Le
journaliste et essayiste Paul-Marie de la Gorce est mort vendredi à
l'hôpital américain de Neuilly à l'âge de 76 ans, a-t-on appris auprès de
sa famille.
Spécialiste des questions diplomatiques, il a travaillé
notamment pour France-Observateur, l'Express, Jeune Afrique, Le Figaro,
Radio France, et dirigé la revue "Défense nationale".
Parallèlement il a mené une carrière politique, notamment
comme conseiller d'Yves Guéna et de Pierre Messmer quand celui-ci était
Premier ministre. Dans la profession, il était considéré comme une des
mémoires du gaullisme.
Il a également été membre du bureau politique de l'Union
des démocrates pour la Vème république, fondateur du club politique
Nouvelle frontière, directeur de la revue de l'Institut Charles de Gaulle,
et membre du Haut conseil de la mémoire combattante.
Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages historiques et
d'essais, comme "la République et son armée", "De Gaulle entre deux
mondes", "l'effort de défense des grandes puissances", "Pour un nouveau
partage des richesses", "Requiem pour les révolutions", ou encore une
biographie du Général de Gaulle.
Marié et père de deux enfants, il était officier de la
Légion d'honneur et Chevalier de l'ordre du mérite.
« Avant il est soi-disant trop tôt, mais après
il sera trop tard. » C’est en ces termes que Debout la République n’a
cessé depuis un an de réclamer l’organisation préalable d’un référendum en
France avant toute ouverture de négociations d’adhésion entre la Turquie
et l’Union européenne.
Il y a quelques jours à peine, la Commission
européenne pensait pouvoir imposer aux peuples cette adhésion programmée.
Mais le sursaut des Français et de nombreux élus de la majorité est en
train de payer : on se dirige désormais vers une consultation dans
l’urgence des Français. Preuve que rien n’est impossible à un peuple
résolu et déterminé à faire entendre sa voix.
Debout la République réclame aujourd’hui comme hier
une consultation référendaire sur l’entrée de la Turquie : soit avant le
17 décembre, soit en même temps que le référendum sur la « constitution »
européenne, dès lors que la décision des chefs d’États et de gouvernements
aurait été reportée en conséquence. |