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Alain Peyrefitte
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Homme politique et écrivain français (Najac, Aveyron, 1925 — Paris, 1999).
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À
partir de 1958, sa carrière amorça un tournant avec son élection à
l'Assemblée nationale, sur la liste gaulliste – il fut
d'ailleurs continuellement réélu jusqu'en 1995, année de son entrée
au Sénat. Désigné à la tête du Conseil général de Bray-sur-Seine
(1964-1988), il présida aux destinées de la municipalité de Provins
de 1965 à 1997. Nommé secrétaire d'État à l'Information par Georges
Pompidou, en 1962, il se vit confier divers portefeuilles ministériels
sous la Ve République, notamment aux Rapatriés (1962),
à l'Information (1962-1966), à la Recherche scientifique et aux
questions atomiques et spatiales (1966-1967), à l'Éducation nationale
(1967-1968), aux Réformes administratives et au Plan (1973-1974), aux
Affaires culturelles et à l'Environnement (1974), à la Justice
(1977-1981), sous le gouvernement de Raymond Barre. Il fut également désigné
secrétaire général de l'Union des démocrates pour la République
(1972-1973). De 1976 à 1977, il assura la présidence du comité d'études
sur la violence, la criminalité et la délinquance.
Parallèlement
à ses activités politiques, il présida, à partir de 1983, le comité
éditorial du Figaro. Reçu à l'Académie française, au fauteuil de
Paul Morand, en 1977, il fut également accueilli à l'Académie des
sciences morales et politiques, en 1987.
Outre
quelques romans (les Roseaux
froissés,
1948; le Mythe de Pénélope,
1949), il laisse de nombreux essais politiques et sociologiques,
notamment sur la Chine (Quand
la Chine s'éveillera,
1973; l'Empire immobile ou le
Choc des mondes,
1989; la Tragédie chinoise,
1990; la Chine s'est éveillée,
1996; Un choc de cultures : le regard des Anglais
et la Chine d'aujourd'hui et
demain,
1998), ainsi que sur la politique française (le
Mal français,
1976; Encore un effort,
Monsieur le Président,
1985; C'était de Gaulle,
1958-1963,
1994) et sur l'histoire du capitalisme (Du
miracle économique
et la Société de confiance, 1995). |