O.F.M.12
01/11/2002

Le bloc note 
d'
Objectif-France Magazine

 

  • Le Pôle Républicain...

     

  • Le départ de Philippe Seguin

     

  • Les souverainistes de la PACA & Corse

 

 

 

 

Les positions se clarifient au sein du Pôle Républicain de J.P. Chevènement.

Le sénateur Jean-Yves Autessier propose une contribution intitulée "Continuer Vincennes" de tendance gauche en réponse à une autre "Fidèles à l'esprit de Vincennes" qui défend le ni-droite, ni-gauche du candidat à la dernière présidentielle.

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Philippe Séguin a abandonné le 11 octobre son dernier mandat électif.

Né le 21 avril 1943 à Tunis, Philippe Séguin a démissionné, vendredi 11 octobre, du Conseil de Paris. Ancien président de l'Assemblée nationale (1993-1997), Philippe Séguin n'avait pas présenté sa candidature aux dernières législatives, après avoir été élu à chaque élection depuis 1978 dans la 1re circonscription des Vosges. L'ancien maire d'Épinal a réintégré la Cour des comptes le 19 juin dernier, et a été nommé, le 30 septembre, chef de la délégation gouvernementale française au Bureau international du travail (BIT). Il pourrait également redonner des cours dans des universités francophones (Québec, Tunisie) et serait en train de rédiger ses mémoires. Symboliquement, celui qui présidait le groupe RPR du Conseil de Paris a donné sa démission une heure avant la constitution du groupe UMP du Conseil de Paris. Avec le retrait de Philippe Séguin de la vie politique s'éloigne un des derniers défenseurs d'une certaine idée du gaullisme.

Philippe Séguin dénonce en effet depuis le début des années 1980 la « dérive droitière » du RPR. Il avait défié les chiraquiens en 1990, en présentant, avec Charles Pasqua, une motion distincte aux assises du RPR (31,4 %). Il avait été ensuite l'un des principaux orateurs lors des débats pour le « non » à Maastricht. Remplaçant en 1997 Alain Juppé à la présidence du RPR, il avait quitté ce poste avec fracas en 1999, ainsi que la tête de la liste RPR-DL aux élections européennes. La campagne municipale parisienne, en 2001, fut son dernier échec.

La famille séguiniste s'est parallèlement dispersée. En 1999 les plus souverainistes ont rallié le RPF pasquaïen. Puis, cette année, les plus attachés au message républicain et social du gaullisme ont soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement. Avec la création de l'UMP, contre laquelle s'était élevé Philippe Séguin, une partie de la famille est en train de se recomposer autour du « courant gaulliste et républicain » de Nicolas Dupont-Aignan. Tandis qu'une autre partie, avec Roger Karoutchi, soutient François Fillon, ministre des affaires sociales, plus décentralisateur et libéral que son ancien mentor.

LdB, La Croix, 14/10/2002

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À l’initiative de Michel Émeriau (responsable de l'association Prométhée), chargé de mission national de l’Alliance pour la Souveraineté de la France et délégué pour les Alpes-Maritimes, le Comité souverainiste "Provence Alpes Côte d’Azur Corse", émanation du Conseil National Souverainiste et réunissant toutes les composantes du souverainisme des deux régions, a tenu sa séance d’installation à Cannes le 28 septembre 2002, en présence de Francis Choisel, conseiller général des Hauts-de-Seine et président national de l’Alliance pour la Souveraineté de la France, et de Bernard Chalumeau, secrétaire général de l’Alliance pour la Souveraineté de la France. Étaient également présents : Lionnel Luca, député RPF-UMP ; Jacques de Rocca-Serra, adjoint au maire de Nice, représentant Jacques Peyrat, sénateur et maire UMP de Nice ; Marie-Dominique Roustan-Lanfranchi, présidente de l’Association pour la Défense des Droits de la Corse dans la République (ADCR), en direct d’Ajaccio ; Colette Alla, coordinatrice régionale du Mouvement Pour la France (MPF) ; Maurice Gillard, conseiller municipal de Roquefort-les-Pins et vice-président national de la Confédération des Écologistes Indépendants (CEI-MSR).

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Le général Alain de Boissieu, gendre du général de Gaulle, a été nommé Chancelier de l'Ordre de la Libération par  du Président de la République en date du 26 septembre 2002.

Cinq Chanceliers se sont succédés depuis 1941 : l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu (1941-1958), le général Joseph Ingold (1958-1962), Claude Hettier de Boislambert (1962-1978), le général d’armée (cr) Jean Simon, (1978-2002), le général d’armée (cr) Alain de Boissieu.