la France vote NON, ce sera la catastrophe économique imminente.  Nous serons mis au ban des nations, isolés, vilipendés.  Tout s'effondrera, nous aurons une explosion du chômage, de la pauvreté, des faillites ; et personne ne nous fera de cadeaux, ne nous sortira du trou, ne nous adressera la parole.  Ce sera la damnation éternelle.

Les marchés, qui ont comme chacun sait toujours raison, ont rendu leur verdict.  Implacable.

Ce Lundi 30 Mai, lendemain du référendum, le CAC 40 a progressé de 0.07%.

Un véritable séisme.