O.F.M.24
20/12/2004

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Le bloc note 
d'
Objectif-France Magazine

 

  • Dupont-Aignan veut un «non gaulliste» au référendum constitutionnel européen.

    11 décembre 2004


Face au «non souverainiste» de Philippe de Villiers, le député UMP de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan veut regrouper le «non gaulliste» au traité constitutionnel. Toujours allié à la Droite libre de Rachid Kaci, le président de Debout la République a également reçu le renfort du club pour une Confédération européenne, créé par Pierre Messmer et dirigé par le sénateur UMP Jacques Baudot, et du club Nation et République du député UMP Jacques Myard. Ensemble, ils sillonneront la France à partir de la mi-janvier «pour une autre Europe». Au programme, des meetings, des colloques et même des débats avec Philippe de Villiers, voire avec des chevènementistes, «mais pas de campagne commune, pour éviter toute confusion». Nicolas Sarkozy a promis avant le congrès du Bourget que les partisans du non auraient «la liberté et les moyens de s'exprimer au sein de l'UMP». Nicolas Dupont-Aignan, son rival malheureux pour la succession d'Alain Juppé, espère qu'il «tiendra parole».

 

 

  • Watergate n’est pas un mot français !
    23 novembre 2004

 

 

 


Dans la plupart des pays occidentaux, l’affaire aurait provoqué une grave crise politique, et peut-être fait sauter des ministres ou le gouvernement. Après tout, le point de départ du Watergate était un vulgaire cambriolage de permanence électorale, et il a suffi à faire tomber le président des États-unis.

Mais la France n’est pas les États-unis, et Watergate n’est pas un mot français.

Le procès de la rocambolesque affaires des « écoutes téléphoniques de l’Élysée » (1982-1986), qui s’est ouvert hier à Paris et durera trois mois, accouchera donc d’une souris juridique. Sur les douze personnalités de haut vol qui figurent dans le box des accusés, quelques uns, dans le pire des cas, écoperont un an de prison avec sursis pour « atteinte à la vie privée » et une amende. Le feuilleton des turpitudes de la « mitterrandie » a de bonnes chances de faire la joie des médias dans les semaines à venir. Mais l’affaire d’État n’aura pas lieu.

Il ne s’agit certes pas du drame le plus sanglant du siècle. Même si, au passage, on constate qu’un des officiers de gendarmerie affecté aux écoutes « présidentielles » s’est suicidé chez lui six mois après l’éclatement du scandale dans les pages de Libération en février 1993, suite à une mystérieuse fuite.

 

  • Jean-Louis
    DEBRÉ :
    Il faut "refonder la culture idéologique" de l'UMP.

 

 


PARIS, 24 nov 2004 (AFP) - Jean-Louis Debré, président UMP de l'Assemblée nationale, a affirmé qu'il fallait "refonder la culture idéologique" de l'UMP, mercredi lors de l'émission Res Publica de France Inter.

S'il y a des "difficultés" au sein de la majorité, "c'est parce qu'il n'y a pas un positionnement idéologique très précis. L'UMP est le fruit d'un compromis, d'un équilibre entre différentes sensibilités qui vont de la droite au centre droit", a affirmé M. Debré.

"Chacun, pour faire l'UMP, a accepté de dépasser son identité mais personne n'a souhaité la renier", a-t-il ajouté.

Or, "aujourd'hui, il faut, pour assurer une solidité au système majoritaire et arriver à pallier l'affrontement et les querelles d'hommes, refonder la culture idéologique du parti majoritaire", a-t-il soutenu.

Selon lui, "il y a au sein de l'UMP des divisions très profondes. Je ne me retrouve pas dans le libéralisme, je ne suis pas un atlantiste", a-t-il ajouté, alors que Nicolas Sarkozy, dont l'élection à la tête de l'UMP sera officialisée dimanche au congrès du parti, a la réputation d'être favorable à l'un et l'autre.

S'il ne se trouvait pas bien à l'UMP, M. Debré a affirmé : "j'en tirerai les conséquences", mais sans dire comment.

 

  • Décès de Paul-Marie de la Gorce, journaliste diplomatique et gaulliste
    1er décembre 2004

 

 

 


Le journaliste et essayiste Paul-Marie de la Gorce est mort vendredi à l'hôpital américain de Neuilly à l'âge de 76 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.

Spécialiste des questions diplomatiques, il a travaillé notamment pour France-Observateur, l'Express, Jeune Afrique, Le Figaro, Radio France, et dirigé la revue "Défense nationale".

Parallèlement il a mené une carrière politique, notamment comme conseiller d'Yves Guéna et de Pierre Messmer quand celui-ci était Premier ministre. Dans la profession, il était considéré comme une des mémoires du gaullisme.

Il a également été membre du bureau politique de l'Union des démocrates pour la Vème république, fondateur du club politique Nouvelle frontière, directeur de la revue de l'Institut Charles de Gaulle, et membre du Haut conseil de la mémoire combattante.

Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages historiques et d'essais, comme "la République et son armée", "De Gaulle entre deux mondes", "l'effort de défense des grandes puissances", "Pour un nouveau partage des richesses", "Requiem pour les révolutions", ou encore une biographie du Général de Gaulle.

Marié et père de deux enfants, il était officier de la Légion d'honneur et Chevalier de l'ordre du mérite.

« Avant il est soi-disant trop tôt, mais après il sera trop tard. » C’est en ces termes que Debout la République n’a cessé depuis un an de réclamer l’organisation préalable d’un référendum en France avant toute ouverture de négociations d’adhésion entre la Turquie et l’Union européenne.

Il y a quelques jours à peine, la Commission européenne pensait pouvoir imposer aux peuples cette adhésion programmée. Mais le sursaut des Français et de nombreux élus de la majorité est en train de payer : on se dirige désormais vers une consultation dans l’urgence des Français. Preuve que rien n’est impossible à un peuple résolu et déterminé à faire entendre sa voix.

Debout la République réclame aujourd’hui comme hier une consultation référendaire sur l’entrée de la Turquie : soit avant le 17 décembre, soit en même temps que le référendum sur la « constitution » européenne, dès lors que la décision des chefs d’États et de gouvernements aurait été reportée en conséquence.

  • Condamnation en appel de Alain Juppé : une injustice réparée
     

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE de Jacques MYARD, Député UMP et Président du Cercle Nation et République

 

En condamnant Alain Juppé à une peine de principe d'un an de prison avec sursis et un an d'inéligibilité, la Cour d'appel de Versailles a rendu une décision d'équité. La sentence en première instance s'apparentait davantage à une décision politique des juges qui réglaient leurs comptes avec les élus qu'à une décision de justice équilibrée qui se doit de prendre en compte tous les éléments du dossier.

Il est manifeste qu'Alain Juppé paie pour un système condamnable et largement répandu, qu'il a peut-être géré mais dont il n'est pas directement responsable. En tout état de cause, son éventuel retour en politique est désormais possible, ce qui doit être salué positivement au nom même de la démocratie.